La Danaide

rapprocher de la mort. Quelqu'un veut être heureux pour oublier le temps qui passe. Il veut remplir sa vie en comblant ses désirs. L'homme oublie la mort quand il satisfait ses désirs et ses ambitions, cependant certains désirs sont des tonneaux de danaïdes: il est impossible de les satisfaire complètement. Dans sa quête vers le bonheur, l'homme doit y faire face, car , malgré lui, il a une imagination débordante qui le pousse parfois à vouloir l'impossible. Il y a des désirs comme la popularité, qui

satisfaire, on peut distinguer deux types fondamentaux de besoin : les besoins naturels et les besoins acquis qui profilent le désir dont la radicalité ne saurait se satisfaire et qui accroissent les échanges. Le désir étant comparable au tonneau des danaïdes il ne reçoit jamais d’assouvissement, il est infini et indéfiniment renouvelé. C’est en ce sens qu’il augmente la nécessité de l’échange et la pose peut-être comme sa condition. Nous sommes contraints à échanger si nous voulons obtenir la satisfaction

satisfaction de tous les désirs ne semble pas être une issue souhaitable puisque nous avons vu qu’une fois un désir satisfait, un autre renaît aussitôt quelles que soient sa nature et sa forme. Platon compare l’assouvissement des désirs à la tâche des Danaïdes qui étaient condamnées à devoir remplir sans cesse un tonneau percé. Le tonneau peut représenter notre être et l’eau nos désirs. Une fois rempli avec un désir satisfait, le tonneau se vide et en attend un nouveau, c’est un cycle infini. De plus,

Marionnettes Tandarica de Bucarest, Le Decameron 945 d’après Boccace, au Théâtre Anton Pann de RamnicuValcea, La Tempête de Shakespeare, au Théâtre National de Porto, et une autre version du même texte au Nottingham Playhouse (G.B) ainsi que les Danaïdes d’après Eschyle (coproduction théâtre de Craiova, Festival d’Avignon, Wiener Festwochen, Holland Festival). Nommé par le Ministre Français de la Culture, Silviu Purcarete prend la direction, le 1er janvier 1996, du Théâtre de l’Union-Centre Dramatique

surprend encore dans les désirs, on en est là quand la fièvre nous saisit et nous éteint ; et si l’un eût guéri, ce n’était que pour désirer plus longtemps. » La Bruyère, Les Caractères L’image de Platon : Le Tonneau des Danaïdes : « Le désir c’est un peu comme le tonneau des Danaïdes » car ce tonneau est sans fond et il se vide à mesure que nous le remplissons. » Descartes (1596-1650) Il a écrit les Méditations Métaphysiques (1641). C’est le philosophe français par excellence. Descartes dit

complètement la position particulière de l'administration. Finalement on assiste à ne intégration de la juridicton administrative au pouvoir judiciaire. bibliographie (J. WALINE, « La réforme de la juridiction administrative : un tonneau des Danaïdes ? », Mélanges Jean-Marie Auby, Dalloz, 1992, p. 347), RFDA 2004 n° 3 p 87 et 4 p 981 RFDA 2007 n°1 67 et p 267 la justice administrative en Europe, puf, 2007 séance n°6 master 1 droit public sabatier ludivine exposé : la juridiction administrative

par s’y perdre. C’est par exemple le cas avec la richesse ou la gloire. Il n’y a de limites ni à l’un ni à l’autre et chercher à combler un désir infini revient à vouloir remplir entièrement d’eau un tonneau percé, à l’image de Gorgias l’homme aux Danaïdes. Ici nous voyons que le désir est considéré comme un besoin uniquement lorsqu’il répond aux demandes corporelles. Le reste du temps le désir apparaît comme un luxe, un plus. Si le désir reste à ce point superficiel pourquoi l’homme désire-t-il autant 

désirions. Si l’on considère le bonheur comme la réalisation de ses désirs, il est aisé de conclure que nous ne sommes jamais heureux de par l’essence insatiable de désirer. Platon illustre d’ailleurs ce propos en évoquant le désir comme le tonneau des Danaïdes percé qui ne peut donc jamais être rempli. Schopenhauer ira même jusqu’à écrire dans Le monde comme volonté et comme représentation que “la vie oscille comme un pendule de la souffrance à l’ennui”, ce qui signifie que soit l’on est malheureux de

car même si elle en possède énormément il lui manquera toujours ce surplus de facultés qui crée en elle le manque. Dès que nous désirons nous éprouvons un manque et le manque entraine la souffrance. C’est ce que Socrate comparerait au tonneau des danaïdes : un cycle de désir insatisfait et de frustration. Donc désirer c’est souffrir, c’est pour cela que vouloir atteindre le bonheur provoque l’extinction du désir. Mais nous aimons désirer, nous aimons cette souffrance qui nous anime, nous excite et

toujours le relancer, le raviver, l’exacerber dans son insatisfaction même ? Platon, dans le Banquet souligne le caractère incessant d’Eros, le désir amoureux, et Socrate compare l’impossibilité de la satisfaction du désir au tonneau percé des Danaïdes. 6) Problèmes liés à l’objet du désir a) Problème de la détermination de l’objet du désir Quel est donc l'objet du désir? Le désir lui-même (sans objet alors) ou bien désire-t-il son objet (mais alors cet objet est-il extérieur au