L Ambition Balzacienne

le bonheur. Au XIXe, le solitaire est un être déchiré et la conscience de soi est la conscience d’une incomplétude. On assiste à un divorce de l’homme à l’homme. Dans les récits on voit apparaître le futur sujet lyrique de la poésie, celui qui ambitionne par autrui, qui part de données autobiographiques (René, Adolphe) et circonstancielles pour faire apparaître ce qu’il y a de semblable dans le cœur du lecteur. Dans le chapitre IV d’Adolphe, les envolées exclamatives sont résolument lyriques. René

parti de ce qui nous entoure, de notre environnement, et est emprunt du contexte dans lequel on évolue. Le réalisme a pour volonté de nous faire voir le monde tel qu’il est, tel qu’il nous apparait. Le souci du détail, les longues descriptions balzaciennes (description de la pension Vauquer), soulignent la volonté de l’artiste de se faire peintre du monde qui l’environne. Zola, par exemple, cherche à recréer dans L’assommoir, la société ouvrière : il s’agit dit-il : « [du] premier roman sur le peuple

auteur sont tous les deux des hommes à femmes. La réussite de l’un aurait été impossible sans elles mais tous deux ont le même rapport aux femmes et leur virilité est mise en avant au détriment de leur sensibilité. Ils sont donc animés par la même ambition de réussite et de séduction mais les similitudes ne se limitent pas à ces deux traits communs, leur unicité prend forme lorsque Duroy se met à la rédaction d’articles sur l’Algérie, lorsqu’il se retrouve à Cannes auprès de Mme Forestier où l’Esterel

auteur sont tous les deux des hommes à femmes. La réussite de l’un aurait été impossible sans elles mais tous deux ont le même rapport aux femmes et leur virilité est mise en avant au détriment de leur sensibilité. Ils sont donc animés par la même ambition de réussite et de séduction mais les similitudes ne se limitent pas à ces deux traits communs, leur unicité prend forme lorsque Duroy se met à la rédaction d’articles sur l’Algérie, lorsqu’il se retrouve à Cannes auprès de Mme Forestier où l’Esterel

fois écrivain Zola avait toujours, le Manifeste nous le dit, ces préoccupations monétaires. Zola a connu la misère et L'Assommoir, du jour| | |au lendemain, lui avait donné les moyens d'acheter sa villa de Médan. Il avait aussi des ambitions de chef d'école, propageant un naturalisme | | |scientifique, largement basé sur la philosophie positiviste, que ne partageaient pas tous les naturalistes, loin s'en faut. | | | 

Car le Paris d’aujourd’hui est déjà un grand musée du XIXe siècle à ciel ouvert, pour peu que vous sachiez le regarder avec attention et avec intelligence, Et notre équipe pédagogique a défini à votre intention deux ambitions pour ce semestre, liées à ce cours. Notre première ambition, c’est que vous vous appropriez Paris, le grand Paris, l’agglomération et la capitale, c’est-à-dire la ville où vous étudiez et où vous vivez, comme votre bien propre, que vous la fassiez vôtre, que vous la connaissiez

fer, apparition du syndicalisme moderne, etc.). Cet ensemble de romans marque le triomphe du mouvement littéraire appelé naturalisme, dont Zola est avec Edmond et Jules de Goncourt, puis Guy de Maupassant, le principal représentant. Influence balzacienne Émile Zola a été très profondément marqué par la découverte de la profondeur de l'œuvre d'Honoré de Balzac, vers 1865, sous l'influence d'Hippolyte Taine. Il conçoit ainsi le cycle des Rougon-Macquart, tout en tenant à se distinguer de son prédécesseur :

nouveaux. C’est donc à la fin de 1897 que le jeune Maurice saute de son compartiment de troisième classe sur les trottoirs de Paris. Le serment de Rastignac, « À nous deux Paris », résonne dans son cœur. Il se voit déjà dans la peau de l’ambitieux Balzacien défiant la ville des hauteurs du Père Lachaize. En venant de province à Paris, Maurice Magre croit en un avenir meilleur. Il croit à la bonté, à la pitié et à l’amour. Il s’adresse à sa muse blottie dans son encrier et pleure sur le sacrifice nocturne

révéler ses pensées, en somme d'organiser un portrait détaillé de l’individu. Le personnage peut être solidement campé dans un corps avec ses traits physiques caractéristiques, susceptibles de suggérer des traits psychologiques comme les personnages Balzaciens de la Comédie Humaine, tel Vautrin ou Rastignac. D’autre part, pour élever un plan moral le romancier s’attache à l'expression des sentiments, s'intéresse à leurs manifestations extérieures (larmes, sourires, gestes significatifs). L’état d’esprit

que comme cela. Dans le roman, ce hasard est toujours providentiel, puisque le romancier l'a agencé selon ses desseins, dans la voie qu'il entend faire suivre à ses personnages pour aller au bout d'eux-mêmes. - la permanence des passions et des ambitions, quelles que soient l'usure et les vicissitudes du temps, est tout aussi remarquable chez les personnages de romans. Le héros peut être défini par un vice implacable (l'avarice du Père Grandet), par une passion (la musique pour le Jean-Christophe