La Cour Du Lion

Ce terme montre que le conseil est solennel, or, ce terme est hypocrite, les animaux n’ayant rien à dire quant aux décisions royales du lion , le roi· Vers court “Le berger” (l.29), le fait que ce vers ne fasse que trois syllabes le met vraiment en avant, comme si l’auteur voulait appuyer sur la gravité des actions du loup· Question rhétorique “Et bien , manger moutons, canaille sotte espèce

Le chevalier dans un roman courtois : Yvain, le Chevalier au Lion, de Chrétien de Troyes (Lecture d’œuvre intégrale) Gabrielle PHILIPPE, professeur agrégé de Lettres modernes, Collège Pierre Mendès-France, Paris 20ème En introduction : - Parallèlement au cours d’Histoire, lecture intégrale d’un roman de chevalerie de la matière de Bretagne, familiarisation avec l’univers du Moyen Âge (le chevalier, l’amour courtois, le merveilleux, la société féodale), retour aux sources du roman en ancien

fontaine sait donner du rythme à son récit, ce qui le rend d’avantage vivant, en utilisant un nombre différent de syllabes (octosyllabe, et alexandrins par exemple). Par exemple, dans les Obsèques de la lionne, le récit s’articule en trois temps. Le premier temps présente le contexte de la mort de la lionne, le deuxième repose sur le refus du cerf à s’émouvoir, et le troisième montre le dénouement heureux du supterfuge du cerf, ainsi que la morale. Ce sont ces trois différentes parties qui donne de l’ampleur

plaisante à travers une certaine musicalité et un aspect ludique apportée par des animaux aux traits humains. Mais que contient le discours même des animaux ? N’y trouve-t-on pas une certaine argumentation bien menée ? II. Argumentation directe 1) Lion : arguments judicieux (invoque « L’histoire.. » v.21, « Ciel » comme dieu v.16 + interpelle les animaux par« Mes chers amis » + utilise ironie) 2) Renard : arguments qui flattent servilement son supérieur -> bonne stratégie pour ne pas se faire sacrifier

fermement. À cette époque apparaît donc progressivement la puissance de la bourgeoisie. Contrairement aux courtisans, ils bossent (ils sont les ministres par exemple). Les courtisans vivent à la cour, dépendent du Roi et l’imitent : ils lui sont asservis, et suivent l’étiquette (ce qui règle la vie de la cour). Ils deviennent donc rapidement la cible des écrivains. Des exemples de l’ordre régnant à cette époque sont les jardins à la française, ou encore l’imprimerie (les lettres sont géométriques et

 Texte 1 De retour en France après son séjour à Rome où ses fonctions le conduisirent à fréquenter la cour du pape, Du Bellay poursuit sa peinture des courtisans. «  Seigneur(1), je ne saurais regarder d'un bon œil Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire, Sinon en leur marcher les princes contrefaire(2), Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil(3).   Si leur maître se moque, ils feront le pareil, S'il ment, ce ne sont eux qui diront le contraire, Plutôt auront-ils vu, afin de lui

3 donne également la raison de ce drame comme une punition divine « pour punir les crimes de la terre » (3), relayer au discours du roi « Je crois que le ciel […] pour punir nos péchés »… 2) Le discours du roi : * Les propos du roi (le lion) sont sages et prononcé avec mansuétude (humanité). Il entame son discours par un contre-rejet « mes chers amis » (15) pour insister dessus. Il se place au niveau de son auditoire, pour faire preuve de chaleur et de solidarité et marquer une certaine

QUESTION 1 : Dans le Livre XIII des fables de La Fontaine, plusieurs thèmes sont traités. En effet, nous allons étudier La Sagesse, L’Argent et Le pouvoir (La cour du roi particulièrement). - La sagesse apparait dans « Démocrite et les Abdéritains », où est remis en question la sagesse de Démocrite « Ces gens étaient les fous, Démocrite le sage », va être pris pour un fou, « Perd l'esprit : la lecture a gâté Démocrite. Nous l'estimerions plus s'il était ignorant. » La sagesse apparait alors comme

 Texte 1 De retour en France après son séjour à Rome où ses fonctions le conduisirent à fréquenter la cour du pape, Du Bellay poursuit sa peinture des courtisans. «  Seigneur(1), je ne saurais regarder d'un bon œil Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire, Sinon en leur marcher les princes contrefaire(2), Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil(3).   Si leur maître se moque, ils feront le pareil, S'il ment, ce ne sont eux qui diront le contraire, Plutôt auront-ils vu, afin de lui

craindre sont souvent les plus petits; L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire. Le Lion et le Moucheron (II,9) Il faut, autant qu'on peut obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi Le Lion et le Rat (II,11) Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage Le Lion et le Rat (II,11) Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. Le Lièvre et les