La Beauté La Laideur

inspirés par la beauté. En effet le poète écrit sous l'influence d'une muse, la beauté étant incarnée le plus souvent par la nature, la femme et la divinité. Bien que la majorité des œuvres poétiques soit inspirées par la contemplation du beau, les images de la laideur et de l'horreur peuvent-elles aussi constituer des objets poétiques ? Afin de trouver une réponse, nous nous intéresserons en premier lieu aux différentes formes de la poésie dans la représentation de la laideur. Puis en second

dans le même ordre où on les retrouve dans le développement. Exemple d'introduction (3 parties) Rédigée en lien avec le sujet de l’épreuve uniforme de français de décembre 2007 : Le poème « Une charogne » de Charles Baudelaire : une vision de laideur? 7 [Au XIX e siècle, la littérature française est en pleine effervescence. Plusieurs courants littéraires se côtoient. Les auteurs romantiques présentent le monde avec leur œil exalté et passionné; les Réalistes le voient avec rigueur et

A - Le désir de provoquer Suivant un regard descendant, Rimbaud insiste sur une description quasi clinique de ce corps nu qui ne peut que susciter la répulsion du lecteur. La laideur domine le premier tercet : tous les sens y semblent convoqués pour dire la monstruosité et la répulsion : vue, goût et odorat se conjuguent. Dans le dernier tercet le prosaïsme cède la place à l'obscénité. Le verbe « remue » et les termes « large croupe » évoquent une monstrueuse danse érotique. L'image de l'ulcère

préjugés à l'encontre de ces exclus. - Lecture du texte - Reprise de la problématique et annonce du plan → En quoi ce poème illustre-t-il le thème de la laideur ? → En quoi cette ode/éloge est-il surprenant/paradoxal ? → Quels messages VH souhaite-t-il transmettre à son lecteur ? → Comment VH invite-t-il le lecteur à porter un nouveau regard sur la laideur ? → Comment VH tente-t-il de lutter contre les préjugés ? I. Un éloge paradoxal : 1. Un poème lyrique → Expression d'un amour paradoxal

memento mori. Il réussit à faire une telle métaphore avec ce cadavre qu’on ne voit plus juste de la laideur, mais une description du cycle de la vie. Il parvient également à inverser les rôles : il fait un portrait mélioratif de la charogne, être répugnant, et rend la femme aimée moins attirante et désirable. Le poème « A une mendiante rousse est aussi un exemple intéressant de ce contraste laideur/beauté. Ce poème, faisant partie de la section

composé du nom propre « Vénus » et de l'adjectif savant, directement issu du grec, « anadyomène », qui signifie « qui sort de l'eau », semble annoncer un poème sérieux et à la gloire de cette Vénus. Le nom de vénus, déesse de l'amour, évoque féminité, beauté. Dans ce titre, Rimbaud propose donc une reprise du motif de la naissance de Vénus, illustrée dès l'Antiquité par nombre de récits et de peinture (Apelle, Botticelli, Raphael, Titien,...).  L'attente du lecteur est déçue au premier vers du sonnet

étudier le portrait d’une femme. Un éloge est fait, non pas de sa beauté, mais de sa laideur, elle est le contraire des caractéristiques de beauté du siècle de du Bellay, et c’est une satire des courtisanes de cette époque. Il apporte une touche de modernité à la poésie. Ce texte est un sonnet composé de deux quatrains et de deux tercets, eux-mêmes écrits en alexandrins. Au premier abord, le poème peut sembler être un éloge de la beauté d’une femme, cette éloge étant accentuée par l’anaphore de l’interjection

1482, jour des Rois et de la fête des Fous ; le peuple de Paris va accorder le titre de pape des fous à l’homme qui fera la plus belle grimace : les candidats, qui passent leur tête à travers un cercle de pierre d’une petite chapelle, rivalisent de laideur. Noël ! Noël ! Noël ! criait le peuple de toutes parts. C’était une merveilleuse grimace, en effet, que celle qui rayonnait en ce moment au trou de la rosace. Après toutes les figures pentagones, hexagones et hétéroclites

muses par la douceur et la comparaison de leur beauté à celle des fleurs. Leur second poème brandit leur vieillesse future pour les convaincre de répondre à leur amour sous peine de vieillir seules et laides I la beauté des femmes et leur jeunesse sont éphémères Dans Mignonne allons voir si la Rose et La cueillette Apollinaire et Ronsard développent la même idée : a-> la beauté est courte : elle dure le temps de la vie d’une rose - la beauté des jeunes muses de poètes est comparée à celles

comme le dit Eugène Guillevic, « Nous liquiderons la peur/ de la nuit/ Nous ferrons du jour plus tendre » et ceci par le pouvoir des mots qui permettront donc de rendre plus belle la vie. Est-il donc possible d'embellir l’existence et d'en effacer la laideur par la simple force du langage poétique ? Certes grâce à lui, le monde et la vie peuvent être perçus de manière quelque peu idéalisée, mais son aptitude à cela sera parfois limitée, le langage poétique étant utilisé à d'autres fins car au final,