Kerbrat Orecchioni

répartition tripartite mentionnée ci-dessous. Aussi, soit que le procès coïncide avec le moment de l’énonciation, soit il est situé par rapport à un point dans le passé ou dans l’avenir. Ces trois temps dits temps « absolus » sont appelés par KERBRAT ORECCHIONI des « temps déictiques », l’organisation du temps respectant une sorte de symétrie. Le présent représente l’axe à partir duquel sont organisés les temps. On fait correspondre les procès antérieurs au moment de l’énonciation aux temps du passé

langage -Austin : Quand dire c’est faire -Searle : La théorie des actes de langage 3- Pragmatique linguistique L’implicature =>Grice : Logique et conversation =>Alain Berrendonner : L’ironie et quelque figure de style 4-L’interrogation : kerbrat Orecchioni Introduction générale à la pragmatique linguistique : La pragmatique linguistique est une discipline qui consiste à étudier le sens en relation avec le contexte. Le sens n’est plus une entité phrastique mais il est au contraire une donnée

L'ironie Plusieurs penseurs ont traité de l'ironie et ont de ce fait contribué à établir les fondements du concept. Ainsi, pour Kierkegaard, l'ironie est une figure « reconnaissable à ce qu'elle exprime le contraire de ce que l'on pense ». Kerbrat Orecchioni va dans le même sens, « ironiser, c'est dire le contraire de ce que l'on veut faire entendre ». Freud, lui, est plus catégorique et impose une limite: « L'ironie ne comporte aucune autre technique que la représentation par le

11-13 mars 2009 Université Toulouse II-Le Mirail / Laboratoire Jacques-Lordat Appel à communications Conférenciers invités : Bernard Combettes (Université Nancy II), Michel Fayol (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand), Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lyon II), Georges Kleiber (Université Marc Bloch Strasbourg), Jean-Luc Nespoulous (Université Toulouse II), Daniel Véronique (Université Aix-Marseille I). Comité scientifique : Michel Billières (Université Toulouse II), Peter

client, d’une part, et d’autre part, à montrer que l’entreprise en fait bon usage. De ce point de vue, le client devient un « actif » (Mansencal, Meurot, Michel 2005 :13) : il est à l’origine de la mise en œuvre de « mécanismes adaptatifs » (Kerbrat-Orecchioni 2005 : 21) dont le discours tenu par l’entreprise va porter des traces suffisamment manifestes. L’offre, en tant qu’elle est ciblée et résulte d’un examen du profil de la cliente, est un objet déjà négocié et construit comme tel par le scripteur

d’influencer l’autre en quelque manière" (p.242). Chez Jaubert (1990), c'est "du langage en situation" (p.22). Selon Widdowson, c’est "l’utilisation d’énoncés en combinaison pour l’accomplissement d’actes sociaux" (dans Kramsch, 1984, p.10). Avec Kerbrat-Orecchioni, il s’agit de "langage mis en action" (dans Bougnoux, 1993, p.219), tandis que du point de vue de Maingueneau (1976), "le discours n’est pas un objet concret offert à l’intuition, mais le résultat d’une construction (…), le résultat de l’articulation

interaction; on entend toute l’interaction qui se produit en une occasion quelconque quand les membres de l’ensemble donnée se trouve en présence continue les uns des autres ; le terme˝ rencontre˝ pouvant aussi convenir. » 3 En revanche, C. Kerbrat Orecchioni confirme que l‟interaction verbale ne signifie « rencontre ». Elle justifie sa confirmation que toute rencontre contient plusieurs interactions verbales, aussi que le terme interaction est plus vague que rencontre. Il 3 Goffman cité in

commentaires, qu’ils soient ou non spontanés19, permettent de formuler ce que C. Kerbrat-Orecchioni20 appelle le « contenu intentionnel suggéré latent » présent dans les séquences ironiques. Prenons Boire ou conduire, il faut choisir en exemple. Lorsque les locuteurs précisent les circonstances dans lesquelles ils sont susceptibles d’employer 18. Cette définition est celle du Petit Robert, citée et reprise par KERBRAT-ORECCHIONI, 1977. 19. En effet, si aucune connotation n’émerge dans la réponse à la

(réexamen) in Le Dire et le dit, Paris, Minuit, 1987, p. 33-46; le texte est reproduit dans: Vlad Alexandrescu, Pragmatique et Théorie de l’énonciation. Choix de textes, Bucureşti, Editura UniversităŃii din Bucureşti, 2001, pp. 476-485 2. C. Kerbrat-Orecchioni, L’Implicite, Paris, Éditions Armand Colin, 1986, pp. 19-39 StudenŃii vor alege 2 din cele 5 pachete de teme. 4 

ellemême est un état subjectif, intimement lié au moi qui veut en faire un instrument objectif de poéticité. Autrement dit, il n’y a pas vraiment de discours poétique impersonnel, étant donné « l’omniprésence de la subjectivité langagière » (Kerbrat-Orecchioni, 1980, 147). L’intention même d’impersonnalité est une expression du moi. La symétrie énonciative se manifeste dans l’univers textuel poétique par la présence explicite de la figure de l’énonciataire, image du lecteur abstrait. Interlocuteur