La Contractualisation De La Procédure De Divorce

Fr. Dekeuwer - Defossez, Septembre 1999, p.3 à 14. Document 3 : Introduction - Rapport sur le droit de la famille publié par l’Académie des Sciences morales et politiques, sous la direction de Fr.Terré, Juin 2001, p.1et 2. Document 4 : Réforme du divorce : nouvelles habitudes pour les praticiens, Droit et Patrimoine, Déc.2004, p. 18 Document 5 : La filiation simplifiée, Droit de la famille, Septembre 2005, p.4. Document 6 : Lutte contre les violences conjugales: du concret, AJ Famille, N°4 2006, p130

n'a plus lieu d'être. Le critère d'application des règles de droit de la famille est aujourd'hui presque systématiquement l'intérêt de l'enfant. L'essor de la liberté individuelle, corollaire de l'évolution des mœurs, a conduit à libéraliser le divorce, à permettre aux relations familiales de se nouer en dehors du cadre légal du mariage, à reconnaître des situations familiales là où il aurait été inimaginable d'en voir il y a quelques décennies – les couples homosexuels -, à adopter des règles spécifiques

sont supprimés. Suppression des lettres de cachet, majorité fixée à 21 ans. Et pour l'indépendance des droits des enfants, le droit révolutionnaire retire le droit de déshériter les enfants. Par ailleurs, le droit révolutionnaire introduit le divorce et le divorce par consentement mutuel. Donc, on rompt avec les racines chrétiennes. L'idée est de promouvoir un mariage en tant que contrat civil entre 2 êtres libres. Le droit intermédiaire proclame l'égalité entre les enfants légitimes et les enfants naturels

et légitime qui a disparu avec l’ordonnance du 4 juillet 2005. Par ailleurs le droit a prit en considération le sort de familles qui n’ont jamais été construites sur le modèle classique ou des familles déconstruites à la suite d’une séparation (divorce…). Le droit a essayé d’appréhender les familles monoparentales en terme de logement et d’autorité parentale. b) Les modèles juridiquement ignorés Ce sont les familles recomposées qui sont ignorées par le droit. Il ne veut pas organiser

III 309 Liste des ministères, organisations et personnalités auditionnés ou consultés Annexe IV 313 Liste non exhaustive des contraventions dont la forfaitisation est proposée par la commission Annexe V 319 Extraits du Code de procédure civile du Québec (LRQ, chapitre C-25) 325 Table des matières 331 10 L’ambition raisonnée d’une justice apaisée Remerciements Le président de la commission tient ici à souligner que le groupe de travail a élaboré ses propositions

Section 1: Le divorce 31 I- Le cas de divorce 32 A- Le Divorce Par Consentement Mutuel 32 1) Les conditions du DPCM: le rôle des époux 32 2) L'office du juge 32 B- Le Divorce Pour Acceptation du Principe de la Rupture du Mariage 33 1) Les conditions du divorce accepté 33 2) L'office du juge 33 C- Le Divorce Par Altération Définitive du Lien Conjugal 33 1) Les conditions 33 a) Demande initiale en divorce par altération définitive du lien conjugal 34 b) Demande reconventionnelle en divorce par altération

il n'y a pas de livre en tant que tel sur le droit de la famille. Les principales règles qui vont intéressées le droit de la famille sont fondues dans différents chapitres, dans différents titres. On trouvera les règles sur le Pacs, le mariage, le divorce. On trouve certaines règles dans le titre des différentes manières donc on acquiert propriété. Peu de textes sont restés in-changer. Dire que la famille a connu une révolution est un euphémisme... Quelques textes sont restés in-changer tels que l'article

dans la libertés des différentes formes de vie en couple. On a aussi, lors de la formation juridique d’un couple, la prise en compte du consentement, mais sous forme juridique : PACS, mariage (cf. mariages forcés : on vérifie le consentement !), divorce… Consentement dans la filiation ! (phénomène moderne). Aujourd’hui avec les moyens scientifiques, on peut établir une filiation. Quand on passe par les PMA, il y a également un consentement, pareil pour l’adoption. Le débat en France se porte aussi

naturelle c’est à dire la famille constituée hors mariage. On considérait généralement que la famille légitime constituait la famille normale car elle se rencontrait dans la très grande majorité des cas. Les choses ont changé car avec l’augmentation des divorces et de la procréation hors mariage ce schéma n’est plus aussi courant. La moitié des enfants naissent hors mariage. 416000 mariages en 1972 et en 2004 266000. Le législateur a gommé les différences entre famille légitime et famille naturelle ordonnance

filiation, il n’est alors plus réservé aux couples hétérosexuels, il s’agit simplement de doter le couple d’un statut social. En 1816, et ce, jusqu’en 1884, le mariage était considéré comme une union indissoluble, traduisible par la prohibition du divorce. Quant à la procréation, si elle est traditionnellement l’essence du mariage, l’impossibilité de procréer devrait constituer un obstacle. Or, jamais un mariage n’a été refusé à des individus stériles. La procréation n’est dont plus consubstantielle