Keiretsu

comportement du consommateur et à l’environnement local Le consommateur et ses caractéristiques doivent être considérés. La culture se traduit surtout sur le plan des modes de relations entre membres des circuits de distribution. Ainsi, dans le cas des keiretsus de la distribution au Japon, "les liens entre détaillants, semigrossistes et grossistes sont très forts et entretenus par des liens a la fois amicaux et financiers, appuyés sur des systèmes de faveurs réciproques qui rendent le système japonais de

Les firmes sont très puissantes et souvent en tête du marché mondial. Les investissements dans la recherchedéveloppement ont débuté après la phase dite de « haute croissance » grâce à la coopération entre l’État et les firmes privées (les puissants keiretsu), avec le soutien du MITI. Dès la fin des années 1970, le retard technologique du Japon sur les États-Unis était comblé. Ce développement des hautes techno-logies s’est accompagné de recompositions spatiales dans le cadre d’un plan « Technopolis

Paris. Buckley R. (1967), Sociology and modern system theory, Englewood Cliffs, Prentice Hall, p.50. Maturana H., Varela F. (1980), Autopoiesis and cognition : the realization of the living, London, Reidl. Loulmet L. (1998), "Le modèle japonais des Keiretsu en question : l’invariance des principes de Kechidi M. (1995),op.cit. coordination", Thèse de Doctorat en Sciences Économiques, Toulouse. 5 76 3) Système ouvert et contrôle de l'environnement Jusqu’à ce que la distinction entre systèmes ouverts

|concentration verticale. Il existe un dème type de processus : la concentration conglomérale qui désigne l'intégration d'activités | | | |disparates dans un but purement financier ou de réduction des risques (ex conglomérats US ou japonais : les keiretsu : réseaux | | | |informels de solidarité inter-entreprises, par le biais de prise de participation mutuelles et en cascades notamment dans les | | | |entreprises de sous-traitance, qui remplacent les anciens trusts familiaux (Zaibatsu)

avantages compétitifs dans la distribution, la vente ou ailleurs. * Une nouvelle génération de concurrents très agressifs est en train d'émerger. Grâce aux subventions publiques ou à la création de grandes alliances (comme, au Japon, les « keiretsu » et les associations informelles comparables aux conglomérats « zaibatsu » de l'avant-guerre), des entreprises réussissent à se constituer des ressources financières importantes qu'elles utilisent pour attaquer sur le front de la concurrence. Nombre

parlera de concentration verticale. Il existe un dème type de processus : la concentration conglomérale qui désigne l'intégration d'activités disparates dans un but purement financier ou de réduction des risques (ex conglomérats US ou japonais : les keiretsu : réseaux informels de solidarité inter-entreprises, par le biais de prise de participation mutuelles et en cascades notamment dans les entreprises de sous-traitance, qui remplacent les anciens trusts familiaux (Zaibatsu) démantelés en 1946,  aboutissent

du modèle japonais peuvent être mis en exergue : une économie dualiste, l’harmonie sociale et une osmose entre pouvoirs publics et milieux industriels et financiers. Une grande complémentarité se dégage entre d’un côté de puissants groupes (les keiretsus, résurgence des zaïbatus) qui orientent l’accumulation du capital vers des industries d’avenir et de l’autre un secteur de petites entreprises sous-traitantes mais juridiquement indépendantes qui offrent une flexibilité pour absorber des surplus

face à ces consommateurs étrangers. L’article révèle, à partir de l’exemple du salon international tokyoïte de l’automobile, la faible attractivité du marché japonais en comparaison de celui des puissances émergentes. Mais le Japon et ses grands keiretsu misent sur leur capacité d’innovation, notamment dans la perspective d’un boom des « voitures propres ». 68 L'Asie orientale L'Asie orientale 69 © rue des écoles, 2011-2012. Reproduction, diffusion et communication interdites sans

Rank Xerox apprend par sa filiale commune avec Fuji, Fuji-Xerox, que l’une des sources d’inspiration des entreprises japonaises est l’échange sur les « best practices » qui ont lieu entre entreprises d’activités différentes appartenant au même « keiretsu ». Rank Xerox décide alors de se comparer aux meilleures entreprises dans ses différentes fonctions ou métiers. Elle « benchmarque », pour la logistique, L.L. Bean, distributeur d’articles de sport et VPCiste, Toyota pour le pliage des tôles, American

Rank Xerox apprend par sa filiale commune avec Fuji, Fuji-Xerox, que l’une des sources d’inspiration des entreprises japonaises est l’échange sur les « best practices » qui ont lieu entre entreprises d’activités différentes appartenant au même « keiretsu ». Rank Xerox décide alors de se comparer aux meilleures entreprises dans ses différentes fonctions ou métiers. Elle « benchmarque », pour la logistique, L.L. Bean, distributeur d’articles de sport et VPCiste, Toyota pour le pliage des tôles, American