La Faute Pénale Volontaire

DROIT PENAL SPECIAL Le droit pénal spécial prenant appui sur le droit pénal général développe l’opération de qualification en vue de déterminer l’existence possible ou non d’une infraction pénale. Le droit pénal spécial se définit alors comme l’étude analytique de diverses infractions envisagées une à une dans leurs éléments particuliers (légal, matériel, moral) et dans les modalités de leur répression. Etude analytique : cette expression met en évidence la spécificité du droit pénal spécial

 Le Droit pénal est d'un point de vue social la branche du droit qui détermine quelles sont les conduites antisociales et en quoi consiste la réaction de la société contre ces divers comportements. D'un point de vue juridique, il se compose de l'ensemble des règles applicables aux infractions en général (droit pénal général) ou spécialement à chaque infraction (droit pénal spécial). Le droit civil, en revanche, concerne les rapports entre les individus. Le droit pénal correspond à l’une

véritable déclin du principe de légalité. La loi pénale est prévisible (article 112-1) : chaque personne est censé déterminé ce qu’il encoure avant de la commettre. Le principe de légalité criminelle est constitutionnel. Il a un équivalent dans tous les états. Crim. 28 mars 1984 : Est-ce que le fait d’étendre le principe de l’article 357 aux enfants naturels porte t’il atteinte au principe de la légalité de l’interprétation stricte de la loi pénale ? Non. Étendre le bénéfice de l’article 357,

les tribunaux, mais peut accéder à la vie juridique. Elle est plus qu’une obligation morale. Lorsqu’il y a un paiement d’une obligation naturelle, un paiement volontaire même en sachant qu’il n’est pas tenu juridiquement. Il n’y a pas de restitution (= répétition). Le paiement est validé juridiquement. Lorsqu’il il y a un engagement volontaire de payer l’obligation naturelle, le droit considère que cette obligation est transmuté en obligation juridique et accède ainsi à la vie juridique. L’obligation

Criminologie de Paris II Droit Pénal Spécial C.E.P.C Année universitaire 2004 – 2005 Introduction Notion de droit pénal spécial A. Division de la matière pénale Le droit pénal général correspond à l’ensemble des règles applicables à toutes les infractions ou du moins, à leur généralité + théorie générale des peines. Ceci correspond au livre I du code pénal. Le droit pénal spécial correspond à l’étude des règles applicables à chaque infraction. La procédure pénale correspond à l’ensemble des

appliquée si elle n'a pas été prévue par un texte légal. Pour qu'il y ait infraction, il faut la réunion de trois éléments : un élément légal, un élément matériel, un élément moral. Les infractions pénales sont classées en trois catégories : contraventions, délits et crimes depuis le Code pénal impérial de 1810 dont l'article 1 disait : « L'infraction que la loi punit de peines de police est une contravention, l'infraction que la loi punit de peines correctionnelles est un délit, l'infraction

Le délit c’est un fait illicite volontaire. C’est un délit civil car il est purement volontaire. La responsabilité de ce point de vue la elle sera délictuelle. Mais il se fait que le fait soit illicite mais involontaire = quasi-délit. Le DREC englobe la resp contractuelle mais qui ne provient pas d’un contrat donc extracontractuelle Il est nécessaire de réparer des dommages lorsqu’ils sont considérés comme injuste. On engage sa REC par 3 conditions : Une faute (plus obliger) soit un fait générateur

ne sont pas le résultat d’acte de volonté. Le fait juridique peut être volontaire, mais il est caractérisé par ce que l’effet de droit n’est jamais le produit de la volonté. On en distingue 2 : les faits juridiques involontaires et volontaires. Faits juridiques involontaires : ce sont ceux où ils n’existe aucune manif de volonté et où les effets de droit se produisent quand même. Ex : un accident. Faits juridiques volontaires : volonté évidente et incontestable. Cette volonté n’a pas eu pour effet

dommage doit apporter la preuve d’un dommage, d’une faute et d’un lien de causalité. Lorsque les 3 éléments sont prouvés, l’auteur du dommage a obligation de réparation. A) Le dommage : Il peut être matériel (destruction d’un bien, frais), corporel (blessure, mort) ou moral (psychologique, atteinte à l’image de soi). Pour qu’un dommage donne lieu à réparation, il doit être prouvé, porter une atteinte à un droit, certain, personnel et direct. B) La faute : Tout manquement au comportement qu’aurait eu

responsabilité pénale, civile, administrative, politique… La responsabilité pénale ne peut être engagée qu’en cas d’infractions pénales prévues par la loi. C’est ce qu’on appelle le principe de la légalité des peines. Si un automobiliste renverse volontairement un piéton, il est bien évident que l’auteur du dommage n’engage pas sa seule responsabilité civile. L’élément intentionnel permettra à la victime d’intenter une action en justice visant à punir l’auteur de l’infraction pénale (coups et blessures