La Décadence Des Mérovingiens

synthèses entre le droit civil et le droit prétorien. – les « institutes » sont des manuels de droit destinés à l'enseignement. – les « regulae » recueils des principales règles de droit. – des « sentenciae » des recueils de sentences... C)La décadence de la jurisprudence Dès l'époque d'Auguste, certains jurisprudents obtiennent une autorité officielle sous la forme d'un brevet officiel que leur délivre l'empereur et qui confère à leur consultation une autorité (« auctoritas ») supérieure à

généralement cette période comme celle d’une décadence, en particulier car les règles se simplifient par rapport à ce qu’était devenu le droit romain, droit qui s’était beaucoup raffiné. Il ne s’agit pas pour autant de formuler un jugement de valeur qui hiérarchiserait le meilleur ou le moins bon des droits entre les droits francs et romains. Les deux civilisations de droit écrit et de droit romain sont par définition incomparable. Au lieu de décadence, parlons de l’émergence d’un nouveau système

d’Henri-Irénée Marrou, paru à Paris en 1958 et réédité en 1983. Je vais essayer d’en extraire la moelle. Pourquoi un tel livre ? C’est le problème de la décadence et de la fin de la civilisation antique. Il y avait, à ce sujet, deux points de vue opposés : - Pour l’historien de l’Antiquité, le Bas-Empire apparaît avant tout comme l’époque de la décadence. - L’historien du Moyen Âge, lui, constate que la civilisation du Moyen Âge n’est pas autonome : elle ne fait que continuer et reprendre en le transformant

irresponsables africains et asiatiques, elles refusent l'enfant. La personnalité européenne ainsi cernée, force est bien de constater qu'elle est unique au monde. Elle le reste dans ses idéaux, même dans ses idéaux officiels, et bien que phases de décadence, domination religieuse étrangère et corruption l'aient rendue parfois méconnaissable. Les folies sadiques de l'Inquisition, les dogmes absurdes, les crimes et génocides de la colonisation n'ont rien d'européen ; ils sont des conséquences de la sémitisation

apportées, semble-t-il, au cours du ive siècle ou au début du ve, oblitèrent encore partiellement plusieurs salles. Le plan et les procédés de construction manifestent une recherche du confort et de l'effet, un goût du luxe extérieur, mais aussi une décadence des techniques. Il apparaît qu'on a bâti vite, sacrifiant la solidité du gros-œuvre aux dépenses somptuaires du décor. La villa a du être occupée par un membre de l'aristocratie locale qui s'est installé rapidement, soucieux, peut-être, de quitter

l’état accorde la citoyenneté, petit à petit on arrivera à fon de cette distinction. En -212 av JC l’empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les membres de l’empire. En période franque, Vème siècle après JC. Si on regarde les mérovingiens, on voit qu’ils insistent surtout sur l’appartenance au groupe. Le droit du sang, Jus sanguinus qui prévaut est renforcé par l’importance chez les francs du lien de fidélité entre les francs et le roi, ou des liens personnels, du regnum francorum

1° : chute de l’Empire Romain due au invasions (5ème siècle, 476) – période franque ou Haut Moyen-Age (seconde moitié du 9ème siècle), avec les règnes successifs des Mérovingiens (Clovis) ; disparition de la dynastie au profit des Carolingiens (milieu du 8ème siècle), fondés par Pépin le Bref en 751, puis Charlemagne (décadence et disparition en 987). 2° : Moyen-Age. 987 = avènement des Capétiens (Hugues Capet), s’achève au milieu du 15ème siècle (1453), fin de la guerre de Cent ans. 3° :

l’intérêt personnel du chef barbares. Il va pouvoir disposer de la chose publique. On passe à une conception tout a fait patrimoniale. On cite trois points important pour illustrer cette conception qui s’est développée notamment sous la dynastie des mérovingiens (fin 5ème jusqu’au milieu du 8ème siècle après J.C). La société franque repose sur des liens privilégiés qui vont être tissés entre le chef de l’Etat et ses hommes fondés sur un engagement personnel alors que les romains étaient engagés vis-à-vis

l’intérêt personnel du chef barbares. Il va pouvoir disposer de la chose publique. On passe à une conception tout a fait patrimoniale. On cite trois points important pour illustrer cette conception qui s’est développée notamment sous la dynastie des mérovingiens (fin V ème jusqu’au milieu du VIII ème siècle après J.C). La société franques repose sur des liens privilégiés qui vont être tissés entre le chef de l’Etat et ses hommes fondés sur un engagement personnel alors que les romains étaient engagés vis-à-vis

d'abord de la générosité des rois mérovingiens qui multiplièrent les donations et accordèrent aux établissements religieux le privilège de l'immunité, c'est-à-dire l'exemption des charges fiscales. Cepen¬dant cette première alliance du trône et de l'autel ne fut pas au seul bénéfice de l'Eglise. Si jusqu'au VII siècle, recrutant ses dignitaires dans les familles nobles gallo-romaines, elle était demeurée un asile de moralité et de culture, la rapide décadence mérovingienne l'entama avec elle. En se faisant