La Honte Pour Sartre

que chacun aperçoit aisément, mais auquel on peut tellement s'habituer qu'il finit par être perçu (entendu) sans que nous en ayions encore conscience. ° l’attention(tendre vers)= faculté qu'a l'esprit de se concentrer sur un objet déterminé. (Sartre) : « La conscience de soi introduit une impossible coïncidence de soi à soi » ° concentration et abstraction  ° méditation= attention à l’opération de la pensée ° introspection= un regard de soi sur soi REM : le propre de l’hô c’est la

Introduction : l’enfer, est-ce les autres ? Le regard d’autrui m’interpelle en me faisant honte. Parmi toutes les choses qui m’entourent, autrui a un statut particulier : il est un sujet. Il m’est donc à la fois semblable et irréductiblement différent : nous sommes deux êtres uniques. Reconnaître autrui, c’est lui devoir ce qui n’est pas exigible pour une chose : le respect moral. Autrui, c’est l’autre, mais en tant que je reconnais en lui une personne, un être humain ayant une valeur morale. Telle

"Considérons par exemple la honte... Sa structure est intentionnelle, elle est appréhension honteuse de quelque chose et ce quelque chose est moi. J'ai honte de ce que je suis. La honte réalise donc une relation intime de moi avec moi: j'ai découvert par la honte un aspect de mon être. Et pourtant, bien que certaines formes complexes et dérivées de la honte puissent apparaitre sur le plan réflexif, la honte n'est pas originellement un phénomène de réflexion. En effet, quels que soient les résultats

son crime, son identité et de repartir à zéro, désormais considéré comme un vrai membre du parti qui a fait ses preuves par les armes et le sang; en bref, il est récupérable. Mais Hugo refuse; il a honte: honte d'avoir tué Hoederer sans savoir pourquoi, ou plutôt sans l'avoir réellement décidé; honte de se voir proposer un marché par Olga sa protectrice de toujours. Non, Hugo n'accepte pas de ternir la mémoire d'Hoederer: ce n'est qu'en revendiquant son meurtre qu'il sera responsable et libre et

c’est lui ou moi, il faut choisir », à partir de là se pose un dilemme qui nous demande de choisir entre deux êtres qui n’ont pas besoin d’être séparé de la sorte. Pour ainsi dire ce choix crée un conflit avec l’autre. C’est d’ailleurs ce que dira Sartre, que tout rapport à autrui est conflictuel. Le véritable problème de ce conflit n’est pas dans le fait de choisir mais dans notre point de vue. Autrui me transforme en objet seulement parce que je crois qu’il cherche à me nier, et cela ce fait à

place, du fait de mon extériorité par rapport à lui. Selon Sartre, nous ne pouvons saisir l'autre comme sujet qu'en étant objectivé par lui. C'est d'ailleurs à cause de cela que Sartre envisagera les relations à autrui comme conflictuelles. B) Cette extériorité m'amène à le juger comme le prouve l'exemple de la honte chez Sartre. En d'autres termes, la honte est honte de soi mais devant d'autres consciences. En effet, pour qu'il y ait honte, il faut bien que je me reconnaisse dans cette image que

Souffrance psychologique et besoins du moi (ex : la honte) La souffrance désigne le résultat d'un non satisfaction durable et insupportable de "besoins du moi". Par besoins du moi, Emmanuel RENAULT entends un ensemble de besoin fondamentaux liés aux parts corporelle, psychique et sociale de notre existence, qui définissent des tendances générales orientées vers une recherche de satisfactions - tendances relevant principalement des besoins organiques, du principe de conservation, des pulsions

qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-même », cette citation extraite de L’être et le néant de Jean-Paul Sartre signifie que l’existence humaine est définie au travers du regard d’autrui. La philosophie existentialiste de Sartre condamne l’Homme à ne pouvoir exister à travers sa propre perception et nécessite le regard de l’autre. Dans ses origines étymologiques latines (existere) « se manifester », l’existence se

perçoit → référence à Sartre " par son regard, autrui et le médiateur indispensable entre moi et moi même car je reconnais que je suis comme autrui me perçoit"+" L’expérience de la honte offre, d’après Sartre, une illustration de ce que notre rapport à autrui peut être  dans certaines circonstances. La honte est honte de soi , mais  devant une autre conscience. Car,  pour qu’il y ait honte, il faut bien que je me reconnaisse dans cette image que l’autre me renvoie : « j’ai honte de ce que je suis »

objective de nous-même sans le regard des autres... Exemple: la Honte. Sentiment pénible produit par le sentiment de crainte, d'humiliation. C'est un sentiment plutôt négatif d'indignité, pénible, on se sent gêné, embarrassé... Selon Sartre, autrui serait la condition de la honte. La honte naît avec la présence d'autrui qui me voit. La honte naît donc pas du simple retour de la conscience sur elle-même. Bien sur c'est de moi que j'ai honte mais parce que je ne suis pas seul et que je viens de faire