L Affirmation De L Absolutisme

c'est l'idée de la mouvance, idée selon laquelle les seigneurs féodaux ne font que se partager un morceau de territoire du roi ; le roi ne peut tenir de personne, il ne peut prêter d'hommages ou tenir un fief d'un quelconque roi. Malgré cette affirmation théorique et que l'on place le roi au sommet de la hiérarchie féodale, ce dernier n'exerce pas une autorité politique aussi grande que le système le laisse penser. À cette époque, il n'exerce pas d'autorité politique réelle sur la base de la base

_essaie sur le gouvernement civil. _ Si on avait a résumé l’enseignement politique de Locke : “tout gouvernement a des pouvoirs limités et il n’existe que par le consentement des gouvernés“ “tout les hommes naissent libres“ : cette affirmation de la liberté dès la naissance c’est le principe sur lequel s’appuie Locke pour construire sa doctrine politique. En même temps, le concept de liberté va aussi se substituer à l’absolutisme. Pour autant, Hobbes a était le premier des contractualistes

et non plus de la loi. De même que chez les Grecs, il y avait une tendance à diviniser la loi, les romains divinisent le titulaire de l'autorité. Pour eux, une telle autorité absolue d'un homme sur tous les autres ne saurait être humaine. Cet absolutisme au profit d'un pouvoir monarchique fait disparaître la variété des régimes politiques des différentes cités. Cela fait disparaître dans le même temps tout débat politique car le peuple admet l'idée que dans un grand Etat, le régime monarchique est

tyrannie, un sens discrétionnaire, sens qui est totalement absent de la langue au temps de Jean Bodin. Parmi ces auteurs du XIX° siècle, Louis de Bonald est celui qui propose une définition assez claire, assez satisfaisante de la distinction entre absolutisme et tyrannie : « Le pouvoir absolu est un pouvoir indépendant des hommes sur lequel il s’exerce, un pouvoir arbitraire est un pouvoir indépendant des lois en vertu desquelles il s’exerce ». Pour Jean Bodin, la monarchie absolue doit donc se présenter

essentiel est la politique. Disons plutôt que c'est un certain discours sur le débat politique qui a changé de statut et qui est devenu une dynamique non plus entre instances sociales mais entre volontés. Est-ce à dire que le marxisme, en-deçà de son affirmation comme science, est devenu une morale ? (On ne saurait trop dire s'il se confirme par là dans ce qu'il a souvent été dans la pratique : une morale doctrinaire). Il semble en tout cas que le vocabulaire marxiste et pré-marxiste fait un retour, cette

interprétation de ses ordonnances et édits. La pratique a été reprise temporairement, au lendemain de la révolution française (de 1790 à l an VIII), au profit du Parlement qui bénéficiait du référé législatif. Ce procédé reposait sur le postulat de l absolutisme de la loi, mais présentait des inconvénients majeurs. Le juge ne pouvant interpréter la loi et devant en référer au Parlement à chaque litige, les procédures étaient ralenties. En outre, cette pratique était peu respectueuse de la séparation des

temporel et spirituel La relation entre les 2 ne se pose pratiquement pas : la religion fait donc entièrement partie de la cité. Le religieux permet de faire un lien social. Evénement fondateur de séparation entre religion et Etat : le Christ : affirmation par celui de la séparation des ces 2 avec épisode de l’impôt à César. Saint Paul n’est pas d’accord : il dit que tout pouvoir vient de dieu car il est très préoccupé par la manière dont ces membres vont pouvoir vivre à travers le pouvoir politique

haut degré de puissance publique qui appartienne à l’Etat ». Donc cette souveraineté doit être parfaite et indivisible. Cette qualité, indivisible, s’opposait aux idées issues d’Aristote, ces idées qui portaient sur le Gouvernement mixte. Ces affirmations de ces théoriciens ne sont pas de simples notions abstraites. Au contraire, au 16ème et 17ème s, elle recouvre une force concrète énorme. Dès lors, il est possible de décliner la souveraineté en points : * La souveraineté est puissance publique

devant, au premier plan est valorisé le peuple rural (au centre, un vigneron ; à droite, un laboureur et un pécheur). Cette représentation existe depuis le Moyen âge et est bien montrée par Georges Duby. Au 16ème siècle, il y a une précision et une affirmation théorique de ce modèle d’ordre. On essaye de justifier ce modèle fondamentalement inégal. On affirme la frontière entre les nobles et les non-nobles (les roturiers). Le noble combat et a le devoir de servir le roi. Il a alors des privilèges : fiscal

commerce, artisanat, proto-industrialisation, « bourgeoisie » (proto-capitalisme pour certains historiens ; vs système féodal)  Politique(s) - Emergence des Etats modernes, centralisation (vs fragmentation au Moyen-Âge) administrative (absolutisme vs féodalisme).  Culturelles/Epistémologiques - Rupture de la Respublica cristiana, redécouverte des textes antiques. Ce n’est plus qui offre l’unique interprétation des textes. Il y a l’émergence de systèmes de connaissance indépendants