L Homme Est Il Perfectible

La raison est présente en chaque homme. Montaigne : "On dit communément que le plus juste partage que nature nous ait fait de ses grâces, c'est celui du sens ; car il n'est aucun qui ne se contente de ce qu'elle lui en a distribué." Essais, L II, chap. 17. La raison est identifiée au bon sens La raison est un concept central de la philosophie cartésienne. La raison est une puissance rationnelle disponible à chaque instant, on peut en user à tout moment, on a la capacité de reconnaître le vrai. Mais

que la religion? Francis Bacon a résumé les relations entre religion et superstition ainsi; «la superstition est à la religion ce que le singe est à l’homme». Il analyse ainsi la superstition comme une religion imparfaite, inachevée et donc perfectible, mais qui néanmoins assure le fondement de ce système de croyances institutionnalisées qu’est la religion. Parallèlement au singe qui est une simple ébauche première de l’homme, mais aussi une caricature inférieure à lui. Par delà cette affirmation

l'homme qui, à l'état de nature, serait isolé par définition, ne pourrait vouloir faire de mal à personne, puisqu'il n'aurait pas de "semblable". Il serait donc "innocent", c'est-à-dire inoffensif. L'homme à l'état de nature n'est pas parfait, mais perfectible. Il est à un degré zéro de développement à partir duquel tout est possible, le meilleur comme le pire. Les qualités naturelles de l'homme peuvent tout autant se dégrader que se développer. Ainsi, la perfectibilité, "cette faculté distinctive et

disposition débouche sur une double démarche: la Déclaration des droits de l'homme et la Déclaration de paix au monde. A. - La Déclaration des droits de l'homme procède d'une vision optimiste de celui-ci. La conviction de Condorcet qu'il est perfectible par l'éducation est partagée par tous les constituants, comme elle l'est à l'étranger notamment par Lessing ou Vico. Pour eux, le progrès de l'homme se conjugue avec celui de l'humanité. C'est à elle que les constituants sont invités à s'adresser

découverte, éloge du savoir, activité de la raison qui impose d'incessantes remises en cause, idéal de juste et de raison qui se heurte aux réalités cruelles de l'histoire, confiance profonde en l'homme soutenue par la conviction qu'il est un être perfectible. « Mérite donc d'être appelé humanisme tout mouvement de notre esprit par lequel nous rejetons les habitudes de pensée, les principes, les enseignements de l'époque immédiatement précédente, à la seule condition que l'esprit, pour se renouveler

justifier que je ne réspecte pas ses règles, mais pour l'améliorer. Ma culture n'est pas ce qui détermine entièrement un homme. Un homme est un homme proprement dit grâce à sa culture certes, mais aussi ses sentiments, sa vision, et surtout ses choix. Les choix d'un homme ne sont pas déterminés par la culture, car eux même peuvent la modifier. Je peux choisir de manger un homme, même si ma culture m'en empêche, j'ai le choix de le faire ou non. Cela pourra, dans un sens, la modifier, l'améliorer ou

différence de l’animal. Le travail provient donc bien de l’homme et non de l’instinct. Il y a un investissement. De ce fait, l’animal n’anticipe pas son travail le fait de manière répétitive, car c’est son instinct qui le pousse. Tandis que l’homme est perfectible dans son travail : il cherche l’amélioration, le développement et la nouveauté. Ce qui l’amène à progresser dans son travail, notion inconnue chez l’animal. Kant dirait aussi dans Réflexions sur l’éducation que par le travail, l’homme échappe à

les traitant également, le fait de ne faire aucune distinction entre les hommes, de les considérer seulement en tant qu’hommes renvoie à la notion d’égalité: tout homme aurait droit à cette dignité par le simple fait d’être un homme. Ce qui amène la question de qu’est ce qui fait d’un homme un homme ? Et même en sachant ce qu’est un homme, ne serait-ce pas de la vanité de sa part de s’accorder une dignité particulière pour cette simple raison ? Et même si cette dignité existe elle pourrait faire une

Pic de la Mirandole (1463-1494) définit la place de l’Homme dans le monde. Perçu de façon optimiste, l’Homme est un être perfectible, harmonieux et qu’il faut éduquer. Il est caractérisé par sa soif de connaissances : L’appétit de savoir. De nombreux textes proposent des modèles d’éducation, privilégiant soit la quantité (Rabelais), soit la qualité (Montaigne). Cet homme idéal se comporte avec mesure dans le respect de Dieu. 2. La réflexion C’est l’acte essentiel de l’Humaniste. Celui-ci

caractéristiques propres à l’espèce. Contrairement à l’animal, l’homme est libre : ses actes ne sont pas guidés par un instinct propre à l’espèce humaine, cette absence de détermination se transforme en perfectibilité. L’homme parce qu’il est libre est perfectible, ses possibilités sont illimitées : elles ne sont pas limitées par l’instinct. L’éducation humaine consiste donc à faire progresser l’être humain. Le but de l’éducation pour Kant est l’autonomie, par opposition à l’hétéronomie (conduite