Kant Tu Dois Donc Tu Peux

Le terme corrélatif du devoir = le droit. Droit (moral) et devoir sont étroitement liés. Le droit suppose le devoir, qui prime sur lui : pour que nos droits soient respectés, il faut nécessairement respecter le devoir et si je peux revendiquer des droits, c’est parce que je suis un être doté de devoirs au sein de la communauté. Nous avons d’abord des devoirs envers nous-même. « Un droit qui n’est pas reconnu et auquel je ne me sens pas obligé par devoir serait totalement inefficace »

l’autre est l’alternative irréductible et indécidable devant laquelle l’autre me place : soit je reconnais son altérité, au risque de perdre le semblable, soit je le reconnais comme mon semblable, au risque de lisser ses différences. D’une part donc, il faut d’abord s’intéresser non pas au postulat abstrait qu’on peut faire sur l’humanité comme genre, mais sur le geste concret, immédiat et naturel, qu’on éprouve à l’égard d’un autre. D’autre part, ne pas oublier que réfléchir sur autrui, en tant

la connaissance de soi, tout comme la connaissance des objets, est dépendante de l’espace et du temps. Le problème que soulève Kant ici est celui du paradoxe des deux « Moi ». Ainsi, nous aborderons le rôle de l’imagination pour ensuite expliquer ce paradoxe. Enfin, la réfutation de l’idéalisme clôturera notre commentaire. Dans l’ Esthétique transcendantale, Kant, qui isole les éléments de la sensibilité, explique que notre esprit possède deux sens, le sens externe et le sens interne. Le

libre pour signifier qu’elle ne rencontre aucune limite et on va opposer l’homme libre au prisonnier ou à l’esclave pour désigner celui qui peut circuler à sa guise, celui qui n’est pas enfermé ou soumis à une autre personne. La liberté se caractérise donc avant tout par une absence de limites. On va alors, dans cette perspective, aisément assimiler la liberté à la spontanéité. Une réaction spontanée est ainsi immédiate qui naît d’elle-même et qui ne rencontrerait aucune limite. C’est ainsi qu’on considère

printemps, ni non plus un seul jour ». Cette phrase, devenue proverbiale, signifie que le bonheur n'est pas l'affaire d'un instant ; il doit, s'il est véritable, s'inscrire dans la durée. L'ambition des grandes écoles de la philosophie antique, c'est donc de permettre à l'homme d'accéder à la vie heureuse : la recherche d'un bonheur durable sera l'objet de cette partie de la philosophie qu'on nomme l'éthique. 2. En quel sens le bonheur et le devoir seraient-ils compatibles ? Aristote aussi bien que

tout, la Révélation est pour Dieu l'évidence même. Mais si c'est Dieu lui-même qui a mis la raison en l'homme, la religion ne peut pas nous commander d'en suspendre l'usage : ce serait aller à l'encontre de la bonté des œuvres de Dieu. Le croyant doit donc faire usage de sa raison, tout en reconnaissant qu'elle est limitée et qu'elle ne peut pas tout comprendre. 2. Il faut démontrer autant que faire se peut les articles de la foi Le croyant devra par conséquent chercher à démontrer ce qui est démontrable

des conditions intérieures et extérieures. Le Bonheur, c’est l’état de l’individu qui atteint la plénitude et la coincidence avec lui-meme et avec le monde. Le bonheur est lié au temps : il est censé ne pas être pour le présent : je le pose donc comme accessible mais impossible pour l’instant. Si je dis que quelque chose est inaccessible, ça veut dire que quelque part je le pose, c’est une existence conceptuelle. -d’après Pascal, on éprouve le bonheur comme n ‘étant jamais

l'état de chose, mais un nombre indéfini <=> réalité se présente toujours pour nous au départ comme une forme concrète, une totalité de déterminations des choses liées les unes aux autres mais on ne sait pas comment. Si je prends un verre, je peux isoler sa transparence, le verre... L'état de chose = un composé, un concret. Mais c'est aussi un complexe (composé =/= complexe) pluralité des déterminations, chacune étant affectées par une logique propre mais en interférence avec les autres détermination

morale aux mœurs, aux manières d'être, qu'est-ce que cela nous dit sur la morale? Les mœurs, (usages et coutumes, pratiques sociales, culturelles) on en rencontre autant qu'il y a de culture, les mœurs sont bien relatives à une culture. Cela laisserai donc à penser que la morale serai relative également. Cette idée que si j'appréhende la morale par les mœurs, la morale est relative. Il faut aussi mettre en évidence les risques d'une telle interprétation, si je suis dans une conception relative de la

« tu dois » ? Introduction « Être autorisé » signifie généralement : « avoir la permission », et celle-ci émane normalement d’une autorité qui dispense cette autorisation. Il paraît donc paradoxal de demander l’autorisation d’accéder à la position d’autorité de celui qui dit « tu dois », et ceci de manière fondée. On peut toutefois donner un autre sens à la question posée : « qui » (ou : quelle instance, quel sujet ?) possède l’autorité qui lui permet (l’« autorise ») à me dire « tu dois » ? Ou