La Connaissance Scientifique Croyance Argumentée

La raison et la croyance sont-elles nécessairement opposées PAGE 5La raison et la croyance sont-elles nécessairement opposées ?Notions  : la raison et la croyance, la vérité Remarque n°1  : Le sujet que j’ai choisi de traiter dans ce cours est assez classique, mais il est probable qu’il ne tombera pas au bac. Ce sera à vous d’adapter vos connaissances au sujet qui vous sera proposé. Remarque n°2  : Ce cours est construit à la manière d’une dissertation

SYNTHESE ARGUMENTEE PAGE 562 Une évolution planétaire sans science est impossible. La science est la source même de la modernisation, du savoir de l'Homme dans tous les domaines. La chimie est utilisée en médecine avec la recherche de vaccin par exemple, la physique permet l'avancée de la technologie I-Tech, utilisée aujourd'hui au quotidien par le monde entier, ou encore dans l'astrophysique. Cependant la science, origine d'un grand nombre de connaissance, entretient des relations compliquées

La vérité I. Qu’est ce que la vérité ? 1 Définition Du latin veritas qui signifie « le vrai », « la réalité ». Dans notre « civilisation scientifique », l’idée de vérité appelle aussitôt celles d’objectivité, de communicabilité, d’unité. Elle est aussi inséparable des idées de démonstration, de vérification, d’expérimentation. Le mot « vérité » a changé de valeur. Il n’évoque plus l’Etre. Il se définit par l’objectivité. A l’Etre –qui, dans l’antiquité grecque signifiait le tout de la nature-

comme la justice, le bon, le beau, chacun revendique le droit d’avoir et de donner son opinion. De plus, chacun est persuadé que son opinion en vaut bien une autre. ● Mais le philosophe, amant de la vérité, est soucieux de la vérité argumentée et subordonne toute croyance au résultat d’un examen de la raison. © Bordas La vérité comme dévoilement ● Dans la perspective inaugurée par Socrate, la vérité consiste dans le dévoilement : elle se donne à l’esprit qui la contemple, dès lors que celuici a su

l’expérience ni les sentiments, la croyance dans le progrès, la lutte pour la tolérance et pour le respect des libertés. Cet esprit s’incarne dans ceux que l’on a appelés les philosophes. En quoi les philosophes des Lumières correspondent à la définition de l’Encyclopédie ? Nous verrons d’abord l’esprit et les objectifs de l’Encyclopédie puis l’esprit des Lumières. L’ouvrage de Diderot et d’Alembert répond à une double vocation : classer les connaissances pour instruire et développer une réflexion

point de vue précis, partiel (dépend de nous) et partial (malhonnête) Vérité = Connaissance objective (point e vue de la réalité elle-même) = honnêteté, impartialité Sens = direction / Signification / 5 sens / Envers-Endroit d'une feuille Vérité subjective diffère de l'opinion (avis subjectif) Exemple du martyr : Par la provocation ils cherchent la persécution. Le martyr prouve la malhonnêteté. Nietzche : croyance = faiblesse Spinoza : Les hommes défendent leurs illusions comme s'il s'agissait

maintenant, je peux dire que j’ai beaucoup moins de mal qu’avant concernant la compréhension de ce terme.J’en retiens que l’on peut définir l’épistémologie comme une réflexion critique (positive ou négative, argumentée), dont l’objectif est la compréhension d’une science et des connaissances qu’elle apporte par une sorte de démarches historiques, à partir de la naissance de cette science. Elle étudie donc les différents apports, les découvertes, les méthodes mais aussi les erreurs qui en découlent

accord avec le réel, elle ne peut être l'expression d'un point de vue subjectif, elle doit au contraire avoir une forme absolue, ne dépendant ni de l'histoire des connaissances humaines, ni de la diversité des opinions. Mais une telle vérité une et universelle est-elle possible? L'enjeu est double ; d'abord théorique : la connaissance humaine peut-elle garder l'idéal de vérité absolue? Ensuite politique: la diversité des opinions religieuses, morales, politiques est-elle le signe d'une absence

Peut-on juger les opinions ? Une opinion est une croyance, c’est à dire une idée que l’on tient pour vraie, juste ou bonne sans que l’on puisse en fournir de preuve suffisante : elle exprime un jugement personnel ou collectif subjectif peu ou pas argumenté ou dont l’argumentation  apparaît rationnellement fautive. En cela toute opinion est en droit critiquable ; c’est même un des rôles principaux de la réflexion philosophique de remettre en question la valeur des opinions, particulièrement celles

contradictoires : - Comme valeur d’incertitude : plus aucune vérité ne paraît tenable, et c’est alors que l’on peut jeter la dérision sur tous les efforts de la connaissance. Doute des sceptiques, comme Malebranche le dénonce, car il conduit vers les « ténèbres ». - Comme valeur de vérité, il permet d’exercer un esprit critique vis-à-vis de nos croyances. A ce moment là, le doute est une mise à l’épreuve des « vérités ». Il sert de moyen de contrôle pour le savoir. Il nous entraîne à la réfutation. Le doute