L'Or du diable

trois vieillards était si passionnée que depuis longtemps ils entassaient leur argent pour pouvoir le contempler secrètement. Le vieux monsieur La Bertellière appelait un placement une prodigalité, trouvant de plus gros intérêts dans l’aspect de l’or que dans les bénéfices de l’usure. La ville de Saumur présuma donc la valeur des économies d’après les retenus des biens au soleil. Monsieur Grandet obtint alors le nouveau titre de noblesse que notre manie d’égalité n’effacera jamais : il devint

le chapeau de cérémonie des évêques. - Sur la 2ème image, le même personnage a sur son chapeau des flammes renversées et des diables inoffensifs  il sera excommunié, privé de ses biens et n’aura plus le droit ni de travailler ni de mendier. - La 3ème image représente un long cortège de moines conduisant un condamné dont le chapeau porte des flammes droites et des diables connus. - La 4ème image représente un bûcher pour brûler ce dernier condamné. La fin du § souligne l’inutilité de cette solution

puissants peuvent tout peindre et que leur peinture est toujours assez morale quand elle est tragique et qu’elle donne l’horreur des choses qu’elle retrace. Il n’y a d’immoral que les Impassibles et les Ricaneurs. Or, l’auteur de ceci, qui croit au Diable et à ses influences dans le monde, 5 n’en rit pas, et il ne les raconte aux âmes pures que pour les en épouvanter. Quand on aura lu ces Diaboliques, je ne crois pas qu’il y ait personne en disposition de les recommencer en fait, et toute la moralité

[18/Mur]; être tiré à quatre épingles „être mis avec une élégance impécable” [18/Épingle; 17/64, 211]; faire feu des quatre fers „obtenir des résultats spectaculaires avec des moyens réduits” [17/64, 170]; faire le diable à quatre „faire de bruit/de désordre, chahuter, se démener beaucoup” [18/Diable, Quatre; 17/64, 163, 170]; faire/passer à qqn. les/ses quatre volontés „satisfaire toutes les volontés de qqn. ” [13/Volonté]; manger comme quatre „manger énormément” [13/Quatre; 16/Manger]; marcher à quatre

ces trois vieillards était si passionnée que depuis longtemps ils entassaient leur argent pour pouvoir le contempler secrètement. Le vieux monsieur La Bertellière appelait un placement une prodigalité, trouvant de plus gros intérêts dans l'aspect de l'or que dans les bénéfices de l'usure. La ville de Saumur présuma donc la valeur des économies d'après les revenus des biens au soleil. Monsieur Grandet obtint alors le nouveau titre de noblesse que notre manie d'égalité n'effacera jamais, il devint le

le marbre », ligne 12 ; « plus flamboyants et plus vermeils que n’est le matin », lignes 30-31 ; - superlatifs : « du plus bel arbre que jamais Nature ait pu créer », lignes 12-13 ; « le plus beau pin qui jamais eût grandi sur terre » (l. 25) ; « de l’or le plus fin… » (l. 27). Les images utilisent des comparants qui exaltent le caractère exceptionnel des éléments du paysage (le marbre, le soleil à l’orient…), de même que l’adverbe « jamais », plusieurs fois répété, ainsi que l’adjectif indéfini «

ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre » (Apoc. 12 : 9; Gen. 3 : 1). La tromperie de cet être inique a si bien fonctionné que la plupart des gens ridiculisent l’idée même de l’existence du diable. En revanche, pour les rédacteurs des Saintes Écritures, son existence et son pouvoir étaient réels et sans équivoque. Ils le présentent comme l’influence invisible responsable du mal et des souffrances. L’Apocalypse résume l’impact que le diable a - non seulement sur

tondre un œuf | Practice makes perfect | C'est en forgeant qu'on devient forgeron | Things hardly attained, are long retained | Ce qu'on apprend péniblement, se retient plus longtemps. | An empty brain is the devil's shop | Cervelle inoccupée, le diable y trouve tente dressée | To each his own | Chacun ses goûts | An Englishman's home is his castle. | Charbonnier est maître chez lui | Charity begins at home | Charité bien ordonnée commence par soi-même | Once bitten, twice shy | Chat échaudé

découvrons Saccard dans le premier chapitre dans une situation déplorable et manquant de moyens pour refaire surface. Il rêve alors de « réussir enfin, remettre le talon sur ces gens qui lui tournaient le dos, et lutter de puissance avec ce roi de l’or, et l’abattre peut-être un jour » (Zola p : 43) des objectifs qui allient l’économique et l’affectif, « qui resteraient inaccessibles à un effort directement dirigé vers eux » ( Simmel, p : 243) La suite du récit montre ce personnage en train de réaliser

en plus, signe social de réussite. L’argent, d’étalon d’échange, peut très vite devenir objet de fantasme. De la réalité …. -L’argent désigne le métal argent. L’argent a remplacé le bronze en 211 avant JC, avant que Jules César ne le remplace par l’or. Au Moyen Age, on est passé du métal argent aux pièces de monnaie en argent, puis à toute monnaie métallique, enfin toute monnaie, qu’elle soit métallique ou non (comme un billet de banque par exemple). Par métonymie, l’argent peut désigner la richesse