La Catharsis De Phèdre

exemple pour nous spectateurs. De Sophocle à Corneille, toute tragédie reprend ces éléments. Ensuite, le but de la tragédie est, encore une fois d’après Aristote, de purifier le lecteur de ses passions en les exprimant symboliquement : c’est la catharsis. En assistant à une représentation théâtrale tragique, le spectateur est censé se libérer de ses angoisses, pulsions ou fantasmes en les vivant à travers le héros ou les situations représentées sous ses yeux. Ainsi, en s’identifiant à des personnages

 l'affrontement entre Agrippine et Néron.    Une péripétie, un coup de théâtre    Evénement imprévu qui modifie 1a situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le  dénouement.     Exemple : Le retour de Thésée, qu'on croyait mort, dans ​ Phèdre​  de Racine.    Un imbroglio​  (prononcer "imbrolio") :   Pièce de théâtre dont l'intrigue est fort embrouillée, compliquée (en vogue au XVIII° siècle).     Exemple : ​ Le Mariage de Figaro​  (1784), de Beaumarchais.   Rem. : Dans la langue courante

et la société. Comédie légère : Le vaudeville = comédie de boulevards, Georges Feydeau. Comédie « romantique » : XIXe siècle, Musset avec On ne badine pas avec l’amour, 1834, fin tragique, p.125. 2) Tragédie et drame Tragédie classique : Racine, Phèdre, 1677 Drame romantique : XIXe siècle, Lorenzaccio de Musset, 1834 ou Victor Hugo, Ruy Blas, 1838, p.162. Tragédie (dans les pièces modernes) : cf ; théâtre existentiel, de l’absurde. Beckett = dramaturge irlandais mais amoureux de la langue française

cas d’Œdipe, personnage incestueux et parricide). Cela en fait un genre à portée édifiante. Pour Aristote6 la tragédie a une vocation didactique, c’est-à-dire qu’elle vise à enseigner une vérité morale ou métaphysique au public. On appelle cela la catharsis, grâce à laquelle l’âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives. La tragédie commence par un prologue (ο προλογος) dans lequel un ou deux acteurs exposent la situation et où la présentation des personnages est faite. Le chœur entre

que d’amuser le spectateur. Elle peut être tragique et traite alors de sujet nobles (la liberté humaine opposée aux lois, à l’amour...) Les personnages sont des rois, des reines, des princes accompagnés de leurs confidents (Antigone d’Anouilh, Phèdre de Racine...). Des héros peuvent aussi être mis en scène, se battant pour l’honneur ou l’amour (Les pièces de Racine et de Corneille mettant en avant le conflit se ranger à la raison ou suivre le chemin de l’amour). Ces pièces mettent en avant

Dans ce conte philosophique l’ironie est utilisée pour apprendre au lecteur la tolérance. Egalement, dans un autre genre et registre, le personnage éponyme de Phèdre crée par Racine, avoue au lecteur la naissance d’un amour impossible envers son fils Hippolyte, ainsi que les vaines tentatives pour y échapper. Exprimé à l’aide de la catharsis et du lyrisme, cette tragédie ne peut qu’évoquer en nous un sentiment de pitié, une désolation que cette femme soit tombée amoureuse de son fils. Dans Tartuffe

siècle, comme Phèdre de Racine, le dramaturge va mettre en scène de grandes figures nobles qui, ayant tenté de surpasser la condition humaine, sont punis de leur prétention et de leurs passions par la fatalité tragique et la mort. Ils doivent être cependant assez humains pour provoquer la pitié du spectateur, et sa crainte devant leur sort terrible. Selon Aristote, qui établit les principes de la dramaturgie classique dans sa Poétique, l’association de ces deux sentiments crée la catharsis, sorte de

utilise le registre pathétique au cœur de ses pièces avec des personnages condamnés au malheur et à la passion. Ses principales tragédies s’inspirent du monde gréco-romain : Andromaque (1667), Britannicus (1669), Bérénice (1670), Iphigénie (1674), Phèdre (1677), mais il s’est également illustré dans les intrigues orientales avec Bajazet (1672) ou Mithridate (1673). 6) L’essoufflement (XVIIIe) Le XVIIIe siècle a été marqué par la montée de la bourgeoisie. Cette nouvelle classe sociale s'était

dès 1658, après des études de philosophie, une carrière de dramaturge et de courtisan. Dramaturge à succès, mais aussi membre de l’Académie française et historiographe du roi , on lui doit les tragédies comme Andromaque, Britannicus , Iphigénie, Phèdre, et bien d’autres. Britannicus est une tragédie classique écrite en 1669, inspirée de l’Antiquité. Britannicus, héros éponyme aime Junie qui est aimée de Néron, l’empereur de Rome. Ce texte est extrait de la scène 6 de l’acte V. Agrippine vient

Nymphe de la Seine), Racine était très apprécié du roi et de la cour. Il écrivit surtout des tragédies. Ainsi dans Bérénice (1670), il mit en scène ,sous des noms antiques, la séparation de Louis XIV et de Henriette d'Angleterre, qui s'aimaient . Dans Phèdre (1677), il raconte l'histoire d'une femme qui cède à la passion plutot qu'à la raison et elle subit le chatiment du roi (de l'autorité, de Dieu...) tout ça pour renforcer l'autorité Royale.. La même année il se maria et, fut également nommé historiographe