La Dyarchie

puisque, bien que soumis à l’autorité et au bon vouloir du président, il est ni responsable envers les députés ni contraint par un mandat d’élu, et peut ainsi demeurer indéfiniment au pouvoir. Le mandat présidentiel de Medvedev est donc celui d’une dyarchie improbable, où Medvedev semble représenter le chef de l’Etat et la Russie mais où Poutine demeure réellement le chef. En effet, les personnalités très proches de Poutine et donc très puissantes l’ont suivi au gouvernement, et l’équipe qui entoure

décret est irrégulier, car il n'a pas été signé par tous les ministres concernés, compétents, qui seront chargés de l’exécution du décret, et de l'adoption de mesure individuelles sur le fondement de ce décret. Document 3 : L'inversion de la dyarchie majoritaire en période de cohabitation, l'essentiel du pouvoir exécutif passe des mains du président à celles du premier ministre. Toutefois, le rapport de force ne cesse pas pour autant, dans la mesure ou le président, toujours considéré comme chef

spartiate serait le fruit du législateur légendaire Lycurgue et fait cohabiter plusieurs régimes politiques dans la cité spartiate: la démocratie, la tyrannie, la géroussie (sorte de sénat qui s'oppose à l'assemblé du peuple d'Athènes) et enfin la dyarchie, une monarchie avec deux rois. Périclès critique la célèbre éducation spartiate « et pour l 'éducation, contrairement à ces gens qui établissent dès la jeunesse un entraînement pénible pour atteindre le courage, nous, avec notre vie sans contrainte

Le Bicéphalisme de l'exécutif dans le régime politique de la V ème République. « Il est normal chez nous que la Président de la République et le 1er ministre ne soit pas un seul et même Homme. Certes on ne saurait accepter qu'une dyarchie exista au sommet ». En effet, d'après le Général de Gaulle, le Président de la République et le 1er ministre sont deux autorités différentes. Par fidélité à la théorie classique de la séparation des pouvoirs, on continu sous la 5ème à qualifier d'exécutif

nominations des fonctionnaires civils et militaires de l’État, signature des actes délibérés en Conseil des ministresConseil des ministresFormation collégiale réunissant l’ensemble des ministres.). Cette situation conduit à l’existence d’une véritable dyarchie (gouvernement à deux têtes) au sommet de l’État. Dans ce cadre, le Président de la République devient le chef de l’opposition parlementaire et perd son statut de "clé de voûte des institutions", tandis que le Premier ministre est obligé de composer

est dualiste lorsque 2 pouvoirs : le roi et le Parlement, sont en présence et collaborent pas l’intermédiaire d’un cabinet ministériel. Le cabinet ministériel est politiquement responsable devant le monarque et le Parlement. On a affaire à une dyarchie, il y a 2 organes forts au sein de l’exécutif. Le chef de l’État est présent et actif. Cette force se traduit par le droit de dissolution discrétionnaire du roi, sans avoir l’accord du Gouvernement. Ce pouvoir, il peut l’exercer quand il le veut

illimités et surtout durant certaines périodes? Aujourd'hui l'on ne peut plus parler de la gouvernance du Général De Gaulle sans parler d'un certain Césarisme de sa part lorsqu'il était au pouvoir (I) ne laissant ainsi plus aucune place pour la dyarchie d'un Premier Ministre à ses côtés, puisque le chef de l’État ne pouvait être conçu uniquement comme un simple arbitre. (II) I) Le Césarisme démocratique de De Gaulle Renommé comme le plus illustre des français grâce aux actes héroïques accompli

Au départ, la possibilité de cohabitation n’était pas envisagée : Dans l'optique du général De Gaulle, le président de la République était au-dessus des partis, et la notion de « cohabitation » hors de propos car « on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet ». Et si cela devait arriver, cela signifierait que le Président n'a plus la confiance du peuple, le seul choix qui lui reste serait donc la démission. Cependant tout le monde n’est pas De Gaulle et la cohabitation s’est produite

5 « le président de la république veille au respect de la constitution. Il assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’état », la notion d’arbitrage présidentiel est une conséquence à la dyarchie de l’exécutif De Gaulle en 1964 disait « il n’y a nul diarchie au sommet de l’exécutif. » = le président est donc selon Debré « le juge supérieur de l’intérêt nationale » pour exercer ses missions il dispose de prérogatives importantes = «  Le président

sa conception respective de la fonction présidentielle et de celle du Premier ministre : « Il est normal chez nous que le président de la République et le Premier ministre ne soient pas un seul et même homme. Certes, on ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet. Mais, justement, il n’en est rien. [...] le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’État. Mais, précisément, la nature, l’étendue, la durée de sa tâche impliquent qu’il ne soit pas absorbé, sans relâche