La Fille Fable

La jeune Veuve Recueil : I, parution en 1668. Livre : VI. Fable : 21, composée de 48 vers. La perte d’un époux ne va point sans soupirs ; On fait beaucoup de bruit ; et puis on se console : Sur les ailes du Temps la tristesse s’envole, Le Temps ramène les plaisirs. 5 Entre la Veuve d’une année Et la Veuve d’une journée La différence est grande ; on ne croirait jamais Que ce fût la même personne : L’une fait fuir les gens, et l’autre a mille attraits. 10 Aux soupirs

Il s’agit ici d’une fable de 48 vers avec une alternance d’alexandrins et d'octosyllabes composée autour du thème de l’inconstance féminine. La Fontaine nous aborde le thème du rôle du temps qui est présenté comme le plus grand consolateur. Dans cette fable, se dégagent clairement trois mouvements. Dans les 15 premiers vers, il s’agit en quelque sorte de la morale qui est présentée dans le cadre d’un discours général. Ensuite, elle est illustrée par un exemple. Des vers 16 à 33, La Fontaine décrit

littéraire : « Le Héron » et « La Fille » L’originalité de cette fable repose sur l’exploitation d’une structure binaire donnée par le titre : les rapports entre animalité et humanité n’y sont pas d’ordre du symbolique, ou de la substitution, selon le principe de la métaphore, mais de la succession. Deux histoires se succèdent liées par une forte unité sémantique que leur assure la fable médiane. C’est la seule fable du recueil à présenter cette composition. C’est une fable différente par sa longueur

 Cette fable évoque une jeune veuve qui après avoir perdu son mari, se console, et demande à son père un autre mari. De La Fontaine montre ici que l'amour "éternel" voué au mari défunt disparaît tout naturellement avec le temps et les attraits de la vie. Outre le contenu même de la fable, il faudra garder en tête le caractère mystique de cet écrit.
 Nous verrons dans une première partie la structure du récit de la fable, puis dans une seconde partie la portée de la fable dans le contexte classique

La Fontaine est considéré comme le créateur de l’art de la fable et comme le plus grand fabuliste du XVIIème siècle. La fable est un court récit à visée didactique, possédant une morale implicite ou explicite visant à délivrer une leçon de vie. Elle fait partie du genre de l’apologue. Néanmoins, la fable de La Fontaine a trouvé son succès dans le côté plaisant qu’elle possède. En effet, plaire et instruire sont les deux buts de la fable. Et pour réaliser le premier La Fontaine crée des situations

livres jusqu’en 1694. Ce texte, extrait de la fable 5 du livre VII, qu'il dédia à Mme de Montespan, la favorite du roi Louis XIV, met en scène une précieuse qui souhaite se marier. De nombreux soupirants se présentent à elle, mais elle se montre très difficile sur le choix de son futur époux et fini par faire fuir tous les prétendants qui lui faisaient la cour. Avec le temps, sa beauté décline et elle se presse d’épouser le premier venu, un malotru. Cette fable semble viser Anne Marie Louise d'Orléans

au 17ème siècle. Ce texte est donc une fable et son titre est « les deux coqs ». La fable est un récit rédigé en prose ou en vers. Il met souvent en scène des animaux avec pour intention de dispenser un enseignement. Le but de la fable est didactique. Dans la préface de son 1er recueil de fable (1678) La Fontaine précise qu’une fable comporte 2 parties : * Le «corps »  * L « âme » Dans un premier temps nous étudierons l’aspect divertissant de la fable dans ce texte puis dans un deuxième temps

campagnes “. Dans les fables ,cette catégorie est caractérisées par une palette de metier tel que : le bûcheron (fable 1,livre 5), le pècheur (fable 3,livre 5), le laboureur (fable 9,livre 5) ,le chasseur (fable 2,livre 6) ou encore la laitière (fable 9, livre 7) mais aussi par des traits de leur vie privée comme par exemple “la jeune veuve” (fable 21 livre 6) , ou “le mal marié” (fable 2, livre 7) Le fait qu’aucun nom propre ne soit cité et que les caractéristiques des personnages sont diversifiées

La Fontaine : La fille Comment La fontaine dénonce t-il la prétention à travers sa fable ? I- A travers un récit ludique A) Un récit dynamique verbes à l'impératif seconde personnes interpellant le lecteur recit en vers : vivacité au récit figures de style tel répétitions, rythmes ternaires, allitérations, anaphores, ... B) Un personnage ridicule Mise en valeur par des majuscule pour mieux être dévalorisé après Oxymore "un peu trop fière" : montre sa prétention la façon dont elle

COMMENTAIRE LITTERAIRE : LA JEUNE VEUVE, LA FONTAINE La fable intitulée La jeune veuve correspond à un topos littéraire : celui de la veuve éplorée qui ne tarde pas à renoncer à sa peine. Cette fable est extraite du Livre VI, du recueil que le célèbre fabuliste classique La Fontaine (1621-1695) destinait au départ à divertir et à instruire le dauphin. Elle est inspirée de la fable en prose La femme pleurant son mari mort et son père la consolant de l'auteur Abstémius. Elle se présente comme une