La Focalisation Dans Les Ames Grises

rondes » l’opposent aux « anges du ciel » , aux « figures ossianiques », à toute « l’ancienne mythologie amoureuse repoussée par le dandysme » (pp. 41-42). C’est pourtant l’« ancienne mythologie amoureuse » qui va triompher en 1820 avec Lamartine : âmes blanches, teintes pâles, « les belles chlorotiques et un peu fanées de la restauration romantique » (cf. Rose Fortassier, Les Mondains de la Comédie humaine, Klincksieck, 1974). Le passage au « cheval de pur sang » ne s’effectue que sous la Monarchie

Les figurants sont sales, leurs vêtements sont soit tachés, soit déchirés ; leurs dents sont gâtées, leurs visages pleins de sueur ou maculés de boue. La lumière froide renforce cette impression de saleté en baignant les costumes et les visages de gris et de marron. La cohue que ces figurants forment dégage une impression de moiteur étouffante. Le réalisateur a filmé des filets de fumée pour matérialiser les effluves pestilentielles. La succession rapide de très gros plans (dans le langage cinématographique

vie, la mort et l’existence d’un « Être » jusqu’à la péripétie de l’annonce du seul événement « providentiel » que se permette l'auteur : la mort subite de la tante Clara (pages 139-141) qui vient donc contrecarrer la tentative de suicide. La focalisation sur Thérèse, indiquée par le titre, confirmée par l’adresse liminaire, est maintenue tout au long du roman où Mauriac nous fait essentiellement (mais pas uniquement) découvrir son histoire à travers sa conscience, à travers ses souvenirs et ses

cour avec les chevaliers » ; – la récurrence de phrases exclamatives ; – les expressions totalisatrices : « tout me manque... », « tout va bien mal pour moi », « pendant les jours de fête ou les jours ordinaires », « tout me manque, le vair et le gris » ; – le vocabulaire empruntant largement au champ sémantique du malheur : « tourments », « malheur », « bannir », « manquer », « mal », « mal », « mauvais chemin » ; – les sentiments tour à tour exprimés dans le monologue. Se succèdent chez Tristan

singe] [SV [SN le] [v masque]] (« le vieux primate (m’) empêche de voir quelque chose»/ [SN le vieux] [SV singe [SN le masque]] (= « le vieillard imite un masque »); lexicale : le loup (= « masque de carnaval » ? ou bien : « animal carnassier » ?) est gris), c’est le contexte qui filtrera les interprétations inconsistantes, permettant d’associer, à l’énoncé entendu (ou lu) la phrase correspondant à l’intention communicative du locuteur[4]. Ces deux définitions gomment en revanche les divergences structurales

Grimbert, sont en fait marqués par la prédominance de la fonction émotive du langage. L’auteur vise en effet par ce procédé à abolir toute distance entre le personnage principal et l’auditeur. Et l’on constate d’ailleurs que tous les changements de focalisation sur les différents personnages aboutissent au même effet : tous tremblent pour Renart, tous sont ses complices, comme va le devenir à son tour le lecteur. Le discours rapporté au style indirect relève lui aussi de cette volonté d’élucidation, mais

|Questions : 1) Dégagez les points communs et les différences entre les quatre | |- Verlaine, « L’échelonnement des haies », Sagesse, III|premiers textes du corpus. | |- Colette, « Jour gris », Les Vrilles de la vigne |2) Reformulez trois des idées essentielles du texte de Charles Dantzig. | |- Proust, Sodome et Gomorrhe, II, chapitre premier |Commentaire : Verlaine, « L’échelonnement des haies », Sagesse, III

8 Pour quelle raison le colonel renonce-t-il finalement à toutes ses revendications ? Par dégoût de la vie. les pensées et sentiments ? À l’intériorité de quel personnage le lecteur n’a-t-il pas accès ? Ce passage adopte principalement une focalisation interne, le récit est mené du point de vue du colonel Chabert : le lecteur a accès à son for intérieur. En témoignent, par exemple, les phrases suivantes, qui révèlent au lecteur les sentiments et les pensées du colonel : « Le colonel eut mille

bise noire était arrivée de l'est. Elle charriait sans arrêt des orages et un soleil extraordinaire. Les nuages des vallons palpitaient sous elle puis, tout d'un coup, ils s'arrachaient de leur lit et ils bondissaient dans le vent. De grandes pluies grises traversaient le ciel. Tout disparaissait : montagnes et forêts. La pluie pendait sous la bise comme les longs poils sous le ventre des boucs. Elle chantait dans les arbres, elle allait en silence à travers les larges pâturages. Alors arrivait le

de vue Le narrateur présente les événements selon un certain angle, la focalisation ou point de vue : “ La focalisation zéro (ou point de vue omniscient) : le narrateur peut tout connaître des personnages, leur passé, leur présent et leur futur. “ La focalisation externe (ou point de vue externe) : l’action est perçue par un témoin extérieur. Le narrateur n’a aucune information sur les pensées des personnages. “ La focalisation interne (ou point de vue interne ) : le narrateur ne rapporte que ce que