Kant Mal Radical

distinct des autres. L’altérité et l’identité Mais la différence ne suffit pas à fonder l’altérité. L’altérité se découpe sur un fond d’identité. Dans cette perspective, autrui est un autre moi (alter ego). L’altérité n’est donc pas une différence radicale, elle se profile dans un horizon fait d’identité. Ainsi, autrui est un être qui est à la fois et paradoxalement identique et différent de moi. Jean-Paul Sartre (L’Etre et le Néant) écrit : « Autrui, c’est l’autre moi qui n’est pas moi ». Autrement

ne pouvons descendre 2 fois le même fleuve. La 2ème fois, le fleuve a changé, et nous aussi. ⇒ Il a mis l'accent sur les oppositions inhérentes au monde : Sans maladie on ne sait ce qu'est la santé faim joie de manger guerre paix... ⇒ Le bien et le mal ont leur place nécessaire dans l'ordre des choses ⇒ Le monde n'existerait pas sans ces contraires « Dieu est le jour et la nuit, la guerre et la paix, la faim et la satiété » (le terme "Dieu" ne fait pas référence aux mythes) ⇒ Dieu ou le divin est

rationnelle. Dès lors, quelles que soient les influences qui peuvent me déterminer ou m’incliner, il m’est toujours possible de vouloir autre chose que ce que je veux et d’agir autrement que je ne fais, ce qui introduit, au sein du réel, une contingence radicale. L’acte que je commets ne saurait donc avoir d’autre origine que ma seule volonté, laquelle, par son libre arbitre, est dotée d’un pouvoir absolu sur ses décisions et sur ses actions. Ce libre arbitre, on le comprend aisément, est à la fois la condition

indépendemment de l'Homme ; ensemble qui comprend tout ce qui est hors d'un art, d'un artifice. - principe, essence d'une chose, indépendemment de ses qualités ; substance, identité ; ce que possède en propre qqch - Kant, Hegel «ruse de la raison», «ruse de la Nature» insociable sociabilité → contradiction bénéfique pour l'homme. La Providence agence les individus, leurs passions. Shopenhauer «vouloir vivre» - Aristote : Nature pensée comme une essence

elle-même et de se prendre pour objet de pensée, elle opère donc un dédoublement (s'apercevoir que l'on s'aperçoit). La conscience morale: faculté de porter un jugement sur nos pensées ou nos actes en fonction de normes, de valeurs, le bien et le mal. Elle intervient avant une action sous formes de conseils ou d'ordres et après l'action sous formes de consentements ou de remord. L'animal ne possède que la conscience immédiates alors que l'homme rassemble ces trois formes de conscience. Intimité

à cet ordre symbolique en inventant de nouvelles règles ou bien en composant avec celles déjà existantes, en jouant avec elles. Exemple : les musiciens ont non seulement toujours su jouer avec des règles existantes (Beethoven et Bach), ou du jazz. Kant définit le génie « comme le don ou le talent de donner de nouvelles règles à l’art ». (Invention du clair/obscur par De Vinci) Une règle n’entrave pas la liberté mais l’inspire : sans le solfège le musicien ne pourrait pas progresser dans son art,

ensemble de principes éthiques premiers et généraux. Un petit nombre de normes qui ont pour principaux destinataires des législateurs. Ceux-ci promulguent la loi. Les sujets sont tenus d’y obéir, même si les lois leur paraissent injustes. Pour Kant, le droit naturel fournit les préceptes de la droite raison que le droit positif doit appliquer. Le droit naturel est péremptoire, prescriptif. Le droit positif l’applique et au besoin punit : le droit positif est provisoire. Nous y reviendrons plus

1 Un concept moral Autrui n’est pas seulement l’autre On ne doit pas confondre « autrui » avec ce que désigne, plus simplement, « l’autre ». Les deux termes se réfèrent à la présence d’une altérité, que la philosophie classique a eu beaucoup de mal à penser : pour les Grecs, les autres (non-Grecs) ne sont que des « barbares » (non authentiquement humains). La prétention ultérieure du christianisme à être la seule vraie religion a freiné la reconnaissance de l’humanité non chrétienne. Ambiguïté

la pensée elle-même n'est qu'un phénomène. Toute la philosophie de Kant consiste dans la distinction du phénomène et du noumène. Le phénomène est ce qui nous apparaît, c.à.d. la représentation que nous nous faisons des choses. Le noumène est la chose en soi, inaccessible à notre connaissance, qui n'atteint jamais que le phénomène. Or, Schopenhauer déclare que la grande découverte de sa vie est celle de la chose en soi. Kant ne l'a pas trouvée parce qu'il la cherchait en dehors de lui; Schopenhauer

intérieure 9 B. La liberté de vouloir 9 1. La liberté des Stoïciens 9 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) 10 C. La liberté de penser 11 1. L’évidence de la liberté intérieure (Descartes) 11 2. La libération par la raison (Spinoza) 11 3. Liberté de penser et liberté d’expression (Kant) 12 4. La liberté de penser : un fardeau bien pénible (Kant) 12 D. L’aliénation 13 1. L’inconscient (Freud) 13 2. L’aliénation économique et sociale (Marx) 13 3. La version existentialiste