La Démocratie Georges Burdeau

Section 1 : La genèse et les fonctions du pouvoir politique De nombreux théoriciens, notamment Thomas Hobbes, John Locke ont élaboré leur conception sur les rapports entre les individus et le pouvoir politique qui constitue les fondements des démocraties pluralistes, modernes. Ces auteurs ont opéré une distinction fondamentale entre l’état naturel (dont les rapports interhumains ne sont pas réglementés) et l’état social (dans lequel les rapports sont réglementés et contrôlés par une autorité politique

qui n’ont jamais fait du droit, très ennuyeux. Et pourtant, un intérêt particulier doit être accordé à la connaissance du droit constitutionnel, étant donné l’effort de réflexion et d’esprit critique exigé à chaque citoyen sur la pratique de la démocratie et la mise en œuvre de l’Etat de droit à Madagascar. L’orientation de notre cours tiendra compte de la diversité de formations d’origine des étudiants. Une grande partie des étudiants n’ont jamais fait des études juridiques. C’est pourquoi, les

les membres du corps social. C’est ce que le philosophe allemand Jürgen Habermas cherche à exprimer à travers le concept de « l'agir communicationnel » (1987), terme apparemment ésotérique qui désigne en fait « le processus de construction de la démocratie au quotidien ». Finalement, l'harmonie ne doit pas être définie comme un « état stable » de cohésion sociale. Elle ne peut exister sans repères forts, sans contraintes et sans différences. La véritable société, prospère, dynamique et libre, est

contrainte à se plier à des règles. » Pierre MANDES FRANCE. Le contrôle du pouvoir est assuré par un juge, c’est un contrôleur. Mais qui contrôlera le contrôleur ? Qui a le dernier mot ? Dans un Etat de droit le dernier mot revient au juge, dans une démocratie il revient au peuple. Qu’est ce qu’introduire ? C’est définir, situer, circonscrire. Il faut se justifier et repérer ce qui fait débat, ce qui fait appel à une discussion. Annonce d’un plan, montrer comment on va s’y prendre, comment on va agencer

doctrine allemande qui établit la puissance absolue de l'État, et la thèse classique française qui confond puissance étatique et souveraineté nationale. Le professeur Burdeau opte pour sa part pour «(...) l'existence d'une puissance étatique fondée directement sur l'idée de droit qu'incarne le Pouvoir institué dans l'État. » Georges BURDEAU, Traité de Science Politique, tome II, 2e édition, Paris, L.G.D.J., 1967, p. 321. 240 Les Cahiers de Droit (1979) 20 C. de D. 237 raineté de l'État est la pierre

constitutionnel Le droit constitutionnel est un droit primaire, qui intervient en premier, il est à l’origine des autres droits. Démocratie : Charles Debbasch : « la démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », c’est la formule que Lincoln a utilisé. Cette formule se retrouve dans notre constitution actuelle (article 2). Philipe Blacher : « la démocratie est un régime politique fondé sur la souveraineté du peuple et fonctionnant dans le respect des droits et libertés individuels »

conjonction des centres : ni réactionnaires ni révolutionnaires. Ils deviennent la Chambre Bleue horizon (le bleu était la couleur des uniformes poilus car beaucoup d’anciens combattants élus dedans). Système de démocratie gouvernée : Georges Burdeau qui s’oppose à la démocratie des partis. Démocratie gouvernée car ces hommes de différents horizons élus n’ont pas de réels partis et votent comme ils le souhaitent, ils n’ont pas de consignes de votes contrairement à maintenant. Les discours sont donc très

peuple (démocratie). La démocratie n’est pas comparable à celle d’Athènes, celle-ci était plus restrictive, tout le monde n’était pas considéré comme citoyen et ne participait pas à la vie de la cité + esclaves, femmes effacés. Les citoyens étaient les personnes faisant parti des assemblées. Aujourd’hui, es citoyens élisent juste des hommes politiques chargés de gouverner à tête de l’Etat avec un gouvernement issu du parti que le candidat élu comme président représente. La démocratie était souvent

l'État : État unitaire ou État fédéral ? État centralisé ou État décentralisé ? Ces questions sont réglées par la constitution, article 1 de la Constitution . déterminer, affirmer « les principes qui doivent dicter l'action du législateur » (Georges Burdeau). Énoncer, par exemple, ce qu'on appelle aujourd'hui les droits fondamentaux des citoyens et préciser les mécanismes juridiques qui permettent d'assurer leur respect. Exemple : la DDHC du 26 août 1789, placée en tête de la Constitution de 1791

doivent être séparés, équilibrés en vue d’assurer la garantie des droits et des libertés des citoyens. En ce sens, Montesquieu a défendu, enfanté les idées de la démocratie dans L’Esprit des Lois. Montesquieu disait qu’il fallait cette idée de contre-pouvoir. Il a été lé précurseur de ce que nous appelons aujourd’hui la notion de démocratie, la notion d’état de droit. A partir de la Révolution Française, on considère que cette conciliation du pouvoir et de la liberté doit résulter d’une Constitution