La Dyarchie

sein de l’exécutif. Section III : les rapports au sein de l’exécutif Au sein de l’exécutif, les rapports entre le Président de la République et le Gouvernement traduisent soit une hégémonie traditionnelle (§1) soit au contraire l’existence d’une dyarchie (§2). §1 : L’hégémonie présidentielle ou le présidentialisme majoritaire L’hégémonie présidentielle est indissociable de l’arbitrage actif (A). Elle fait apparaître le gouvernement comme un exécutant de la politique du Président de la République

sein de l’exécutif. Section III : les rapports au sein de l’exécutif Au sein de l’exécutif, les rapports entre le Président de la République et le Gouvernement traduisent soit une hégémonie traditionnelle (§1) soit au contraire l’existence d’une dyarchie (§2). §1 : L’hégémonie présidentielle ou le présidentialisme majoritaire L’hégémonie présidentielle est indissociable de l’arbitrage actif (A). Elle fait apparaître le gouvernement comme un exécutant de la politique du Président de la République

sein de l’exécutif. Section III : les rapports au sein de l’exécutif Au sein de l’exécutif, les rapports entre le Président de la République et le Gouvernement traduisent soit une hégémonie traditionnelle (§1) soit au contraire l’existence d’une dyarchie (§2). §1 : L’hégémonie présidentielle ou le présidentialisme majoritaire L’hégémonie présidentielle est indissociable de l’arbitrage actif (A). Elle fait apparaître le gouvernement comme un exécutant de la politique du Président de la République

voulu faire face à deux enjeux différents : l’anticipation de l’avenir et la gestion du quotidien. L’affirmation du pouvoir présidentiel par le général de Gaulle puis l’élection du président au suffrage universel vont créer des tensions dans la dyarchie exécutive. En particulier, le fait majoritaire consacre le président comme un leader politique en charge de la politique gouvernementale83. Le président est alors à la fois arbitre et capitaine. Il apparaît que la Constitution laisse la voie ouverte

raison que la politique d'un pays forme un tout et que les aspects intérieurs et extérieurs sont souvent étroitement liés. De Gaulle ajoute lors de cette conférence de presse : « On ne saurait accepter qu'une dyarchie exista au sommet de l’État mais justement il n'en ai rien. » : Une dyarchie, c'est l'existence de 2 autorités qui exercent un pouvoir sans lien de subordination l'une vis-à-vis de l'autre. → Il n'y a qu'une autorité au sommet, celle du président de la république. Il en sera ainsi globalement

1 Déséquilibre balance au profit du chef de l’Etat Situation résulte de la pratique gaullienne. • réforme 62 président élu au SUD  légitimité démocratique que n’a pas le 1er M. • subordination du 1er M. au président hiérarchie et non pas dyarchie • Duverger en 1974 « monarchie républicaine » rend compte que le président est un roi qui s’instaure dans une Rép – Mitterrand dans son ouvrage « coup d’Etat permanent » évoque le strip-tease du 1er M. qui se dépouille de ses attributions Celles

sa conception respective de la fonction présidentielle et de celle du Premier ministre : « Il est normal chez nous que le président de la République et le Premier ministre ne soient pas un seul et même homme. Certes, on ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet. Mais, justement, il n’en est rien. [...] le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’État. Mais, précisément, la nature, l’étendue, la durée de sa tâche impliquent qu’il ne soit pas absorbé, sans relâche

de mars 1986, le Président ne peut plus compter sur l'acquiescement de la majorité des députés au rôle qu'il s'est donné, on reviendra à une conception plus restrictive de la fonction. La constitution semblait en effet avoir installé une dyarchie, une telle dyarchie a cessé de fonctionner lorsque le pays s'est donné une majorité en opposition avec le Président. Ce dernier s'est alors replié sur ses pouvoirs constitutionnelles, en s'efforçant de faire prévaloir une interprétation lui conférant un appréciable

Premier Ministre : les cohabitations n’ont jamais correspondu à un retour au texte de la Vème République, elle a induit un fonctionnement différent au profit du Premier Ministre. Dans le cadre d’un fonctionnement normal, on ne pourrait pas imaginer de dyarchie à la tête de l’Etat : il n’y a en a pas. Le Premier Ministre représente la politique du gouvernement. 1.Le gouvernement du Président : Lorsque le Président est appuyé par la majorité parlementaire, le seul vrai maître c’est le chef de l’Etat

qu’un président désavoué par les électeurs peut rester à l’Élysée et s’y comporter comme un chef officieux de l’opposition qui prépare le combat pour la prochaine élection présidentielle. Ensuite et surtout parce que la cohabitation réintroduit une « dyarchie exécutive » au sommet de l’État, précisément ce dont le général de Gaulle ne voulait pas, qui se caractérise par une primauté du Premier ministre. Celle-ci, malgré l’article 21 de la Constitution, ne figurait manifestement pas dans les visées du