La Beauté La Laideur

La poésie met en valeur la beauté du monde. La poésie peut exprimer la beauté du monde en faisant l’éloge de la femme ou de la nature. Tout d’abord dans plusieurs de ses poèmes Charles Baudelaire exprime la beauté de la femme. Effectivement dans ses poèmes A une passante ou encore A celle qui est trop gaie , Baudelaire décrit souvent les femmes à l’aide de métaphore qui les mettent en valeur ou de champ lexicaux mélioratifs. Il est possible

l'herbe et les floraisons grasses. Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposées! Charles BAUDELAIRE 2 L’œuvre majeure de Charles Baudelaire s’intitule Les Fleurs du mal (1857?). Déjà dans ce titre, Baudelaire indique aux lecteurs, par un oxymore, quelle sera sa posture esthétique : créer la beauté à partir de tout, particulièrement de ce qui ne l’est pas et qui dégoûte les

de six de ses pièces. Le titre Les Fleurs du mal est un oxymore. Il signifie que la beauté peut naître du mal, qu'il peut cultiver quelque chose de bon, c'est de la poésie moderne. C'est une perfection malsaine, comme si l'on avait fait pousser des fleurs sur un sol souillé, perverti. L'artiste nous met donc au courant par le titre de son œuvre, que le sujet principal de son recueil sera un mélange entre beauté et horreur. Ce recueil, divisé en six sections, retrace les émotions, les sentiments

difficile, d’extraire la beauté du mal », citation dans laquelle s’oppose le plaisir et la difficulté mais surtout la beauté, qui plait et suscite l’admiration et le mal, synonyme de nuisance, contraire à la morale. On peut alors se demander comment Baudelaire réalise-t-il son projet d’extraire la beauté du Mal ? En premier lieu, nous analyserons l’alchimie poétique caractéristique des Fleurs du Mal, puis nous évoquerons la difficulté de la mission du poète d’extraire la beauté du mal. Enfin, nous

huître . *L'extérieur d'une huître . -Description concise mais complète : description en référence à un galet, acumulation de comparatifs ; découverte sensorielle (taille, toucher, aspect). -Description extérieure assez négative : quasi laideur de l’huître ; allitération en G, en R ; comparaison avec un galet, à la faveur de ce dernier ; hostilité, adverbe " opiniâtrement " ; oxymore " brillament blanchâtre ", qui insiste sur la dualité de l’huître + ironie, péjoratif. -Si l’observateur

composé du nom propre « Vénus » et de l'adjectif savant, directement issu du grec, « anadyomène », qui signifie « qui sort de l'eau », semble annoncer un poème sérieux et à la gloire de cette Vénus. Le nom de vénus, déesse de l'amour, évoque féminité, beauté. Dans ce titre, Rimbaud propose donc une reprise du motif de la naissance de Vénus, illustrée dès l'Antiquité par nombre de récits et de peinture (Apelle, Botticelli, Raphael, Titien,...). L'attente du lecteur est déçue au premier vers du sonnet

contraste entre le calme apparent d'un des interlocuteurs et l'angoisse de l'autre : « Horreur!! - Horreur pourquoi ? ». Volonté d'exhiber la laideur, de forcer à regarder. - Phrase finale: « Bonsoir – ce crapaud-là c'est moi. ». Présentation « polie », civilité après les horreurs. Autoportrait qui se révèle, où l'auteur semble faire allusion à sa propre laideur, assumée. II. Un anti-poème ? 1. Un poème décomposé - Le poème est composé de deux tercets puis deux quatrains, soit l'inverse

que «mon âme», «mon ange et ma passion» ou encore «ma beauté». Cependant la notion que veut ici faire ressortir le poète est celle du «Carpe Diem». On peut ainsi faire la comparaison avec le poème de Ronsart «Mignonne, allons voir si la rose...», et supposer que Charles Baudelaire a en fait voulu dire à son aimée de profiter de la vie tant qu'elle était encore jeune et belle, puisque la mort n'épargne pas la beauté et la fait devenir laideur. Cette déclaration amoureuse est d'autant plus paradoxale

son apparence grotesque Il est très amoureux de Belle : quand il reprend son visage humain et apprend que sa mère refuse de le laisser marier Belle, il souhaite même redevenir un monstre pour la garder comme épouse (p.95) Beauté, bonté : humilité, splendeur physique Laideur : Stupidité, simplicité d’esprit, manque d’éloquence Beaumont (1756-8?) Belle : Elle n’est pas décrite physiquement mais on sait qu’elle est très jolie On apprend qu’elle est honnête, bonne, empathique Elle est réellement

prodigieux de l’Art que l’horrible, artistiquement exprimé, devienne beauté ». Ce propos rend-il compte de votre lecture des Fleurs du mal ? Analyse des termes du sujet :« horrible » : - L’horreur en termes d’esthétique. - La souffrance persopnnelle et collective - Ce qui peut susciter l’horreur : le mal.« devienne» : - démarche active du poète - transformation (pouvoir alchimique)« beauté » - Recherche d’une nouvelle esthétique, celle de l’étrange, du bizarre