L'Âme du mal

La poésie est l’art du langage qui explore et utilise toutes les ressources possibles pour exprimer des sentiments et diverses émotions. Dans l’œuvre de Baudelaire, Les Fleurs du Mal , la poésie est souvent associée à des sentiments mélancoliques ou de désespoir qu’il nomme le « spleen ». Pourtant la poésie peut aussi être utilisée comme outil de consolation au malheur du poète. La consolation permet de soulager la douleur ou d’apporter du réconfort à une peine

fondateur de religion. Ses disciples, les orphéotélestes, prenant le bâton de pèlerin, vont enseigner aux populations le mysticisme, l’ascétisme, et l’idée révolutionnaire de rédemption, d’ascendance divine et de la chute de l’homme, de migration de l’âme. L'orphisme > L’orphisme est un mouvement religieux qui s’est développé en Grèce à partir du sixième siècle avant JC. Il a été instauré par Orphée, qui aurait vécu avant Homère. Orphée est souvent décrit comme le maître des incantations ou

l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. Il soutient que tout ce qui est se compose d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une entité spirituelle. Le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur. Épicure considère que la sensation est à l'origine

morale : l'approche de La Rochefoucauld.   (a) Qu'est-ce qu'un moraliste ? (b) La démolition du héros : les Maximes de La Rochefoucauld : une déconstruction des vertus héroïques; quelques exemples. 2a. La moralité impossible (c) L'intérêt, l'âme de l'amour-propre. Définitions de l'amour-propre (≠ amour de soi) et de l'intérêt; conséquences concernant la notion d'habileté: elle est présupposée par le projet du moraliste, elle renvoie à un calcul de l'amour-propre ignoré de l'esprit: le coeur

de la retrouver. Par exemple c’est la philosophie qui nous permet de comprendre que la plupart de nos désirs sont inutiles, illimités (insatiables) et nous détournent du bonheur. La philosophie nous délivre des désirs illimités, des maladies de l'âme que sont l'ambition, le désir de pouvoir, de richesse ou de gloire. C'est pourquoi elle rend possible un autre désir nécessaire au bonheur, l'amitié, le partage du bonheur. Le bonheur que procure l’amitié est le plus grand et le désir de l’amitié

autonome selon cette règle. Or vivre, c'est « être un corps » et avoir à penser mon être à partir du corps que je suis. Mais ce corps qui est mien se rebelle et me conduit par son impétuosité en des lieux où s'épanouissent en corolles les fleurs du mal. « C'est le diable qui tient les fils qui nous remuent » dit Baudelaire', et mon corps, comme un pantin désorienté, est le jouet des forces et des désirs. Mon corps m'échappe et ma volonté ne l'habite pas à demeure. Si, comme le dit Augustin, mon corps

concevoir qu’une science aussi importante puisse être connue et maîtrisée par quelqu’un ayant eu un tuteur aussi incompétent. Afin de prouver ses dires, Socrate fait l’analogie suivante : « [Ce public n’est pas capable] d’enseigner ce qui est bien ou mal au jeu du trictrac, qui est pourtant plus simple que la justice. » Alcibiade se défend en disant que le public est un bon mentor puisqu’il lui a appris à parler le grec. Autre argument que Socrate va contrefaire en disant que bien sûr le public est

Du Mysticisme Victor Cousin Ici même, il y a quelques mois, nous avons combattu le scepticisme dans son représentant le plus redoutable [1]. Nous allons aujourd'hui porter nos études sur une autre plaie de l'esprit humain, sur un mal en apparence moins fâcheux que le scepticisme, mais qui, au fond, n'est pas moins dangereux. Il nous importe d'autant plus de rompre ouvertement avec le mysticisme qu'il semble nous toucher de plus près, et que par un air de grandeur il peut séduire plus d'une

Application de ce qui précède à une réalité particulière : l'âme. Cette notion n'a absolument pas, dans l'épicurisme, le sens qu'elle a dans de nombreuses traditions religieuses. Elle n'échappe pas aux principes énoncés plus haut et est donc, pour Épicure, matérielle. Elle n'est pas distincte du corps (≠ tradition chrétienne). C'est “un corps formé de fines particules, disséminé à travers tout le corps, très semblable à un souffle”. L'âme, pour Épicure, est la cause de la sensibilité (la faculté

Inventeur de l’intellectualisme moral (Conviction de Socrate : par un usage correct de son intelligence, de sa raison, chacun peut découvrir comment il doit orienter sa vie). OUVRAGES / D’OÙ VIENT LE MAL De l’ignorance. PROBLEMES – PREOCCUPATIONS Comment doit-on conduire sa vie ? Comment rendre l’âme bonne ? Pour Socrate : réussir sa vie = atteindre une perfection intérieure « eudaimonia » (vie bonne-sereine) Il faut se souvenir de ce que l’on est plutôt de ce que l’on possède ou paraît. DEMARCHE