La Certitude Est Elle Garantie De La Vérité

chez les sophistes. L’imagination serait une capacité qui permettrait à l’homme de faire le meilleur usage du langage. Dans le Gorgias, qui porte sur l’art de parler, deux thèses s’affrontent : Socrate pense que cet art doit avoir pour but de dire la vérité, ce qui est, ce qui est vrai, juste et bien alors que les sophistes ont une vision du langage qui a pour objet la persuasion. La fonction du langage est l’efficacité. Comment bien parler alors ? L’imagination bascule complètement entre les deux points

Discours de théologien (la science des choses divines : de theos  : dieu, et logos discours, en grec). La crainte des dieux, selon Epicure, vient du fait que la « certitude » pour tout homme que les dieux existent est accompagnée d'une représentation fausse de leur nature. Autrement dit, tous s’accordent sur leur existence, mais l’unanimité cesse quant à leur essence, ce qu’ils sont, au sujet de quoi la foule et le

contrôlent les uns les autres. Je vois un arbre : si j’ai le moindre doute, je m’avance et je le touche : dès lors, plus d’hésitation, l’arbre est réel, je ne rêve pas, l’illusion s’évanouit. Ainsi, dans la veille, la réalité des objets nous est garantie par l’accord de nos divers sens. Au contraire, dans le rêve, nos sens étant endormis, nous ne pouvons pas vérifier la réalité de notre vision. Et voilà pourquoi nous en sommes dupes, jusqu’au moment où, nos sens se réveillant, nous reconnaissons

sagesse et du savoir, il semble que par essence sa méthode soit le questionnement fruit de l'étonnement et que son but soit la vérité, c'est-à-dire une connaissance reconnue indiscutablement comme juste. Aristote (384-322 av. JC) le dit d'ailleurs très clairement dans La Métaphysique, livre α, 920 b 20 (trad. J. Tricot) : "la philosophie est appelée la science de la vérité". Il n'est donc pas étonnant que nous commencions notre programme par cette notion. Pourtant, cette évidence ne manque pas

juive. D'ailleurs tous ses malheurs viennent de là car " si elle n'avait pas été juive, elle n'aurait pas eu le dixième des emmerdements qu'elle avait eus ". Malgré l'actualité de l'œuvre enracinée dans un quart monde immigré, le roman n'a pas de vérité sociale ni documentaire. Gary a juste passé quelques heures à la Goutte-d'Or pour vérifier son intuition d'un monde qui n'était plus le sien et lui était devenu étranger, depuis sa venue en France. Ajar n'est pas Zola. La société n'est pas mise en

devrait être qu'un analyste sans tendances, sans préférence, sans passion, et, comme un expert en tableau, n'apprécier que la valeur artistique de l'objet de l'art qu'on lui soumet. » Le critique qui juge un naturaliste doit montrer en quoi "la vérité dans la vie diffère de la réalité dans son livre". L'artiste a la liberté de crée sont œuvre comme il le pense, comme il le voit et comme il lui plait et il ne devrait pas être juger car chaque homme a le droit de pensé, ligne 21 a 26 p9, « Tout

enthousiasme proprement délirant pour une idée, une cause à laquelle elle adhère sans recul. D’où une manière de s’investir totalement, d’être possédé par une certitude au point d’y perdre toute forme de liberté et conséquemment toute capacité de reconnaître l’altérité en tant que telle.   Le fanatisme procède d’un rapport perverti à la vérité. Le fanatique ne cesse de s’en réclamer mais il ne va pas au vrai par arguments et démonstrations. Son adhésion est affective, émotionnelle. D’où la violence

de la certitude sur l'identité de celui qui écrit et sur le fait que son message n'est pas déformé (Art.1316-1. L'écrit sous forme électronique est admis en preuve au même titre que l'écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu'il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l'intégrité).  A défaut de contestation sur l'identité et sur le contenu de l'écrit, l'écrit électronique s'impose comme vérité (parfois

Pascal se situe aux antipodes de cette conception, il fait de l’athée un interlocuteur privilégié qu’il espère bien convaincre. Le fait que l’athée ne mette même pas en doute l’existence de Dieu (sinon il ne serait pas athée mais agnostique) est une certitude trompeuse (f 71). En dressant un tableau de la misère humaine, Pascal cherche à ébranler la conviction de ceux (athées, libertins) qui n’ont que la destinée humaine comme seul espoir. Que reste-t-il à l’incroyant si l’homme et la vie terrestre n’ont

Tout d’abord, Pascal parle de la société dans les Pensées. La société est hiérarchisée, ce que ne critique pas Pascal qui, au contraire, pense que cela est juste car c'est une garantie d'ordre : les hommes sont "distingué[s] par le dehors [...]. Mais cela est très raisonnable" (93). Au sommet de cette hiérarchie, le roi, dont Pascal aimerait peut-être qu'il travaillât (15), à l'image du "Grand Seigneur des Turcs" et contrairement à la pratique dans notre pays. Il convient surtout qu'il ne soit pas