La Compassion

perfection du corps auquel elle est jointe ; mais le contentement qu’elle a de pleurer, en voyant représenter quelque action pitoyable et funeste sur un théâtre, vient principalement de ce qu’il lui semble qu’elle fait une action vertueuse, ayant compassion des affligés ; et généralement elle se plaît à sentir émouvoir en soi des passions, de quelque nature qu’elles soient, pourvu qu’elle en demeure maîtresse. » DESCARTES, Les passions de l’âme, art. 147 (Paris, Garnier, 1989, 1994

pouvoir faire. Sur cent cinquante hommes, seuls trente-deux hommes en reviennent vivants 5 Le narrateur se trouve au baraquement du camp de la Lande. Il garde des prisonniers russes. Devant le spectacle de ces prisonniers il éprouve un sentiment de compassion (et le narrateur exclut la pitié) devant les souffrances endurées par eux : « Il est triste de voir leurs mouvements et leur façon de mendier un peu de nourriture » (p. 189), sentiment qui se transforme parfois en colère contre eux lorsqu'ils

détournés pour accuser Oreste . Une souffrance secrète car malgré la rancune qu'à Hermione envers Pyrrhus ; elle en est néanmoins amoureuse ; « Ah ! Fallait-il en croire une amante insensée ? » (l53) Le registre pathétique utilise le lexique de la compassion : termes évoquant la misère et la douleur associée à un vocabulaire affectif (tristesse, lamentation) et religieux (supplications) que l'on retrouve tout a long des répliques d 'Hermione. La situation est pathétique , douloureuse. Mais elle se

Idée d’un dernier instant de bonheur, dernier moment de tendresse commune, ultime preuve d’amour. B- Idée d’injustice au moment où la situation des amoureux semblait calme et paisible, ils sont séparés. Le lecteur ressent de la pitié et de la compassion pour Des Grieux qui ne s’est pas aperçu directement de la gravité de la situation, le lecteur est indulgent. Les deux personnages sont rachetés par cet épisode final, Manon rachète les fautes des deux personnages elle se puni et puni Des Grieux

côté d'une petite source vive d'où sortaient avec l'eau la joie, la vie et la fraîcheur, sous un orme plein d'oiseaux, près d'un champ plein de faneuses, reposé, serein, heureux, doucement occupé de mille songes, j'ai regardé avec compassion passer devant moi, comme un tourbillon où roule la foudre, la chaise de poste, cette chose étincelante et rapide qui contient je ne sais quels voyageurs lents, lourds, ennuyés et assoupis; cet éclair qui emporte des tortues. Oh! Comme

soeur ou alter égo, c'est une relation très importante où la confiance est la base de tous les rapports, mais c'est avant tout une dénrée rare qui recquiert des qualités particulières : la patience, le respect, la compréhension, le partage, la compassion, la confiance, l'aide, la sympathie, la liberté, la sécurité, l'intimité, la tolérance et surtout l'honnêteté. Certains affirment que l'amitié, c'est de l'amour sans le charnel. D'autres prétendent que c'est seulement un sentiment d'affection

sur le dos d'Oenone ? PLAN Point 1 (v.214-226): Phèdre se morfond. Point 2 (v.227-240): Les techniques d'Oenone. Point 3 (v.241-247): Phèdre avoue. LECTURE D'EXTRAIT v. 221 - 223 : Elle se morfond, elle est malheureuse. On y trouve une certaine compassion car elle n'a pas choisi d'aimer Hippolyte et ne contrôle pas ses sentiments. Racine fait d'elle une victime des Dieux. ANALYSE POINT 1 : PHÈDRE SE MORFOND • champ lexical de la pitié • Oenone se demande ce qui tourmente Phèdre à ce point. Phèdre

fils aîné méprise cet amour qui pardonne. Il est à l’image de la dureté de notre cœur. Nous verrons que son cœur dur ne se réjouit pas du retour à la vie du pécheur, n’entre pas dans la joie du père pour son frère car il n’a pas voulu vivre la compassion pour la douleur du père et la mort du fils. Il ne peut entrer dans la joie de la réconciliation. Nous méditerons sur cette part de nous-même au cœur dur qui ressemble au fils aîné et a besoin de guérir.

voir pleurer ? Veux-tu que je me batte ? Veux-tu que je m’arrache un côté de cheveux ? Veux-tu que je me tue ? ». Mais tous ces registres se rejoignent en un seul qui est le pathétique. Chaque auteur a voulu susciter des sentiments de pitié et de compassion devant les malheurs des personnages : le malheur d’Arnolphe, celui de Monime et de Dona Sol ainsi que la souffrance du Roi et de Marie, sa Reine. Ces quatre scènes présentent un point commun qui est le rapport forcé de l’homme voulant

dès que les circonstances ne se prêtent plus à vos formules d’usage, et qu’il vous faut sortir de la route ordinaire, vous restez court comme un écolier. » Elle le dénigre complètement, ne reconnait pas qu’elle a perdu son pari. Elle n’a aucune compassion pour lui, elle le prend pour un enfant et ne montre en aucune façon des sentiments amicaux. Elle a juste des sentiments professionnels, elle ne lui dit aucun mot doux. Elle le remercie tout de même pour le travail qu’il a fait au près de Cécile