La Beauté Artistique

Mardi 19 Janvier 2010 Correction du plan détaillé Sujet : « S’il y a une beauté naturelle, rend-t-elle l’art inutile ? » Les notions clés sont : beauté naturelle, art et inutile. La beauté naturelleest innée et non créée. Qu’elle soit ici comprise comme la beauté de la nature ou beauté naturelle d’une personne elle est innée. Elle s’oppose ici à la beauté artistique qui est créée et construite par l’Homme. L’art est à prendre ici au sens de : « activité par laquelle l’Homme

A QUOI RECONNAIT ON UNE ŒUVRE D’ART ? En matière de beauté et de goût, on répète volontiers que des gouts et des couleurs ça ne se discute pas. Le jugement de goût est une affaire personnelle et subjective, « tous les gouts sont dans la nature ». Conséquence : la beauté n'existe pas. Toutefois on reconnait par ailleurs ce qui est et ce qui n’est pas une œuvre d’art grâce à une éventuelle connaissance de la chose mais pas seulement. En effet, reconnaître au sens général est un acte, notamment par

En
mettant
en
commun
ces
quatre
définitions,
on
en
retire
que
l’esthétique
est
un
nom
 féminin,
qui
désigne
une
science,
une
théorie,
ou
bien
encore
une
étude,
dont
les
objets
 peuvent
être
multiples.
Mais
quels
sont
ces
objets
?
 Ceux‐ci
sont
on
nombre
de
cinq
:
 ‐ La
beauté
 ‐ L’art
 ‐ La
nature
 ‐ Le
sentiment
ou
la
sensibilité
:
ce
que
le
spectateur
éprouve
lorsqu’il
est
en
 contact
avec
une
œuvre,
ou
ce
dont
il
se
nourrit
l’artiste
pour
créer,
ou
encore
ce
 qu’il
veut
transmettre,
etc.
 ‐ Le
jugement
d’appréciati

En effet, la diversité des œuvres, de leurs fonctions éventuelles dans la société, des intentions de leurs auteurs, de leurs matériaux, de leur style fait qu’on ne dispose pas de critères objectifs universels évidents pour juger qu’une œuvre est artistique. Même les effets produits par ces œuvres sont très divers. Ces effets à partir desquels on tend à juger une œuvre d’art ne sont d’ailleurs pas exclusifs de l’art : ce peut être l’émotion suscitée par une œuvre qualifiée de romantique, ce peut être

cesse remis en question par l’art contemporain. Dès lors, faut-il admettre que tout peutêtre de l’art ? Pourtant, intuitivement nous sentons bien la différence entre une œuvre d’art et un simple objet. L’art et la nature L’art est-il au service de la beauté naturelle ? L’art doit-il se contenter d’imiter le plus exactement possible la nature ? Son œuvre serait alors une simple reproduction, et non pas une création. Et les productions naturelles seraient toujours des modèles indépassables, inégalables

propre sentiment comme étant la norme de la beauté. Quand le critique est dépourvu de délicatesse, il juge sans aucune distinction, et n'est affecté que par les qualités les plus grossières et les plus tangibles de l'objet - les traits fins passent inaperçus et échappent à sa considération. Là où la pratique ne lui vient pas en aide, son verdict est accompagné de confusion et d'hésitation. Là où il n'a eu recours à aucune comparaison, les beautés les plus frivoles, qui sont telles qu'elles

interrogation sur l’art. Ainsi, il semble qu’au XIXe siècle français, chez Charles Baudelaire, et au XXe siècle québécois, chez Réjean Ducharme, la figure féminine soit intimement liée à la quête artistique du beau. Nous constaterons que la double attitude d’attirance et de résistance chez l’homme par rapport au beau artistique s’applique aussi parallèlement à la femme fatale dans les œuvres étudiées. Dans un premier temps, les Écrits sur l’art de Baudelaire permettront de définir la dualité inhérente à la conception

rectangulaire), alors que l’artiste ne sait pas en avance la forme finale de son travail (il écrit des vers, puis les efface, cherche des nouveaux vers, de nouveaux mots, etc..). C’est petit à petit que l’artiste va trouver une forme à son œuvre artistique. L’art ne vise ni l’agréable (sensation physique et corporelle que l’on ressent quand on mange un fruit par exemple), ni l’utile (par ex un stylo est utile pour écrire), ni le bon (ce qui est accompli par devoir moral comme il est bon de respecter

: « l'homme ajouté à la nature ») mais qui ne vise pas traditionnellement parlant l'utilité ou en tout cas qui est sensé viser une valeur spécifique qui serait le beau. La tradition veut donc que l'art ou les arts désignent une production de la beauté par les oeuvres d'un être conscient. Si cette vision de l'art pouvait être acceptée avant les révolutions contemporaines tels que le cinéma, l'art abstrait ou encore le design ... elle ne semble plus pouvoir l'être depuis les révolutions liées

ferait elle référence à un moyen de juger des productions artistiques, de les qualifier d’œuvre ou même de « chef d’œuvre » ? Mais alors, quelles seraient les fondements de ce jugement esthétique ou encore son origine ? Cependant, en considérant la diversité culturelle qui traduit la diversité des mœurs, comment l’Art serait-il à même de rassembler toutes les opinions vers une définition unique ? Autrement dit, quelles sont les valeurs artistiques sur lesquelles est basé ce jugement ? En effet, ce que