La Morale Le Mensonge Selon Kant

KANT (Emmanuel) 1724-1804 Article écrit par Louis GUILLERMIT Prise de vue La meilleure image que l'on puisse proposer de la nouveauté que Kant introduit dans l'histoire de la pensée et qui le promeut au rang du petit nombre des très grands philosophes de tous les temps, c'est peut-être celle à laquelle il songea lui-même pour qualifier le changement de méthode dont il faisait l'essai en philosophie : celle de la révolution opérée par Copernic en astronomie lorsqu'il supposa que le centre

communauté. Ainsi, ne contredit-elle pas notre véritable nature/pensée ? II. La politesse est une forme d’hypocrisie A. Une façade Selon La Bruyère : « elle fait paraître l’homme au dehors comme il devrait être intérieurement » l’Homme s’adapte aux regards des autres. S’agit d’une parure dont on doit se méfier car peut s’agir d’un mensonge. Politesse exige par exemple une retenue face aux institutions que l’on conteste, ou une retenue de notre propre nature pour ne pas choquer les

et me rend plus que la monnaie de ma pièce.[Action] Je rends le surplus perçu au marchand.Le syllogisme pratique permet donc de s’entrainer à agir selon son devoir. Il a pour finalité d’exercer sa raison en direction de la vertu.On peut donc rassembler l’analyse pour donner une réponse explicite à notre problème : être pleinement heureux, c’est agir selon son devoir, car c’est là le telos de l’être humain. Au fond, le véritable bonheur se confond avec la sagesse, c’est-à-dire l’exercice de la vertu

sociétés, d’Etats. Rien n’empêche par ailleurs que l’on conçoive un droit international, qui s’élabore lentement. De plus le droit, au sens juridique, détermine les conditions générales de la justice : il tend au juste, il le vise, et la justice ou norme morale semble en constituer la norme. Tout droit essaie d’être juste, sans qu’il soit la justice elle-même. Mais de la sorte, nous parvenons à un problème : si le droit détermine les conditions du juste, et s’il est particulier à chaque société ou Etat,

ANNONCE D'UNE MAUVAISE NOUVELLE Intervention dans le cadre du réseau SPHERES (soins palliatifs hôpitaux et réseau externe de santé) Plan : 1. Un dilemme moral : doit-on toujours dire la vérité ? - rappel d'une polémique philosophique célèbre entre E.Kant et B.Constant - > analyse des enjeux 2. Paradoxes de l'annonce - qu'est-ce que la vérité dans le cadre de la relation soignant-patient ? - statut de l'annonce : où il n'est pas seulement question de vérité - y-a-t-il une bonne

est loin de la vertu… *** Dans les Essais (livre 2) Montaigne s’interroge sur le mérite d’être ou non vertueux … Il semble nous dire qu’il ne se pose jamais les questions fondamentales qui précèdent toute prise de position selon la philosophie de la morale : Que dois-je faire ?, Qu'aurais-je dû faire ?, Y a-t-il des limites à mes actions ?. Il affirme au contraire que sa «vertu […] est une vertu accidentelle et fortuite.». Donc chez lui la vertu, l’acte vertueux est un réflexe. Dans nos

cause efficiente = travail du sculpteur. Pour Aristote, l’homme est fait pour vivre en société, et est donc un “animal politique”. Activité politique = spécifique à l’H car fait appel à la raison et à la morale. Le philosophe étudie des constitutions et les juge bonnes ou mauvaises selon si elles permettent à l’H de vivre libre et d’être gouverné en H libre, ou si au contraire, elles réduisent l’H en esclavage. La cité doit donc élever la vertu de l’H. "La philosophie est fille de l'étonnement"

l'égalité des personnes. {draw:frame} HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. 1) l'homme juste et intempérant est heureux *Le discours de Calliclès*

consciente est une contradiction : une non-pensée. 6. L’identité individuelle La relation d’identité varie en fonction de son domaine d’application. En tant que principe d’individuation, la relation d’identité se définit différemment selon qu’elle concerne : * La matière inerte * L’être vivant * L’être humain L’attention portée au domaine d’application permet aux notions et aux noms d’identité et de différence de conserver tout leur sens. 7.1. L’identité de

Introduction morale On invoque souvent la morale pour condamner le comportement de l’autre mais cette notion est-elle nécessaire ? Quel est son contenue ? On nous présente la morale comme un ensemble de prescriptions. Se réduit-elle à l’injonction ? Elle passe par des règles rationnelles mais ne s’y réduit pas. Pour réussir sa vie, il faut apprendre à bien agir mais comment ? Le problème est de savoir pourquoi on fait le bien. Thèse 1 : La morale est nécessaire pour gouverner sa vie. Ex : La