La Muse Inspiratrice

d’une écriture que l’Occidental ne comprend pas, comme l’adulte ne déchiffre pas les gribouillis de l’enfant. Quand Hugo compare sa fille au rayon du Soleil au vers 3, il nous dit donc qu’elle était l’illumination de sa journée. De plus, elle était sa muse ou bien sa source d’inspiration : « Où je ne sais comment venait mes plus doux vers » vers 13. Au vers 14, l’écrivain fait une description très brève de ce qu’elle aimait dans la vie : « Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts ». Il nous montre

signification prêtée à Dionysos dans la mythologie.) Le mot écho vient de ÉCHO, nymphe des eaux et des bois, personnification de l'écho. Le mot égérie de EGERIA "égérie", nymphe qui conseillait Numa Pompilius, roi de Rome. (une égérie est une inspiratrice). L'adjectif éolienne vient d'ÉOLE, dieu grec du Vent. Le mot épigone des ÉPIGONOS "Épigones", héros grecs qui prirent Thèbes et vengèrent ainsi leurs pères morts lors d'un premier siège de la ville. (Un épigone désigne un successeur.)

noblesse de négoce et de politique, Dante perd très tôt sa mère. A dix sept ans il est chef de famille. A vingt ans il est marié à une femme de sa condition qui lui donne au moins trois enfants. Mais cette femme n’est pas la douce Béatrice, la femme inspiratrice de sa vie et de son œuvre, rencontrée comme il le relate dans une sorte d’autobiographie intitulée La Vita Nuova, lors d’une fête florentine, quand l’un et l’autre avaient neuf ans. De cette Béatrice on ne sait pas grand-chose ; elle pourrait même

fascine tant les surréalistes. Dessin et poème à l’appui, les artistes dépeignent la femme inspiratrice, elle est à la genèse de tout objet de ce monde. D’abord par sa condition de matrice, de mère. Puis par sa beauté : représentée au centre de la page, sans aucun décor, elle s’offre, tête en arrière, poitrine dénudée pointée vers le ciel : ‘’Le Don’’ de Man Ray la représente lumineuse, une véritable muse. Paul Eluard appuie sa puissance mystique et sensuelle avec la métaphore « Elle est noyau figue

voit deux chérubins regarder en l’air. Dürer, est un peintre allemand de la même époque. « Dürer se précipite, chapeau bas, s’agenouille et attend une commande » Nous avons ici l’idée que l’artiste s’incline devant Lily tellement sa beauté est inspiratrice. « Donizetti se déchaine », Donizetti est un compositeur italien, célèbre pour ses opéras. La musique et la peinture sont donc au service de la jeune femme. Par la suite, d’autres peintres apparaissent : Watteau, peintre français. Hans Holbein

contact blesse plus que ce qu’il ne réjouit. Le vers suivant précise le rôle de ce sein « est fait pour inspirer au poète un amour ». Métaphoriquement, le poète tète son inspiration au sein de la beauté, sa muse, qui prodigue l’amour du beau. L’enjambement entre le vers 3 et 4 entraine un rejet « d’éternel et muet » qui crée une rupture dans le groupe nominal mettant en valeur le mot clé « amour » et soulignant

1.Une voix venue de l'extérieure l'anime .(DIEU) "L'esprit de Iavhé s'abattit sur moi et me dit: "dis". Ezechiel. L'ANCIEN TESTAMENT Homère: "Muse, dis-moi/…/ Déesse née de Zeus, conte ces aventures" Odysséé Les muses sont 9: les neufs nuits d'amour de Zeus et Mnémosyne (mémoire). Elles chantent pour le plaisir des Dieux. Inspiratrices de Musset, Claudel, Du Bellay…) Platon: "Le poète est chose légère, chose ailée, chose sainte et il n'est pas encore capable de créer jusqu'à ce qu'il

Vence, célèbre et reconnu dans le monde entier. Bella, grande inspiratrice de la vie et de l’œuvre de Chagall [pic] Les Amoureux en vert[8], 1916 Bella fut la grande inspiratrice de la vie de Chagall. Issue d’une famille fortunée, Bella Rosenfeld rencontre Chagall en 1909, l’épouse en 1915 et l’accompagne dans ses nombreux voyages. Dans l’œuvre du peintre, Bella est omniprésente muse et symbole d’amour. Quand Bella n’était pas là, Chagall avait bien souvent du

Hugo, « Elle était déchaussée », Exemple de rédaction de la lecture linéaire Introduction : · Présentation auteur, œuvre, texte : Les Contemplation s est sans nul doute le recueil majeur de la création poétique de Victor Hugo. Publiée en 1856, cette œuvre témoigne du double drame qui a frappé le poète romantique avec, d’une part la mort tragique de sa fille Léopoldine et, d’autre part, sa fuite et son exil à Jersey et Guernesey, après le coup d’Etat de Louis

en particulier par Ronsard (‘’Quand vous serez bien vieille…’’), au point qu’on pourrait considérer que Baudelaire ici le pasticha. Il faudrait pouvoir identifier cet être qui n’apparaît d’ailleurs que dans la deuxième moitié du poème : est-ce une muse impersonnelle? est-ce la beauté elle-même que seul le poète peut atteindre et qui reste inaccessible aux mortels? ne serait-ce pas plutôt la femme aimée, la mulâtresse Jeanne Duval, qui fut la maîtresse de Baudelaire et sa compagne durant vingt ans