La Morale D Aristote

parle de « copie du réel », mais Aristote réhabilite la notion d’imitation du réel, de reconstruction artistique du réel. [Parmi les nombreuses éditions, l’édition de référence est celle de Jean Lallot et Roselyne Dupont-Roc (Seuil, 1980) ; c’est la seule qui traduit « mimésis » par « représentation », laquelle renvoie à la notion de représentation artistique, préférable à la notion d’imitation] Tandis que pour Platon, l’épopée n’est que semi-mimétique, pour Aristote, tous les genres relèvent de la

connaissances actuelles sur la vie en général et ses relations avec l'univers s'en trouvent profondément modifiées. Par surcroît, ces découvertes ont souvent influencé les pratiques et les conduites avant même que leur pleine signification scientifique et morale ait pu être dégagée. Les changements provoqués sont si étendus, si profonds et si rapides qu'ils entraînent parfois incertitude et angoisse. On n'est plus tout à fait sûr de rien1. En même temps, le 1. Même les spécialistes ne sont pas tout à fait

ARISTOTE Pour se référer au texte d'Aristote, il est conventionnel de se rapporter au texte d'Auguste Emmanuel Bekker (1785-1871) et il a édité les pervers complètes d'Aristote à L'académie nationale de Berlin entre 1831 et 1870. Page + Lettre = colonne + N° = ligne. I. Art et Mimésis : Aristote A) La place de l'âme dans les activités humaines 1. L'Art comme fait anthropologique Il est difficile de faire communiquer les doctrines car il y a un déplacement conceptuel entre les deux

l'utilité commune » L'égalité est donc le principe qui fait que les hommes doivent être traités de la même manière, avec la même dignité, qu'ils disposent des même droits et sont soumis aux même devoirs. D'autre part, la justice est un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance et le respect du droit des autres qui peuvent être le droit naturel (l'équité) ou le droit positif (la loi). Au niveau d'un Etat, la Justice est le pouvoir judiciaire qui prend la forme d'une institution

Morale : Aristote Philosophe grec (384 av. J-C - 322 av. J.-C). L'œuvre d'Aristote et celle de Platon sont aussi semblables et aussi éloignées l'une de l'autre que les deux pôles de la terre. Elles représentent les deux pôles de la pensée occidentale. On ne peut les comprendre sans les comparer l'une à l'autre. Ainsi en est-il de la vie de Platon et de celle d'Aristote. Platon tire de la contemplation des idées séparées l'inspiration nécessaire au gouvernement de cette cité qui fut pour lui l'objet

physique et la biologie, Aristote est aussi le fondateur de la métaphysique, dite à la fois « philosophie première », puisqu’elle consiste à rechercher les premières causes et les premiers principes de l’existence de l’Univers, et « théologie », puisqu’elle traite de cette cause première qu’est Dieu.  Il s’est de surcroît consacré à la logique, en particulier au syllogisme, qui consiste à déceler la vérité dans une proposition donnée.  Enfin, il est l’auteur d’une théorie morale et politique visant

principalement dans le domaine de la pensée politique. Le mot politique vient du grec polis (signifie la cité). La structure politique de base de la Grèce ancienne était la cité. La polis désigne donc l'organisation de la cité. Les auteurs grecs -Platon et Aristote notamment- ont beaucoup réfléchit sur la place de l'homme dans la cité. Quelle est la fonction politique du membre de la cité, le citoyen? Les grecque ont également théorisé la classification des régimes politiques et la différenciation entre démocratie

La moralité est-elle utile à la vie sociale? La « moralité » est le substantif de l'adjectif « moral »: elle est donc non pas la qualification extrinsèque d'un objet dont on pourrait dire qu'il est moral, mais la réalisation effective, dans le monde, de ce qui est moral. La moralité désigne donc la substantification de la morale dans le monde, c'est-à-dire son accomplissement par le moyen des actions, volontés ou institutions qui la mettent en œuvre. On peut ainsi parler de la moralité d'une personne

à toute sa clientèle agit-il ainsi parce qu'il a l'habitude d'être effectivement honnête, ou agit-il ainsi par intérêt, pour conserver sa clientèle ? Dans le premier cas, il serait encore du côté de la morale, mais dans le second, il n'y serait plus, puisque son intention n'a plus rien de moral. Pour Kant on doit distinguer l'action « faite par devoir » de celle qui n'est que « conforme au devoir ». Faire son devoir par habitude, c'est se contenter d'être « conforme au devoir ». Kant disait

I. Aristote : l'État a tous les droits « L'homme est par nature un animal politique, nous dit Aristote. Celui qui est sans cité est soit une brute, un être dégradé, soit un dieu, au-dessus de l'humanité » (Politiques, I, 2). Cette affirmation signifie que l'homme n'existe qu'en tant que membre d'une cité, c'est-à-dire comme citoyen. L'individu n'a aucune existence politique et la cité est le seul sujet de droit. Elle a donc tous les droits et nous tenons d'elle ceux que nous avons. Aristote justifie