La Manuel D Epictete

supprimer ces peurs qui nous plongent dans le malheur afin de gagner la sérénité individuelle. « Ne cherche pas à ce que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille que les événements arrivent comme ils arrivent, et tu seras heureux. » (Epictète, Manuel, VIII). D’autres philosophes ont proposés d’autres solutions, mais au final c’est toujours à moi de choisir laquelle adopter, et c’est à moi de faire l’effort de me rendre heureux, pas au philosophe. Lui ne peut que me proposé une recette, mais

préserve de la déception par la simple dissuasion. On reste dans un rapport de fantasme vis-à-vis de l'objet. Il existe une citation fort connue d'un auteur tout autant célèbre, philosophe de l’école stoïcienne : Épictète " Ne désire que ce qui dépend de toi ", dans le [Manuel d'Épictète],il suffit à l'homme d'avoir des désirs accessibles, et ainsi pourra-t-il atteindre la plénitude et l'ataraxie. S'il parvient à cesser d'errer dans la quête de l'impossible alors il accède à la véritable liberté

puisqu'il nous apporte d'un côté beaucoup de force et de puissance mais de l'autre beaucoup de souffrance et déception en nous montrant à quel point nous sommes impuissant et incapable de rassasier le désir en général. Comme l'a écrit Epictète au Ièr siècle dans Manuel "Ne demande point que les choses arrivent comme tu le désires, mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent, et tu proféreras toujours". La valorisation ou le rejet catégorique de l'ensemble de nos désirs n'est donc pas la voie

ses émotions. Il ne laisse aucune part à l’émotion pour analyser toute chose. Il étouffe toute spontanéité et subjectivité. Epictète a dit : "Nos jugements, nos tendances, nos désirs, nos aversions dépendent de nous, alors que notre corps, notre richesse, la célébrité, le pouvoir, ainsi que le fait de changer l’ordre naturel des choses n’en dépendent pas" (le Manuel). Pour être heureux, il faut être indifférent à ces réalités. En désirant ce qui ne dépend pas de moi, je fais mon malheur. L’homme

simplement la possibilité de faire un choix selon la situation qui s'impose : « Mais si tu penses que seul dépend de toi ce qui dépend de toi, que dépend d'autrui ce qui réellement dépend d'autrui, tu ne te sentiras jamais contraint à agir » (Manuel, Épictète, IIe siècle après J.C.). Dans ce cas, la liberté semble réellement inaliénable. BAgir gratuitement D'autre part, il semble que cette liberté soit le propre de l'homme, capable d'agir indépendamment de toute raison ou de tout instinct. On ne

part d’acceptation volontaire. Ex : je m’oblige à manger une choucroute pour faire plaisir à ma grandmère qui l’a préparée). Référence aux stoïciens : Nous pouvons utiliser la distinction opérée par Epictète entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Dans le Manuel, Epictète distingue les choses qui sont sous notre contrôle, et celle qui ne le sont pas. Ce qui ne dépend pas de nous est ce qui est extérieur à nous, par exemple le fait que les gens meurent, etc…, ce qui dépend

stoïciens ou épicuriens ; en ce sens, on parle de « vivre en philosophe », de « se montrer philosophe ». Au sens antique, est « philosophe » la personne qui « cherche la vérité et cultive la sagesse », comme Socrate et Platon, Épicure et Lucrèce, Épictète et Sénèque. Au sens professionnel est « philosophe » celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance, par exemple Hume, Kant, Hegel, Heidegger ou Sartre. Il y

liberté, ne peut être heureux d'un bonheur qui ne dépend pas de lui. Il laisse de précieux écrits qui inspireront Montaigne et Rousseau. Epictète 50-125 est un esclave affranchi de Rome devenu stoïcien. Il vante la liberté de l’esprit acquise par la volonté d’agir (dont se réclamera Nietzsche bien plus tard) et par une philosophie pratique enseignée dans le Manuel qui nous aide à mieux vivre. Nous ne sommes pas directement affectés par les événements mais par l’opinion que nous nous en faisons . Il

percés. Il faut lutter contre les désirs. PLATON, Le banquet : c’est le désir de vérité qui peut conduire notre âme à dépasser les désirs pour les beaux corps vers les belles âmes, les belles formes, la beauté. Pour les Stoïciens, notamment EPICTETE, Le Manuel, il faut supprimer les désirs pour parvenir à l’ataraxie, l’absence de troubles dans l’âme. Il faut travailler sur ses représentations grâce à la raison pour être indifférent à ce qui ne dépend pas de nous et pour être d’accord avec le Destin

vie, philosopher apparaît comme la seule vie digne d’être vécue. On pouvait aussi, à l’appui de cette antithèse, mentionner les stoïciens, et notamment Epictète, qui réduit notre seul bonheur possible à une section précise de notre pensée, celle « d’acquiescer » ou de « ne pas acquiescer » à nos propres représentations du monde (voir le Manuel). 4. La synthèse A l’issue de ces deux premières parties, une question assez étonnante surgit : non pas « qu’est-ce que le bonheur ? » mais « quand