La Dispute Didascalie

sonnerie du réveil et les deux dernières répliques démontent ce simulacre. – Pour mieux jouer le rôle de Madame, Claire a revêtu une robe de sa maîtresse, dont la couleur rouge signe la théâtralité, voire le sacré, que Solange profane par son crachat (didascalie de la ligne 3). – Les pronoms personnels distincts – le « tu » adressé à la bonne contrastant avec le « vous » employé par celle-ci – sont aussi un signe du jeu de rôles entre les deux soeurs. – Ce jeu connaît un raté quand Solange, qui s’identifie

psychologiques, sa fonction sociale, symbolique, etc. 3.7. Les didascalies Une didascalie est une indication textuelle qui concerne la mise en scène. Souvent, elle renseigne sur l’attitude des personnages, leur diction et leur intonation, leur position physique, les jeux de lumière, les décors, etc. Il s’agit donc d’une consigne qui n’est pas dite dans le texte, mais qui est jouée par les personnages, figurée ou représentée sur scène. L’exemple de didascalie est perceptible dans l’œuvre. A titre indicatif, nous

gestuelle et réplique tout à fait clownesques : « (Il se frappe le front.) Que je suis bête ! je me suis trompé de côté ! » 2°) les ressorts de la farce : - La farce caricature le réel → coups : Clov frappe Hamm avec le chien en peluche, disputes : les didascalies indiquent souvent la violence des échanges ; tromperies de ttes sortes : Clov ment à Hamm à propos de la couleur du chien.(→ connivence du public.) - La farce utilise également un langage cru, grossier : cf. exclamation de Clov qd il

1958. L’auteur se bat contre toutes les formes de totalitarisme sans pour autant critiquer directement: il se refuse d’être engagé. Théâtre souvent classé avec le théâtre de l’absurde. Dans ce passage, Bérenger est chez Jean pour s’excuser de la dispute de la veille et se réconcilier avec lui. Jean semble souffrant, mais refuse de laisser Bérenger appeler un médecin. Le malade présente les symptômes du rhinocérisme, et l’on constate un changement physique autant que mental, puisque Bérenger est en

de Théodecte est au centre de l'attention, dans un premier temps par rapport à sa forme puis par rapport à son contenu. La page débute par une entrée presque théâtrale de Théodecte en scène avec une description qui pourrait presque rappeler une didascalie théâtrale. “J’entends Théodecte de l’antichambre; il grossit sa voix à mesure qu’il s’approche, le voilà entré; il rit, il crie, il éclate” (l.1-2). Cette arrivée théâtrale donne l’impression au lecteur qu’il va assister à une pièce de théâtre

LE TRAITEMENT DU TEMPS DANS FDP [bien avoir en tête Temps dans la pièce, temps de la pièce, tempo ] Partez des trois titres des pièces les plus connues de Beckett ou du mot le plus fréquent dans la pièce (400 fois) à cause de la didascalie UN TEMPS. C’est bien un élément majeur de l’œuvre de Beckett. Pièce qui donne le sentiment paradoxal que tout est joué et à jouer. 1/UNE PIÈCE DÉROUTANTE : le temps de l’ “action”, si on peut dire, est celui du temps de la représentation dont le

toujours très intéressant quand, au sein même de la pièce, le théâtre parle de « lui-même ». Dans la réplique « je poursuis donc mes pas », prononcée pas Valère, le personnage commente son jeu de scène, chose qui aurait pu être indiqué dans une didascalie. L’intervention de la servante, Dorine provoque un effet de rupture dans la scène. La scène est ainsi relancée. Les servants et servantes chez Molière ont toujours un rôle très intéressant, elles sont souvent plus malines que les maîtres et sont

pièce de théâtre invite l’esprit du lecteur à accroître sa recherche de la vérité. Ce fond aussi triste que sérieux suscite l'attention et prédispose à la réflexion. * Résumé de la pièce (durée approximative: 12 jours, décors peu variés et peu de didascalies = grande liberté du metteur en scène)Les Justes d’Albert Camus, est un drame nous rapportant l’histoire d’une bande de terroristes révolutionnaires (en février 1905) dont le héros est Kaliayev, ayant pour projet d’organiser un attentat à la bombe

réussit à mordre la marquise : « en mourant, mordu les muscles du cou-de-pied de madame de San-Réal ». Son corps déchiqueté montre avec quelle sauvagerie Mme de San-Réal s’est acharnée sur son corps. La citation : «  quel acharnement elle avait disputé une vie qu’Henri lui rendait si chère » exprime un sentiment mélodramatique. On rappelle qu’Henri l’aimait alors qu’il était venu la tuer pour se venger du déshonneur qu’elle lui avait fait subir. C’est presque à tendance ironique de savoir ce que

peut intervenir à l’intérieur des énoncés verbaux : voir infra sur les contradictions ; entre le comportement verbal du personnage et son comportement non verbal, tel qu’il est réalisé sur scène mais qui dans le texte écrit doit être confié à la didascalie : LE POMPIER Excusez-moi, mais je ne peux pas rester longtemps. Je veux bien enlever mon casque, mais je n’ai pas le temps de m’asseoir. (Il s’assoit, sans enlever son casque.) - - entre différents comportements non verbaux (qui dans l’exemple