La Catharsis De Phèdre

actions! Molière, L'Avare, Acte II, scène 2, 1668. L'avare découvre que son fils est un horrible dépensier, le fils que son père est un usurier. II. Le théâtre a une fonction didactique et offre un enseignement. La tragédie grecque et la catharsis La catharsis consiste dans la tragédie a plonger le spectateur dans une pitié et une terreur afin de le libérer et ses mauvaix penchants. Elle consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel sa débattent les personnages pour nous dégouter. C'est

représenter une scène qui ne respecterai pas la bienséance. Exemple: dans Phèdre de Racine la mort horrible d'Hippolyte ( traîné sur la plaine par ses chevaux effrayé par un monstre) est rapporté par Théramène son confident pour ne pas être représenté sur scène et choquer le public. → Les paroles permettent de susciter des émotions et aboutissent ainsi au but de la pièce: la catharsis: purger les passions du spectateur afin qu'il ne reproduise pas les mêmes erreurs

mythe et le rapport de la tragédie. Le héros du mythe et le héros tragique sont la proie, d’une puissance qui est les dépasse, une puissance divine, une force qui dirige et oblige leur liberté que ce soit les dieux, la passion, la fatalité. Ex : Phèdre Le mythe se définit d’abord par son retour cyclique, il est exemplaire dans la mesure où il revient à de multiples époques, histoires, ce n’est pas le cas du tragique et de la tragédie. (Ex : Don Juan) La Princesse de Clèves n’est pas un mythe,

Introduction : La scène sera étudiée en entier pour prendre en compte son rythme en crescendo et la gestuelle de Phèdre, qui, d’immobile et de quasi muette, s’élance dans une longue tirade enflammée. Il s’agit de la grande scène du premier acte, l’acte d’exposition. Phèdre entre en scène après avoir été décrite comme mourante par Théramène (v.45 "Phèdre atteinte d’un mal qu’elle s’obstine à taire" ) et par sa nourrice, Oenone (v.147 "Un désordre éternel règne dans son esprit" ). Cette entrée en

textes du corpus, quels aspects de la condition humaine, la tragédie donne-t-elle à voir depuis ses origines antiques et par quels moyens ? Objectifs : - Définir la tragédie, le registre tragique et leurs enjeux littéraires et sociaux (la catharsis) = interroger la place du spectateur. - Rappels sur l’histoire littéraire et l'évolution des formes de la tragédie : des origines antiques au drame en passant par la tragédie classique. - Comprendre et analyser le personnage tragique et son évolution

taille de la lecture ignorante : par exemple, un lycéen n'est pas spontanément ouvert à la lecture tragique, il doit faire l'effort de la découverte pour accéder au plaisir. Un jour la découverte fonde la référence culturelle commune. Au lycée, lire Phèdre ou Antigone c'est découvrir ce que les générations passées ont déjà découvert. * L'habitude du texte à suspense conduit à un plaisir de la recherche. Dans le récit policier, par exemple, le lecteur est pris par la main dans sa lecture

hommes entre eux et conflit de l'homme avec lui-même) ●Le tragique est un registre, c'est à dire l'ensemble de ces procédés d'écriture destinés à produire des effets particuliers sur le lecteur (=catharsis) Selon les Grecs, les spectacles tragiques avaient une valeur particulière : le catharsis >κάθαρσις> "purification" : guérison des passions par la crainte et la pitié qu'ils éveillaient dans le cœur des spectateurs. "Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose Les yeux

du monde. En effet, avec la dimension universelle et intemporelle des sentiments humains que le théâtre présente, celui ci renvoie au public sa propre image. Par exemple, l'amour est universel, on le retrouve donc dans Roméo et Juliette ou encore Phèdre, où celui-ci est extrême et improbable, exceptionnel. Mais le miroir peut être déformant, et agir comme une loupe sur un caractère, une émotion, un sentiment précis. Ainsi le théâtre met en scène des personnages monomaniaques comme Orgon. Tartufe

reconnaître en lui. Par exemple dans l’œuvre de Jean Racine, Phèdre, les spectateurs ressentent de la pitié mais aussi de la terreur par identification à Phèdre. En effet, Phèdre qui est l’épouse de Thésée, est éperdument amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Lorsque Thésée, parti depuis un certain temps, est annoncé comme mort, Phèdre avoue son amour incestueux à Hippolyte. Quand Thésée revient miraculeusement, Oenone, la servante de Phèdre, ment et se sacrifie pour la protéger. Thésée en colère demande

pas choquer le spectateur. De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d’Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. La règle de vraisemblance : Cette règle a pour but de définir des limites sur l’imagination des pièces, en d’autres termes, le spectateur