L Innommable

livres sur le génocide des juifs - La destruction des juifs d'Europe, Raul Hilberg, 1985/2005, éd. Gallimard/Folio, 2006. résumé du livre Raul Hilberg n'a pas voulu traiter seulement de la dimension éthique de la catastrophe "indicible", "innommable", "passage à la limite de l'humanité", a-t-on répété, le génocide est d'abord-on l'oublie trop souvent- un fait historique. En cela il est justiciable des procédures qu'applique l'historien à ses objets d'étude. La première édition en langue française

les limites et même les contradictions d’une pensée de la créativité collective qui ramène en dernière instance l’institution du social à la production d’un imaginaire radical fondamentalement asocial et ahistorique puisque surgit des profondeurs innommables de l’inconscient. L’idée qui peut ici déranger les sociologues n’est donc pas tant de ramener la créativité à une activité inconsciente que de réduire la praxis à des dimensions purement psychiques primant sur le social. Face à un monde social

selon cette perspective, lorsque, juste avant de tuer Desdemona, Othello se questionne sur la cause de son malheur (« Telle est la cause, telle est la cause, mon âme, / Je n’ose pas la nommer devant vous, chastes étoiles ! » (V, 2, 1-2), cette cause innommable apparaît être justement ce sentiment d’infériorité dû à sa couleur de peau qui a réussi à obscurcir son jugement jusqu’à devenir ce qu’on l’accusait d’être. D’autre part, en adoptant ce discours des autres sur lui-même, Othello perd, petit à petit

« boat ». Néanmoins, le mouvement oscillatoire ou pendulaire demeure aussi celui du berceau. L’écriture se révèle donc, à ce niveau aussi, transformatrice, en ce sens qu’elle substitue au mouvement fondamentalement insoutenable, cause des plus innommables haut-le-cœur, un mouvement plus tranquille dont la vertu principale demeure de permettre l’endormissement du bébé. Mais par quels miracles littéraires, l’auteure parvient-elle à cette transformation positive autrement caractérisable par le terme

inopiné. Antonymes → attendu, prévu. 6) Apocalyptique : qui évoque des catastrophes terribles, des événements épouvantables comme s’il s’agissait de la fin du monde. Ex. : des prévisions apocalyptiques. Synonymes → atroce, dantesque, innommable, inqualifiable, maudit, rebutant, répulsif. Antonymes → adorable, buvable. 7) Aléatoire : incertain, problématique, qui dépend des circonstances ou même du hasard. Ex. : un résultat aléatoire. Synonymes → hypothétique, incertain,

diront l'histoire – ne se comprend pas en tant que tel, comme surgissement d'une violence étrangère à notre nature qui ne peut être qu'en Dieu, qui ne peut être en dehors de l'intelligence supérieure. Ce qui ne peut être, n'a pas de substance est innommable, on s'évertuerait en vain à les saisir par la pensée et les mots. Ils ne sont pas, l'hypothèse de la bonté naturelle exclut d'une certaine façon la possibilité de penser le mal, tout du moins le mal sans l'évidence du bien.   14) Aux sources du

y 6arriver? C’est là que le transfini de Cantor joue son rôle! En général on n’y arrive pas en un nombre fini d’itérations, mais on y parvient toujours en un nombre dénombrable d’itérations, en allant au-delà du nombre transfini ω. Les innommables nombres transfinis de Cantor indexent donc le processus, jusqu’à la vacuité. Et on démontre que cette récurrence transfinie est absolument incon- tournable pour montrer le Grand Théorème de Baire. Le transfini n’a jamais été tellement populaire

se persuade qu'elle sera assez forte pour accomplir ses crimes : véritable entreprise d'autopersuasion par le furor. Cette manœuvre d'autopersuasion aboutit au paradoxe suivant : occidant, non sunt mei; pereant, mei sunt. Le scelus nefas (crime innommable, sacrilège) S'emploie pour désigner un crime extraordinaire (ex. infanticide). Pour les Romains, un homme normal ne commet pas un scelus nefas = crime contre l'humanité, contre l'ordre sacré du monde. Les héros tragiques sont donc des monstres qui

instrument qui sert à battre le blé. Il ne cesse d'ailleurs d'entendre un sifflement aigu, qu'il pense être celui du fléau. La peste est donc incarnée, concrète, alors même que toute l'épidémie est vécue comme une abstraction (parce que monstrueuse, innommable, à mettre à distance sous peine d'y perdre la raison) par Rieux. Elle est même personnifiée, elle est décrite comme agissant, elle est le plus souvent sujet de l'action, elle régit des verbes « +animés »,  « +humains », elle est une menace vivante

jugement droit. L’envers du décor n’était jamais montré dans les deux cas. Seuls des jugements portés par les hauts dignitaires étaient illustré comme étant vrai pour distinguer le bien et le mal. L’image a ainsi été instrumentalisée à des fins innommables et abjectes. CONCLUSION En somme, le monopole de l’image s’entretient en répétant un nombre incalculable de fois certaines scènes… l’opinion publique en est imprégnée, et en vient à prendre le plus souvent ce que l’on veut bien montrer pour