La Folie des hommes

mondiale. Première partie : Selon Bergson, dans son ouvrage Le Rire , le langage est inexact pour décrire des phénomènes particuliers. Les mots sont des étiquettes, et expriment seulement une généralité alors que les hommes souhaitent témoigner, et ainsi s’émanciper de la singularité de leurs expériences passées. Par exemple, l’amour et la haine sont des termes larges qui pourtant définiraient la pluralité de nos sentiments. Ainsi, il devient vital et nécessaire de pouvoir

n’est qu’amas de sang. Il n’y a aucune raison pour que quelqu’un en réchappe : « Partout les hommes de Kouame et de Sako périssaient. Ils avaient peur. La vision de cette charge qui les avait broyés avait fait naître en eux la terreur. » (page 105) « Ce n’était pas la colère qui avait fait se ruer les hommes du roi sur la ville avec une rage forcenée. C’était l’hébétude, l’errance et la folie. (…) Il ne resta bientôt plus rien de la ville. » (page 152) La mort est omniprésente au

légitimité au trône. Tibère se chargea d’éliminer les autres successeurs potentiels gardant sous son aile Caligula qui dût sa survie à son comportement humble, effacé et soumis servilement aux volontés de Tibère, à sa ruse également, échappant ainsi à la folie meurtrière de Tibère. Caius Suetonius Tranquillus ou Suétone est né vers 70 ou 75 et sa date de mort exacte reste inconnue mais est fixée vraisemblablement aux alentours de l’année 122. Considéré comme un polygraphe, Suétone est l’auteur de Vies

donner une analyse plus précise :dés l’introduction nous savons que « le sujet de ce livre est une épidémie de folie aujourd’hui oubliée,qui dura 22 ans et fut inaugurée par un employé de gaz (Albert Dadas) et son médecin traitant ». En effet lors de la lecture nous apprenons que cet Albert Dadas fut la première personne atteinte d’automatisme ambulatoire, plus communément appelée folie du fugueur par ses contemporains. Cet homme, employé d'une compagnie de gaz à Bordeaux dans les années 1880 ,a

Les lieux de la folie Pierrick ALBERT Introduction I. La folie à travers l’histoire 1.1. La période antique 1.2. Le moyen âge 1.3. Du XVème au XVIème sciécle 1.4. le XVIIIème siècle 1.5. Dénonciation des conditions d’enfermements 1.6. La spécialisation des hôpitaux 1.7. Naissance du concept d’architecture thérapeutique 1.8. Le XIXème siècle en France 1.9. Les prémisses d’une approche sensible 1.10. La vie asilaire à la fin du XIXème 1.11. Le début du XXème, retour à

à l’hôpital parisien de La Salpêtrière dès 1862. Le dessin et la photographie sont mis au service de la science pour documenter les symptômes spectaculaires de ces corps qui s’émancipent dans l’hypnose ou l’extase. Les recherches menées sur les hommes et les femmes perdant le contrôle de leurs « nerfs » sont rendues publiques par le biais de leçons ouvertes à des scientifiques, critiques d’art, artistes et écrivains. Dans les années 1880, journaux, romans et œuvres d’art se font relais de ces

question de l’identité et de la différence, celle-ci a aussi immédiatement une portée morale et politique. Il en va de même pour Aristote lorsqu’il se demande si le rapport à autrui appartient à l’essence de l’homme ? La question de l’altérité entre les hommes se posait avant tout pour les Grecs dans les termes de la vie sociale et politique (cf. l’exemple classique de l’étranger, du non-Grec considéré comme « barbare »). L’autre avait bien une dimension « humaine » bien qu’elle ne soit jamais celle de

élévation, on découvre un autre champ lexical qui ancre la discussion dans des considérations concrètes, le champ lexical de l’enfermement (cachot, prison, paille, petites maisons) qui définit l’aventure du frère de Memnon, Assan, mais également la folie des êtres humains. L’infiniment grand opposé à l’infiniment petit rappelle le thème de Micromégas. Rappelons que le conte est également déplacé dans un univers géographique lointain, les références à l’orient (Sa Gracieuse Majesté le roi des Indes)

ils ont appris à jouer, de ce qu’est une mélodie harmonieuse, de leurs tentatives de composition ou encore des opéras de Mozart et de Gluck, auxquels les deux hommes vouent une véritable passion. Leur haute conception de l'art tranche avec la platitude des Berlinois, qu’ils critiquent. Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent par hasard devant un théâtre. Il est joué à ce moment-là l' Armide  de Gluck. Le narrateur, prêt à entrer dans le théâtre

drame : Michael Richardson, lors du bal de T.Beach, à S. Tahla, tombe éperdument amoureux d'Anne Marie Stretter. Lol, spectatrice de leur jeu de séduction et de sa propre séparation, ne réagi pas, ne souffre pas. Jusqu'au moment où, sous l'emprise de la folie, la pauvre se perd elle même. Elle ne sort plus, ne parle plus, ne mange plus. Puis petit à petit, on observe une légère amélioration, elle acquiesce aux paroles dites, elle demande à ouvrir les rideaux, voit le soleil, mange, mais reste sans sentiments