La Justice Peut Elle Etre Injuste

Peut-on parler de ''Loi du plus fort'' ? La loi est une prescription promulguée par l'autorité souveraine d'un pays et dont la transgression est poursuivie. En droit, la loi (du latin lex, legis qui signifie loi) désigne une règle juridique suprême, générale et impersonnelle, ou l'ensemble formé de telles règles. Source du droit, la loi est aujourd'hui typiquement prescrite par le Parlement, représentant du peuple et donc titulaire du pouvoir législatif, le pouvoir d'édicter les lois. Plus

Dans Les raisins de la colère, John Steinbeck, à travers sa description de l’exode d’une pour la survie d’une famille d’agriculteurs chassée de ses terres, nous montre que la notion de justice dépend grandement de la situation sociale de l’Homme. Ainsi, le fait d’interdire aux paysans la culture de nombreuses terres fertiles laissées à l’abandon apparaît comme une énorme injustice aux personnages de l’histoire, alors dans la plus grande nécessité, mais est pourtant protégé par les lois Californiennes

b) Droit et justice Selon une définition, aussi ancienne que célèbre, le juste consiste à rendre à chacun le droit qui lui revient mais le juste consiste à rendre à chacun ce qui lui revient. Cette définition classique doit être nuancée. La justice est en effet entendue par les juristes de 2 manières différentes: On distingue la justice communicative et distributive : → Communicative: justice objective: elle consiste à répartir les richesses en respectant une égalité arithmétique entre les êtres

vivre, mais plutôt en vue d’une vie heureuse qu’on s’assemble en une cité." Aristote. En effet, on peut remarquer une certaine entente entre les hommes, chacun pouvant concevoir qu'un des buts, si ce n'est l'ultime but de notre vie, est d'être heureux. Comme l'écrit Aristote, nous ne désirons pas seulement vivre, c'est-à-dire satisfaire nos besoins élémentaires mais nous souhaitons vivre bien, être heureux. On assiste cependant à un paradoxe entre moyen et fin, chacun consent au bonheur comme fin

Essais sur l'expérience, Montaigne dépeint l'image d'une justice bancale et contradictoire, reposant sur des lois et procédures absurdes et capable des pires erreurs. « Voyez cette justice qui nous régit, c'est un véritable témoignage de l'incapacité humaine, tant elle renferme de contradictions et d'erreurs ». La question de la légitimité d'un si dur portrait de la justice se pose alors. Une telle satire de la justice est elle justifié? La justice renferme elle tant de contradiction et d' erreurs?

La justice est-elle pensable sans le droit ? Introduction : La réflexion sur la justice est aussi ancienne que la philosophie. De tout temps, la philosophie a posé la question de ce qu'est le juste. Depuis une vingtaine d'années, la réflexion sur la justice prend une place prépondérante dans la pensée contemporaine. Ce regain d'intérêts s'explique par la renaissance et le renouvellement des interrogations concernant les droits de l'homme en général, et l'Ètat de droit en particulier. Cela à une

serait frappé de contingence. Or l'être est nécessaire ( = contraire de contingent ) Il a adopté le principe d'identité. Sur le chemin du non-être on peut aller nulle part. Pour penser il faut être. Le devenir nous apparaît mais du point de vue de l'absolu ce n'est qu'une illusion Distinction entre l'être et le devenir Il y a un conflit entre être et devenir Parminide donne une image de l'être. On passe de la logique à une cosmologie, c'est à dire la représentation du monde. Il faut

Introduction La question de la justice sociale remonte à la période antique. Déjà avec les anciens, elle semble se soucier de la détermination des critères de la distribution des biens. Avec le christianisme, cette notion prendra une orientation plus mystique qui se révèlera accessible au XIXe siècle, notamment avec la première encyclique sociale du pape Léon XIII, Rérum Novarum. Presque occultée pendant l’époque moderne, la notion de justice sociale va être redécouverte avec l’avènement de la

Ce qui est juste ne doit pas être confondu avec ce qui relève de la justesse, c'est à dire la façon d'acquiescer quand on pense que quelqu'un a raison. Ce qui est juste engendre donc la notion de justice. Est-ce qu'une action juste est une action qui cherche à aller dans le sens du bien commun ou est-ce une action qui est réalisée en dépit d'une autre sachant que celle-ci ne sera pas sanctionnée au contraire d'un autre ? La désobéissance c'est l'indiscipline, l'insoumission, la résistance à un ordre

le pouvoir impose souvent des lois et des sanctions injustes. Faut-il alors toujours respecter les lois ? Il n'y a pas que les lois qui sont bonnes ou mauvaises. C'est aussi notre façon de les respecter ou de les refuser qui est d’autant plus important. Au fil de cette réflexion, nous verrons qu’à première vue, il faut obéir à la loi car par définition nous sommes obligés d’y obéir. Par contre, si nous sommes face à une loi autoritaire et injuste, il ne faudrait pas y obéir. Tout d’abord, la grande