La Loi Est Elle Juste

Suffit-il pour être juste d’obéir aux lois et aux coutumes de son pays ? Cette question pose de nombreux problèmes. Premièrement, parlons nous ici de lois au sens des Nomoï grecques, c’est-à-dire à la fois lois positives, lois intérieures, et valeurs ? Parlons noux bien de coutumes au sens d’éducation ou des mœurs, des manières, des habitudes sociales, des conduites valorisées ou des modèles ? Ces lois, ces coutumes suffisent-elles pour définir la justice ? Deuxièmement, n'est-ce pas contraire

rapports entre le droit et l'action juste ?Spontanément, on associe droit et justice puisque la justice se définit comme le respect du droit. Tout ministre de la Justice est garant de l'application du droit. Mais la notion de justice est équivoque, car elle désigne à la fois l'institution avec ses règles et l'idée morale. Se demander si la loi, juridiquement déterminée, est toujours juste, c'est se référer à un critère qui nous permet de connaître ce qui est juste : quel est ce critère ? Bref, comment

montrer que la loi ne doit pas être appliquée mécaniquement en imposant les mêmes droits et les mêmes devoirs. C'est pourquoi la justice véritable suppose aussi ce qu'Aristote nomme l'équité. En deuxième partie, Aristote insiste sur cette équité, qui implique que la loi s'adapte aux cas particuliers. Son argumentation débute par un énoncé clair de ses idées. Les connecteurs logiques ne feront qu'approuver sa thèse. Il se base sur des concepts philosophiques tels que l'équitable, le juste, le particulier

abstraction : trois caractères nécessaires de la règle de droit ? La loi est nécessairement général, elle s'adresse à tous. Et impersonnelle. Par cette démarche on est passé insidieusement du droit à la loi. Idée reçu mauvaise car tout le droit n'est pas dans la loi. *Mais pourquoi associe-t-on directement droit et loi ? Pour des raisons culturelles, dans le monde occidental dessiné par la culture judéochrétienne, très souvent la loi est perçue comme un commandement, impératif, une autorité transcendente

règles pour chaque caste (disparues en 47), n'existe plus qu'officieusement, à toujours une influence majeure. *droit musulman fondé sur Coran (écrit) et sur Sunna (orale), les deux forment la Charia (route,loi), sur cela c'est ajouté des sources profanes (coutumes, jurisprudence) grâce à la diffusion de l'Islam en dehors du Proche-Orient, c'est enrichi des règles non musulmanes et de rites religieux (Sunnisme et Chiisme...). Il est très disparate.

été créée pour faciliter le troc. Rappelons que le troc est le fait de donner une marchandise contre une autre marchandise. Il explique que la monnaie découle d’une décision strictement politique, voire gouvernementale. Elle est donc un produit de la loi. Cela explique le fait que chaque pièce de monnaie et même plus généralement l’argent est frappé de l’effigie du gouvernement. Si on cherche à accumuler le pus d’argent possible on fait un mauvais usage de la monnaie. Aristote développe cette théorie

vertu » et la justice comprise comme « institution ». Les juges rendent la justice, aussi il paraît tout naturel de définir ce qui est juste comme « ce qui est conforme au droit ». Pourtant, à l’occasion d’une décision « de justice » qui paraît moins acceptable, lorsque le droit nous paraît manquer d’humanité, on entend aussi bien la doléance selon laquelle la loi serait parfois « injuste »… Alors qu’est-ce que la justice exactement au regard du droit ? Sont-ils liés ou indépendants ? Sont-ils complémentaires

Sujet : Suffit-il pour être juste, d’obéir aux lois de son pays ? Introduction « Obéir aux lois et aux coutumes de son pays» est la première maxime de la morale provisoire de Descartes, laquelle recommande le conformisme comme respect des pratiques collectives et des règles établies. Selon cette morale, la meilleure conduite à adopter, c’est-à-dire, la conduite la plus juste, consiste à se conformer aux lois positives parce qu’elles ont pour fonction la réglementation des relations entre

avant la loi (Epicure, Spinoza, Hobbes, Pascal) 8 3. Le droit naturel est une fiction (Kelsen) 8 Conclusion 9 II. La force des lois 9 A. La structure paradoxale de la loi 9 1. Pas de loi sans force 9 2. La loi est le réglage d’un rapport de force 10 3. L’exception confirme la règle : état d’exception et raison d’Etat 11 B. Quelle force ? 11 1. La force des faibles (Calliclès) 12 2. La force des forts (Marx) 13 C. Pourquoi respecte-t-on la loi ? 13

Suffit-il pour être juste d’obéir aux lois et aux coutumes de mon pays ? Introduction :  Repérer les termes importants Suffit-il... ? Différence de la condition nécessaire (il faut) et de la condition suffisante (il suffit). Est-ce vrai ? Si non, que faut-il en plus ? Le faut-il toujours ?  ...aux lois et aux coutumes... : de quoi s’agit-il ? lois au sens des Nomoï grecques, c’est-à-dire à la fois lois positives, lois intérieures, valeurs. Coutumes au sens d’éducation ou des mœurs, des manières