La Contractualisation De La Procédure De Divorce

il y a un affaiblissement de l’autorité du chef de famille. On admet le divorce, que les enfants naturels et légitimes sont égaux. En 1804, le code civil fait un compromis entre mariage chrétien et contractuel, le mariage reste la base de la famille, on exclut les enfants naturels, on revient à la femme complètement soumise à son mari, juridiquement elle est incapable d’agir, elle est privée de raison. Le code admet le divorce mais il est admis mais dans des conditions très strictes * Au 19e et

juge Chapitre 1 29 Temps des parties et loyauté procédurale Chapitre 2 41 Temps du juge et maîtrise procédurale Deuxième partie 83 L’expertise judiciaire civile Chapitre préliminaire 103 Une idée à promouvoir : la contractualisation de l’expertise 109 Sommaire 5 Chapitre 1 Une ouverture vers la contractualité de l’expertise : la possibilité pour l’expert de concilier les parties Chapitre 2 111 Le souci de préférer la mesure de consultation à l’expertise

d’instituer le divorce par consentement mutuel. La majorité est rabaissée à 21 ans. Chapitre 2 : l’évolution depuis le Code de 1804. Le Code Civil est un texte qui relève du compromis entre les idées révolutionnaires et les traditions de l’ancien régime. Il conserve le principe de laïcité. Le divorce est également maintenu même s’il est rendu plus difficile puisque si on conserve le divorce par consentements mutuel on supprime le divorce pour incompatibilité d’humeur ou pour folie. Le divorce pour juste

et fiscale et sa souplesse d’exercice. En revanche on retrouve des règles similaires au concubinage comme la libre dissolution du PACS comme du concubinage. La dissolution du PACS se fait par une simple formalité enregistrée, sans motif et sans procédure. La dissolution du PACS n’amène pas à une possibilité de peine en prestation compensatoire. Il n’y a qu’un léger formalisme. Tout comme la dissolution, la création est rapide et facile, pas besoin de publicité sur une mairie, ni d’un officier de

religieux. B - La famille en droit intermédiaire et dans le Code civil La législation de 1789 à 1804 avait accru la liberté du mariage en le laicisant et en limitant vraiment ses formalités. C'est cette même législation qui a introduit la liberté du divorce, par consentement mutuel, mais aussi par volonté unilatérale. Cette législation était tellement égalitaire qu'elle a instauré un égalité entre tous les enfants (légitimes, naturels ou adultérains). Ensuite avec le code de 1804 (Napoléonien) on retourne

entre les enfants légitimes issus du mariage et les enfants naturels, hors mariage est déclarée. Les privilèges accordés en matière successorale à l'aîné des garçons, ou droit d'aînesse et de masculinité est supprimé. Le divorce est introduit par les révolutionnaires ainsi que le divorce par consentement, rupture avec l'idée de sacrement. b) Le code civil Cependant, de nombreux désordres juridiques sont survenus. Le Code Civil de 1804 a fait preuve de compromis avec la volonté, l'apport révolutionnaire

réforme du droit de la filiation 1974 ; majorité à 18 ans 11 juillet 1975 ; réforme du divorce 1985 ; seconde réforme des régimes matrimoniaux (=l’égalité des époux) 1987 ; seconde réforme sur l’autorité parental 15 novembre 1999 ; apparition du PACS 30 juin 2000 ; réforme sur la prestation compensatoire (née en 1975) 2001 ; réforme sur les droits du conjoint survivant 26 mai 2004 ; réforme du divorce Ordonnance du 4 juillet 2005 ; réforme sur la filiation Il y a des questions générales

intéresse mais pas seulement. La sociologie où la famille reflète les modes de vie. Carbonnier a développé en France la sociologie juridique, cad l’analyse des faits pour inspirer le droit de la famille, il est à l’origine de la reforme de 1975 sur le divorce. L’anthropologie enseigne les origines de la famille, et son organisation dans les sociétés primitives, où la famille se confond avec la tribu (travaux de Lévi-Strauss qui affirme que la famille est culturelle même si souvent elle apparaît sous

...... 29 SECTION I – LES CAS DE DIVORCE ........................................................................................................................... 30 §. I – Le divorce par consentement mutuel (a. 230 et 232) ............................................................................... 30 §. II - Le divorce pour acceptation du principe de la rupture (a.233 et 234) ..................................................... 30 § III - Le divorce pour altération définitive du lien

évolue. Par conséquent, il est très vivant, surtout ces 4 dernières années. Le droit de la famille est au cœur des débats qui traverse la société. Exemple : sur l’homosexualité, elle oblige à repenser politiquement le droit de la famille (mariage, divorce, filiation, pacs…). Le pacs est accepté, mais pas le mariage. D’autre part, la filiation est aussi concernée, ainsi que l’autorité parentale. Il est important de partir du fait social, pour aller vers le droit. Dans l’homosexualité, il a un fait