Kerbrat Orecchioni

dérision toute sa vie quotidienne et ce qu’elle comporte de problèmes. Notons que la dérision est proche de l’ironie selon Dominique Maingueneau qui s’appuie sur la définition de Catherine Kerbrat-Orecchioni selon laquelle, elle est une « contradiction entre deux faits contigus ». Toujours selon C. Orecchioni : « l’ironie consiste à dire en une raillerie, ou plaisante ou sérieuse, le contraire de ce qu’on pense, ou de ce qu’on veut faire penser ». Tout cela rejoint les propos de Jean-Price Mars quand

permet d’exprimer des positions “non-conformes”, et constitue ainsi un garant du renouvellement intellectuel et du pluralisme démocratique. On peut prendre sur ce point une position de principe, selon qu’on appartient au camp de ceux que Kerbrat-Orecchioni (1992 : 150) appelle es “optimistes” de la communication (c’est la volonté de coopération qui l’emporte, il y a dans toute communication une préférence pour l’accord, qui se manifeste dans les enchaînements, la gestion des tours de parole, de

l’isotopie se restreignait à la sémantique lorsque A. J. Greimas l’a utilisé pour la première fois en 1966 dans Sémantique structurale mais la notion s’est étendue à d’autres domaines par la suite (François Rastier, Michel Arrivé ou Catherine Kerbrat-Orecchioni). » (Ibid.) 135 Michel Zumkir, Op. cit., pp. 14-15. 48 « Mon proverbe favori a toujours été : Pour vivre heureux, vivons, cachés. »136 (CA, p. 15) Et comme sa sœur, Juliette, dit : « Tous les personnages d’Amélie sont à rapprocher d’elle

moindre succès des griffes prestigieuses pour en proposer des adaptations bon marché. »45 De ce fait, étudier la stratégie de captation de l’enseigne ZARA permet de rebondir sur les marques de luxes de mêmes que les marques intermédiaires sur 44 Kerbrat-Orecchioni C., L’énonciation, Presses universitaires de Lyon, 1972, cité par J. Fontanille, op. cit., p.35. 32 lesquelles elle s’inspire. Si le géant Suédois (H&M) de l’habillement, numéro deux mondial des vendeurs de vêtements, juste après l’Espagnole

cognitivo-langagier, en observant tout particulièrement la syntaxe dans les énoncés de l’enfant, à partir d’interactions verbales avec un adulte en situations de dialogues spontanés. Cette approche s’appuie sur les avancées du courant interactionniste (Kerbrat-Orecchioni, 1999), ainsi que sur les recherches sur le français parlé et écrit (Blanche-Benveniste, 1997), qui éclairent l’analyse du langage adressé à l’enfant et le fonctionnement des interactions verbales. En effet, ces processus d’élaboration sont

6 ; vous aviez honte de dire l.10, en répondant même hier à mes reproches… vous sembliez …l.7/8, vous fîtes entrer dans vos justifications l .12, tâchez de me persuader…. l.31). Donnée comme acte de langage prioritaire (voir La Question, C. Kerbrat-Orecchioni), l’interrogation figure en bonne part dans l’extrait. L’intérêt de l’enchaînement de fausses questions ou interrogations rhétoriques (l.1 à 7) consiste à fermer toute possibilité d’échange et à sur-asserter les récriminations. Celles-ci en

2001 - FONTANIER Pierre, Les figures du discours, Paris, Flammarion, 1969 - FOYARD Jean, Stylistique et genres littéraires, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 1991 - GRESSOT Marcel, Le style et ses techniques, Paris, P.U.F., 1974 - KERBRAT-ORECCHIONI Catherine, La connotation, Presses Universitaires de Lyon, 1977 - KRISTEVA Julia, La révolution du langage poétique, Paris, Gallimard, 1974 - LEGUERNE Michel, Sémantique de la métaphore et de la métonymie, Paris, Larousse Université, 1973

réelle des managers et des salariés dans leurs différents contextes.  Nous souhaitons également intégrer dans notre programme de recherche les apports de la psychologie cognitive – mindfullness1, présence2 –, de la linguistique des interactions (Kerbrat-Orecchioni, 2008) et de la psychologie sociale de la communication et des actes de parole (par ex. Chabrol, Radu, 2010) ou des approches plus empiriques issues de l’urbanisme telles que le community planning (Wates, 2000). En effet nous pensons que certains

Kalinowski G. (1983) Deux espèces de sémantique pour la logique modale, in J. David, G. Kleiber (éds.), La notion sémantico-logique de modalité, Actes du colloque international de linguistique de Metz (1981), Paris, Klincksieck, pp. 25-39. Kerbrat-Orecchioni C. (1980/1997) L’énonciation. De la subjectivité dans le langage, Paris, Armand Colin. Kleiber G. (1988) Prototype, stéréotype : un air de famille ?, DRLAV, 38, pp. 1-61. 266 — (1990) La sémantique du prototype. Catégories et sens lexical