La Modalisation

respectivement une affirmation, un ordre ou un questionnement, à l’intention de l’allocutaire. Un même contenu peut être pourvu de différentes modalités. Grammaire méthodique du français, Riegel, Pellat, Rioul, PUF, 1994 1.2.2. Les modalités d'énoncé ou modalisations Les modalités d’énoncé renvoient au sujet de l’énonciation en marquant son attitude vis-à-vis du contenu de l’énoncé (elles réalisent la fonction expressive de Jakobson). Elles expriment la manière dont l’énonciateur apprécie le contenu de l’énoncé

l’énonciation : les pronoms, les adjectifs possessifs de la première personne  • disposer les indices de l’espace et du temps qui situent l’énoncé par rapport à celui qui parle (ici, demain, il y a mille ans...) • utiliser les procédés de modalisation : celui qui parle évalue ce qu’il dit en le situant dans le domaine du probable (il arrivera peut-être un jour que…), du souhaitable (si tous les pays du monde parvenaient à s’entendre..), du doute (il semble que ce ne soit pas pour aujourd’hui…)

appelle « modalisateurs » des mots et des procédés grammaticaux par lesquels le locuteur, dans le cadre d’une argumentation implicite, exprime indirectement la certitude ou le doute, l’approbation ou le désaccord, l’enthousiasme ou le rejet. La modalisation se traduit essentiellement à l’aide : - de certains verbes : pouvoir, devoir, sembler, paraître, prétendre … « Il devrait arriver dans les premiers ». - de certains modes : le conditionnel, le subjonctif, l’impératif « Il aurait quitté la France »

Cette intervention permet d'insuffler au texte un registre didactique lorsqu'il souligne bien la petitesse des hommes comparée à l'immensité de l'univers. Voltaire intervient directement dans son texte à travers le pronom personnel "je", et la modalisation "ne prétends choquer [...] personne". S'en suit une théorie propre à la philosophie des Lumières : le rappprochement entre l'homme et l'animal se poursuit, en soulignant la relativité de notre importance. Avec un jeu d'opposition hors de proportion

par les modalisateurs d’incertitudes (« peut-être », « semblait »). Dans le second mouvement du passage, le narrateur adopte un point de vue omniscient, de registre didactique. PL = passage du singulier au pluriel + présents de vérité générale + modalisation de certitude. – vise à passer du portrait d’un personnage à la description d’un type moral et social dont le personnage est un représentant. 2. C’est le portrait satirique d’un type social et moral. PL = récurrence du thème de « l’ombre » dans

recueil trouve un echo dans le choix de la forme marotique qui viens du passé. - Eléments renvoyant à la tradition du personnage de Pierrot : sa pale blouse, manche blanches, farine, lunaire. - Oxymore avec long éclair - Modalisation : moyen par lequel un locuteur intervient dans son discourt et porte un jugement sur ce qu’il évoque.

Les Liaisons dangereuses) délicat à catégoriser. Lettre (Madame de Sévigné) Épître Argumentatifs Ils cherchent à convaincre et à séduire en prenant parti avec des stratégies argumentatives variées incluant le traitement des thèses en présence (modalisation), le rapport entre le locuteur et le destinataire comme dans le maniement des arguments et des exemples. Essai Apologue Fable Fabliau Conte philosophique Parabole (rhétorique) Pamphlet Livre de référence Sermon Prêche Bulle Encyclique

griffure / bajoue ∙La France est dans avenir (« matin brumeux ») pour cette génération ∙Ironie (« monde illusoir ») v.15 à 18 II – L’indignation et l’engagement du poète 1. Présence du poète ∙ Affirmation : marque 1er personne v.4 ; 8 ; 28 ∙Modalisation : suivi verbe volonté ∙Mes pieds ; mes poings ∙Adjectif substantivé : insiste sur l’obésité (« bajou » ;  « gras ») Humilie les commanditaires avec les femmes qui les cocus ∙Insiste sur leur désérotisation ∙Il attaque sur la virilité des hommes

inachevé de l’écriture : syntaxe incomplète par ex «  Non plus que ne fait le drame » emploi de l’infinitif . On relève les marques de l’oralité par ex «  Oui vraiment » L’ensemble donne l’impression d’une réflexion entrain de s’élaborer -> forte modalisation -> l’emploi de parenthèse qui donne l’impression que l’auteur pose ici les 1ère pierre de sa théorie II - Effets de mise en abyme : le roman du roman 1) Les jeux de miroirs : une écriture réflexive (qui se regarde en miroir et qui s’interroge

des constellations comme « Fils aîné de la Grande Ourse... », puis elle attire son attention en le prenant pour confident privilégié, comme l'indique l'expression «  je viens vous confier mes scrupules » ou « j'ai bien peur » qui sont de fortes modalisation qui expriment le faux regret, avant d'annoncer la faute « un péché énorme ». Ces formules font partie du stratège d'Almona qui consiste ensuite à dévaloriser afin de charmer et donc, de faire avouer au prêtre le contraire de ce qu'elle exprime