L Homme Est Il Perfectible

Plan détaillé de Utopie, Thomas More Thomas More (1478-1535), un juriste, historien, philosophe, théologien et homme politique anglais, fut un amis d’Erasme et chancelier au service d’Henry VIII. Il mania les langues anciennes. En 1516, il écrit Utopie qui sera publié après sa mort. Ce récit est composé de deux livres, le 1er livre dresse un tableau négatif de l’Angleterre où il montre tous ses défauts. Dans le 2ème il s’imagine une société autre fondée sur des principes opposés. La capitale

A) L’éducation tient un rôle essentiel. Apprendre, c’est aussi éduquer, ou être éduqué. (L’étymologie de éduquer est « ducare » en latin, signifiant conduire). Erasme a dit « On ne nait pas Homme, on le devient. » Hobbes a dit « Let us make man », soit « faisons l’homme ». L’homme est un être perfectible (thèse de Rousseau), il est capable de progresser. B) Nous n’avons pas qu’une existence immédiate. Il y a une existence en soi, mais aussi une existence pour soi (voir la thèse de Hegel dans

civilisation nous a embarqués. Il faut donc tenter d’être fidèle à notre nature, à ce que nous désirons naturellement et nécessairement. Ne rien vouloir de plus que ce que nous ne pouvons pas ne pas désirer pour vivre et pour rester indépendant et oisif. Cet homme vit dans l’instant et jouit de l’instant. Carpe diem. Il coule des jours heureux, c’est-à-dire tranquilles. Il a tout ce qui lui convient, ne s’étant pas créé de faux besoins. Ce n’est que pour l’homme civilisé, pétri de faux besoins, de besoins culturels

élément qu'il est naturel lorsque celui-ci se trouve à la base de toute chose. La nature est l'origine, le point de départ. Ainsi, nous tenterons dans un premier temps de prouver que l'Homme est un être naturel. Puis, nous montrerons que ce même Homme est aussi un être de culture. Et enfin, nous mettrons en évidence la complémentarité essentielle de ces deux concepts. Tout d'abord, nous pouvons logiquement dire que l'Homme est un être naturel, car celui-ci descend évidemment de l'évolution

son irréversibilité et nous nous perdrions dans le regret et la culpabilité par cette erreur rendue irrémédiable par le temps. Nous passerions notre présent à regretter notre passé. Nous pouvons donc dire que l'Homme est prisonnier du temps. L' Homme peut se perdre dans le temps par le refus de subir ce dernier. Certaines personnes n'acceptent pas la fatalité de la vie, et préfèrent se voiler l'esprit et ignorer le temps qui passe. C'est une espèce de folie, car ces personnes passent à côté de

prédécesseurs, nous transmettons gratuitement à nos successeurs l’ensemble du domaine humain » et ainsi générer la possibilité d’un évolution. Car l’homme est perfectible, il est doté d’une conscience, d’une capacité de réflexion qui le différencie de l’animal. Rousseau lui même le dit, à l’état de nature il n’est pas parfait il est perfectible. L’homme possède cette capacité de se rendre compte qu’il évolue vers quelque chose mieux pour lui et la tradition lui donne les bases pour avancer. Si l’on

suppose de penser. Or, selon Descartes, philosophe Français du 17ème siècle, l’homme est doté d’une âme, « substance pensante », qui le distingue du monde animal, d’où le célèbre « Cogito Ergo Sum », je pense donc je suis, en l’occurrence je suis homme. Les animaux ne disposeraient que d’une conscience primitive, uniquement sensitive, ne permettant pas la pensée au sens auquel nous l’entendons. L’homme agit d’après une volonté, une décision, tandis que l’animal est captif de son intinct. Si la pensée

susceptible de se connaître. Au contraire, un arbre ne se connaît pas misérable (Dans ce texte de Pascal « misérable » signifie mortel). Il effectue ainsi une comparaison entre l'Homme et un arbre en montrant que l'arbre n'a pas les mêmes capacités qu'un Homme. Et que ce dernier a pu dépasser sa condition naturelle de par sa pensée. Puis il montre qu'on est sans valeur, pauvre quand on se connaît (seulement) misérable. Ceci signifie que l'on a pas totalement conscience de notre finitude, on en a une vague

Mirandole affirme ainsi la place de l'homme au centre du monde. Dans cette perspective optimiste, l'homme est vu comme un être perfectible, harmonieux, qu'il faut éduquer. L'importance du corps est réaffirmée. L'être humain est caractérisé par sa soif de connaissances. Les modèles d'éducation sont nombreux, privilégiant soit la quantité (Rabelais), soit la qualité (Montaigne). Cet homme idéal agit avec mesure dans le respect de Dieu. B) L'importance de la réflexion, l'exercice du jugement Les

l'homme qui, à l'état de nature, serait isolé par définition, ne pourrait vouloir faire de mal à personne, puisqu'il n'aurait pas de "semblable". Il serait donc "innocent", c'est-à-dire inoffensif. L'homme à l'état de nature n'est pas parfait, mais perfectible. Il est à un degré zéro de développement à partir duquel tout est possible, le meilleur comme le pire. Les qualités naturelles de l'homme peuvent tout autant se dégrader que se développer. Ainsi, la perfectibilité, "cette faculté distinctive et