La Démocratie Georges Burdeau

Rouvillois dans Les Origines de la Ve il s’agit d’une constitution qui fit preuve d’une grande originalité. Nombreux sont les auteurs à lui avoir reconnu ce caractère ; pour Georges Burdeau il s’agissait d’une « Constitution hors série », pour Georges Duhamel c’est un « régime unique », pour Stéphane Rials une « démocratie singulière, etc. Comme il a été dit ci-dessus, la principale innovation de la Constitution est la prépondérance de cet exécutif. C’est sans doute la plus grande contribution

comme étant la doctrine de l’Etat et du droit. * La science politique n’est pas seulement la science du pouvoir : Plusieurs auteurs contemporains attachent la science politique à la notion du pouvoir notamment Lasswell et Dahl aux U.S.A par contre Burdeau, Duverger et Aron en France définissent la science politique comme l’exercice du pouvoir alors qu’elle est autre chose que le pouvoir mais la lutte pour le pouvoir équivaut à un aspect de la vie politique. Le pouvoir est considéré comme un instrument

en Grande Bretagne, 2ème édition, 1998, 361 p., TOINET (MarieFrance), Le système politique des Etats Unis, PUF, 1990, p. 117 ; LASSALE (Jean-Pierre), La démocratie américaine. Anatomie d’un marché politique, Armand Colin, 1991, p. 280. 2 TOINET (Marie-France), Le système politique américain, op. cit, p. 117, LASSALE (Jean-Pierre), La démocratie américaine. Anatomie d’un marché politique, op. cit, p. 280. 11 De même, en Grande Bretagne, par le jeu partisan, la Chambre des Communes n’est plus le

l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Dans l'art3 même de la Constitution, le referendum est déjà évoqué face à la représentation, comme moyen premier de démocratie directe, régime politique dans lequel les citoyens exercent leur pouvoir sans le biais de représentants. La France étant une démocratie semi-directe, le referendum est un contrepoids au pouvoir législatif et constituant des représentants et élus français. Il existe 3types de referendum qu eje développerai plus loin :

caractéristiques, d’abord sa fonction de régulation sociale. Il est indispensable et se renforce grâce aux inégalités qu’il a pour but de combattre et qui le justifient d’où son ambiguïté. Dans une société sans conflits, le pouvoir serait inutile. « George Balandier » ajoute une seconde caractéristique importante à savoir la sacralité toujours présente bien que plus ou moins manifeste suivant les sociétés. Deux autres critères classiques en droit public distinguent le pouvoir politique d’autres formes

08 novembre 2012 BIBLIOGRAPHIE MAURICE DU VERGER « introduction à la politique » édition Gallimard Max WEBER « le savant et la politique » GEORGES BURDEAU « traité de sciences politique » GODINET « les systèmes politiques africains » LGDJ MAURICE PIERRE ROY « les régimes politiques du tiers monde » LGDJ INTRODUCTION GENERALE Le droit constitutionnel peut se définir comme la discipline ayant pour objet l’étude de la structure théorique des institutions politiques et des formes politiques qu’elles

GOUVERNEMENT Il existe dans l’histoire et à travers le monde une variété de système de gouvernement : monarchies absolues ou constitutionnelles; despotisme, tyrannie; théocraties ; monocraties totalitaires (fascisme, républiques populaires socialistes); démocraties parlementaires ou présidentielles… Pour une liste et une classification, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_formes_de_gouvernements 0.6.1. L'État totalitaire C’est l’aboutissement de certaines formes de monocraties, soit d'un

est-il nécessaire de présenter : 1ère : partie : Les éléments d’une théorie générale de l’Etat 2ème partie : les régimes politiques. Bibliographie : Philippe ARDANT : institutions politiques et Droit Constitutionnel, LGDJ, 10ème édition Georges BURDEAU : Droit constitutionnel, LGDJ, 25ème édition Jeacques CADART institutions politiques et Droit Constitutionnnel, LGDJ, 5ème édition jean GIQUEL : Droit Constitutionnel et Institutions politiques, Monchrétien, 17ème édition Pierre PACTET

Postulat obligatoire : on va considérer, à partir du 20ème siècle, qu’un Etat va être considérer comme un Etat de Droit et exister en tant que tel lorsqu’il obéit à des règles spécifiquement déterminées. La norme suprême est la Constitution. G. BURDEAU et G. VEDEL, constitutionnalistes purs, pour eux, la seule chose qui compte pour avoir un Etat de Droit, c’est la Constitution. Sans Constitution il n’y a pas de Nation, l’Etat ne peut pas fonctionner. Autre vision de la Constitution : considérer

les plus pauvres de la planète tient de l’humour macabre. On pourrait aisément se gausser de ces textes publicitaires qui égrènent tels des chapelets les « droits » les plus divers et les plus folkloriques, trouvés dans les textes récents des démocraties occidentales selon un « mimétisme » dont il sera parlé plus loin. Le grand penseur libéral du XXe siècle, Friedrich August von Hayek, ridiculisait l’inconsistance de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 à laquelle il ne manquait