L Approche Keynésienne

demeure celle dite de la synthèse néo-classique dont les plus illustres représentants sont les prix Nobels John Hicks, qui est avec Alvin Hansen le fondateur de ce courant, Paul Samuelson et Franco Modigliani3. De nos jours la nouvelle économie keynésienne est relativement influente notamment à travers Joseph Stiglitz. À côté de ces écoles plutôt libérales, nous trouvons des écoles plus hétérodoxes tels que le postkeynésianisme plus étatiste ou en France l'économie des conventions. D'une façon générale

permis de lutter contre l’inflation mais n’ont réussi à empêcher ni le chômage de masse, ni le sous emploi, ni la répétition de Krach et de crises, dont la plus récente et la plus grave depuis 1929 est partie des Etats Unis en 2007. I-La théorie keynésienne : du sous emploi à la régulation publique de l’activité. Dossier n°1 A/L’opposition aux néoclassiques. LA CRISE DE 1929 ET L’ERREUR NEOCLASSIQUE A l’époque où Keynes travaille à la rédaction de son œuvre principale (« Théorie générale de l’emploi

o ni parfaitement mobile : par exemple, un individu n’acceptera pas nécessairement de changer de région pour son travail parce qu’il est propriétaire immobilier. Les économistes néo-classiques contemporains, conscients des critiques keynésiennes ont proposé d’autres explications possibles de l’existence d’un marché du travail en déséquilibre durable. Pourquoi des agents économiques peuvent s’entendre sur des salaires différents du salaire d’équilibre, tout en étant rationnels ?  

classiques et critique un systeme abandonné à lui meme. Keynes recentre l’importance de la demande et l’influence de la consommation ainsi que de son interprétation erronée qu’en font les classiques. Nous pouvons nous demander alors si les développements keynésiens sur la consommation sont-ils complémentaires ou contradictoires avec la pensée classique ? Alors qu’elle est la vision de la consommation pour Keynes ? Nous parlerons des facteurs permettant la consommations selon lui. La place de la consommation

années 60. Beaucoup moins compatible avec les marges de manœuvre économique en Europe dès les années 70, l’idée d’un bon policy mix est toujours restée un élément du débat aux États-Unis, avec une grille d’analyse plus complexe et moins directement keynésienne. La politique économique des États-Unis se prête en tout état de cause particulièrement bien à une explication par son policy mix. Les évolutions du budget américain et des taux d’intervention de la Federal Reserve Bank (FED) sur ces toutes dernières

coloniale Affirmation de la bourgeoisie Révolution agricole Apparition : Propriété privé et Salariat Révolution Industrielle Expansion du capitalisme Croissance économique Crises cycliques Changements dans l’ordre international Economie monde Pensée Keynésienne Pensée « libérale » (Libre échange) Pensée (Emergence) 6è-16è : Moyen âge 15è-16è : Marche vers le capitalisme Mercantilisme (bullioniste) 17è : Montée des bourgeoisies Mercantilisme (commercial / Industriel) Pensée Classique

Introduction 3 Approche sémantique de l’économie 5 Des définitions… 5 a) L’économie : science des richesses 5 b) L’économie : analyse des comportements 5 c) L’économie : phénomène d’échange sur un marché 5 Approche historique des théories économiques 6 Antiquité 6 Moyen-Age 6 Epoque Moderne 7 Epoque Contemporaine 7 Approche des théories économiques 8 1. Les théories classiques (1770-1830) 8 A) La doctrine libérale des classiques 9 B) L’analyse classique 11 1. Division du travail 11

marché est un lieu réel ou fictif où se rencontrent une offre et une demande portant sur un bien ou un service. Il existe plusieurs conceptions du rôle de ce marché. Selon les libéraux, le marché devrait entièrement réguler l'économie. Selon une approche keynésienne, le marché s'avère défaillant et l'intervention de l’État serait indispensable à la régulation de l'économie. En effet, bien que certains mécanismes permettent au marché de s’auto-réguler et d'atteindre des situations optimales, il existe néanmoins

la croissance de la production. John Maynard Keynes, quant à lui, envisage l’inflation comme le résultat d’une inadéquation entre l’offre et la demande. Une troisième approche considère que l’inflation ne se déclenchera que s’il se produit une hausse des coûts de production entraînant la spirale prix-salaires. Enfin, ces approches demeurant partielles, une dernière analyse n’envisage plus l’inflation comme un phénomène pathologique ou un dérèglement passager de l’économie, mais au contraire, comme

1) On distingue trois approches dans la science économique : - l’économie comme la science de l’accumulation des richesses ou conception substantive (texte 4 , 7), Xénophon, Aristote (-4 av J-C) Traités sur l’économie dont l'objet est la connaissance et la formulation des lois (« nomos ») permettant d’optimiser l’utilisation des biens d’une maison (« oikos »), considérée comme unité collective de production d'une famille élargie ou d'un clan. La richesse est considérée du point de vue de