L Imagination Folle Du Logis Malebranche

MALEBRANCHE Introduction : Selon Pascal, « l’imagination est la folle du logis ». En effet, ‘l’imagination est la capacité de former des images mentales, nait du corps. Elle empêche ainsi l’homme d’user de sa raison, par les puissances de dérèglement notamment par les perceptions et les sensations. Nicolas Malebranche est né en 1638, d’une famille de parlementaires parisiens. Il étudie la philosophie d’Aristote et la théologie à la Sorbonne. Il est ordonné prêtre en 1664. Cette même année,

est-elle la « folle du logis » ? Folie = dérèglement mentale, trouble de l'esprit – lgage commun → Ig° déraisonnable, irréel, fiction → produits chimères/monstres. « Sommeil raison engendre monstres » Pascal: « cette superbe puissance, ennemie de la raison, et qui se plait à la controler et à la dominer pour montrer cb elle peut en tte ch, a fait une 2nd nature ds l'homme » => ig° inhérente à l'homme mais ennemie de la R DONC cette folle qui se plait à faire la folle (Malebranche) semble incompatible

signifie être victime de son imagination ?» A l’heure d’aujourd’hui, on peut dire que « victime de son imagination » prend tout son sens. De part la situation économique et la condition psychologique des gens, le monde est envahi d’illusions pour ainsi échapper à la réalité et s’en tenir à l’imaginaire, qui est encouragé par le monde virtuel. Afin de mieux cerner le sujet, il faut définir les deux termes de la problématique « que signifie être victime de son imagination ? ». Tout d’abord, le mot

ne se présentait pas explicitement sous la forme d'une question mettant en relation le thème avec une autre notion capitale ou de même valeur philosophique : le terme de puissance fait traditionnellement corps avec celui d'imagination (Pascal, Malebranche), et le mot « incontrôlable » renvoie à une notion, celle de contrôle, dont l'intérêt théorique et l’actualité pratique ne font pas de doute, mais qui était philosophiquement moins familière à la plupart des candidats que celles, connexes, de pouvoir

intéressant. En effet, le rêve se base généralement sur des images que nous avons vécu dernièrement, que ce soit des années ou bien des heures auparavant. Pendant le sommeil, ces images réelles se mêlent au processus d'invention du rêve et produisent une imagination mêlée de réalité mais également d'invention pure. Rêver, c'est inventer, exercer une liberté de l'esprit, comblr un désir qui ne peut être satisfait dans la réalité. L'imagination est appréciée et bien plus confortable que la réalité à subir.

de réussite sociale. (de même dans la morale, le moraliste commet la même erreur). * Etude des temps verbaux v 12 à 21 : On passe du présent « il m’est » ; au futur « le renard sera », « coûtera » ; au passé « il était quand je l’eus » = son imagination n’est pas ancrée dans un temps particulier, elle se projette du présent vers le futur comme pour rendre le rêve réel. * L’utilisation des verbes à l’imparfait puis le passage au style direct (v 8 à22) provoquent une sorte d’effet de retardement

est de bâtir leurs savoirs en se fondant sur les impressions sensibles. 5) La subversion de la raison par l’imagination. Il n’y a peut-être pas de pensée sans images or l’imagination n’est pas une faculté inoffensive. Malebranche l’appelle « la folle du logis » et Pascal l’accuse d’être une « maîtresse d’erreurs et de fausseté ». Elle est une puissance capable de circonvenir les sens, le cœur ou la raison en brouillant la frontière entre le réel et l’imaginaire. Il en est ainsi parce qu’en

directement responsable (texte 2, d’Alain). Il faut donc se demander pourquoi l’imagination fait l’objet d’interprétations à ce point antithétiques. Il apparaît que cette contradiction procède de la nature ambiguë de cette faculté. Le terme « imagination » vient du latin « imago », de « imitari », imiter. Suivant cette étymologie, comme pour le sens commun, l’imagination serait donc la faculté « d’imiter par des images ». Cependant cette approche suscite deux objections majeures. Tout d’abord, le

------------------------------------------------- IMAGE - IMAGINATION - IMAGINAIRE L'image est, en psychologie, une représentation mentale d'objets non présents. L'imagination est, dans la psychologie classique, une activité de l'esprit qui fabrique des combinaisons nouvelles d'images. Pour Sartre (qui nie comme Alain la réalité de l'image mentale, reflet passif du réel) l'imagination, ou fonction imageante, n'est qu'une manière de viser un objet réel : le viser, l'« intentionner » comme n'étant

A – EST-ELLE REVOLTE CONTRE LA RAISON ? 1) Les opposants Platon : Il faut remonter aux Idées. L’image est de l’ordre du sensible Elle est donc illusoire car elle mutile la réalité. Montaigne disait de l’imagination qu’elle était la « folle du logis. » Tout un courant intellectualiste s’oppose à l’imagination accusant son domaine d’être chimérique et donc de s’opposer à la raison. Epictète par exemple la désigne comme une maladie de l’âme. Descartes la lie au corps, d’où qu’elle puisse