La Machine Infernale

syndicale, organisée et bien maîtrisée pourrait permettre aux ouvriers de connaître des meilleures conditions de vie. XI. Héros ou anti-héros Contre les machines infernales, seuls quelques rares personnages se rebellent : dans Germinal, Etienne Lantier va être le fer de lance d'une lutte acharnée contre la machine et le capital des riches bourgeois. Dans son dossier préparatoire, Zola en avait d'abord fait un "leader" ouvrier. On peut donc le comparer à un grand héros. En revanche

travail des enfants dans l’univers infernal de l’usine. Le poète exprime ses sentiments et ses idées de justice et de liberté. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche

croirait entendre un médecin qui fait un rapport sur les méfaits physiques de la mine… II. Au-delà du naturalisme, un texte dramatique, presque épique : l’atmosphère infernale, un univers spectral Mais Zola s’écarte souvent des principes du naturalisme et la description des hommes au travail, faite sur le même schéma que celle des machines un peu avant dans le roman, n’a alors plus valeur documentaire, mais vise à faire naître une atmosphère propre à émouvoir le lecteur. Ainsi, Zola multiplie les moyens

l’enfer, notamment par une métaphore filée dont le but est de personnifiée la machine : « les dents d’une machine sombre, monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre ». De plus nous pouvons retrouver dans cette métaphore des allitérations en « m, r et ch » représentant le bruit de la machine qui renforcent l’idée de menace et de danger qu’il peut y avoir dans l’usine. De même Victor Hugo décrit cet univers infernal à l’aide d’une gradation ascendante : « prison », « bagne » et « enfer ». Il

toit. Aussi se gardent-ils soigneusement de boire de l'eau-de-vie. L'alambic du père Colombe est au centre du passage. Dés la première présentation de l'appareil qui va jouer un rôle symbolique essentiel dans le roman, on pressent son importance. La machine à distiller l'eau-de-vie est envisagée de deux points de vue différents, ceux de Gervaise et de Mes-Bottes. On montrera dans un premier axe de lecture la richesse de signification que lui donne ce procédé d'alternance des points de vue, puis les moyens

mode d'exploitation de ses idées. On a toujours le choix de dire oui ou non à ce qu'on a trouvé sous contrainte. Ce n'est pas un carcan, ce n'est pas préjudiciable à la liberté de création. Je peux dire ensuite si ça me plaît ou non. La machine-littérature Quant à savoir s'il faut montrer la contrainte, s'il faut l'expliquer, chacun est libre. Le seul vrai problème est sans doute de trouver une contrainte qui soit une forme heureuse pour son texte, qui contienne ce qu'on a à dire, qui

 logements  exigus,  la  promiscuité,  ajoutés  aux  salaires   misérables  qui  permettent  à  peine  de  survivre.   Les  ouvriers  travaillent  dans  des  usines  avec  des  machines.  Ils   travaillent  de  12h  à  15h  pendant  6jours,  environ  72h  par  semaine,   sans  vacances,  dans  des  conditions  extrêmes.  Ex  :  le  bruit,   Les  maladies

(de Georg Bucher) l’acteur Robert Wilson utilisé des décors et des couleurs vives, comme dans une peinture contemporaine.Le décors,le lieu ,les costumes et les accessoires possèdent des symboles: La couleur rouge symbolise le feu ou le sang(La machine infernal) et le chambre est un lieu intime.Toutes la représentation et les richesse que possède une pièce de théâtre nous fait rêver et ressemble à la société d'aujourd'hui .

plus ou moins amené par des couleurs chaudes. L’avant du wagon varie du bleu au vert de même que pour l’arrière plan de la toile qui se situe dans les mêmes tons. L’intérieur du wagon est de couleur jaune orangé ce qui montre l’insécurité de cette machine. On remarque que les gens dans le wagon sont derrière les vitres, on peut donc penser qu’ils se cachent car leurs visages sont floutés. Cette fenêtre est une sorte de barrière entre le spectateur et ces personnages, elle représente la réalité

tenu par le père Colombe. Le nom du marchand de vin est ironique, la colombe étant symbole de paix alors que le cafetier et ses boissons apportent la violence et le malheur chez ses clients. Au milieu du café, trône le fameux alambic, sorte de machine infernale dont le produit, un alcool frelaté, assomme ceux qui en boivent. Au fil du roman, l'alambic devient le monstre dévorant ses victimes. Nous tâcherons de découvrir en quoi cette scène est-elle un tableau pessimiste. En premier nous allons faire