La Nation

l’émergence de la notion de souveraineté au XVIème siècle a permis de dégager une notion embryonnaire d’Etat, fluctuant au fil du temps, en ce sens il se crée un lien entre Roi/Etat qui s’effacera lors de la révolution de 1789 au profit d’un lien Nation/Etat mais tout aussi solide. Toutefois il s’agit d’une notion dangereuse par le biais de son pouvoir suprême qui peut très vite s’avérer une arme fatale. Ainsi nous pouvons nous demander, en quoi une entité comme la souveraineté s’est-elle vue

l’existence d’un tel pouvoir : dans une démocratie, c’est le peuple. Il convient dans cette définition, de distinguer entre l’organe qui est titulaire de la souveraineté et celui qui exerce la souveraineté. La souveraineté du titulaire, le peuple ou la nation, permet de justifier et de légitimer l’exercice de la souveraineté, du pouvoir législatif par d’autres organes, par le processus de la représentation. Quand on évoque la souveraineté, on parle d’une notion qui justifie l’organisation du pouvoir

National. Une théorie qui apparaît en réaction a celle de la souveraineté populaire. Elle serait techniquement impossible. Et selon certain il serait dangereux de faire confiance au peuple. Ici la souveraineté n’appartient pas au peuple mais a la Nation, qui est une Entité abstraite est différente du peuple. 2° Une opposition relative aux statuts des représentants. Si l’on considère que le peuple est souverain, chaque individu va pouvoir participer à l’adoption d’une loi cela signifie que dans

précédents un rôle de simple représentant de la Nation française. C'est dans ce sens que de Gaulle assimile les Présidents de la IIIème République à de simples “inaugurateurs de chrysanthèmes”. Lors de l'élaboration du projet, plusieurs conceptions s'affrontent. De Gaulle est très marqué par la notion de grandeur du pays et souhaite pour cela qu'un grand pays ne peut être dirigé que par un grand dirigeant, qui intervienne dans la vie politique de la Nation et qui soit capable de l'incarner dans son ensemble

par un seul homme. Dans les démocraties, elle est détenue par le peuple, constitué en un corps politique, la Nation : on parle dès lors de souveraineté nationale. En France, l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 pose clairement le principe de la Souveraineté nationale : "Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément". Dans ce cadre, la souveraineté

une fondation de l’Eglise hussite qui a fait suite à le supplice du feu de Jan Hus en 1415. L’Eglise hussite a été réprimée, mais c’était la preuve de la combativité de la nation tchèque et cela durait beaucoup des années avant la défaite hussite. Bien sur, après ces évenements, l'identité tchèque litteralement s'endort et la nation tchèque devient la partie de l'Autriche. La langue tchèque disparaissait et seulement quelques hommes des Lumières essaient de la renouveler, entre lesquels appartient

La conscience nationale La nation tchèque est la petite partie du grande peuple slave. Dans le pays dont elle nomme sa maison, elle réside là seulement quelques siècles (depuis VI.e siècle). L’origine mythologique de peuple tchèque est de caractère très romantique. Après l’arrivé du patriarche Čech, quand il a vu le pays riche et la belle nature, il a decidé de rester ici. La nation tchèque telle quelle a été notée déjà pendant la principauté de Grand-Moravie où est créée la base de notre l’identité

L'idéologie souverainiste au Québec se fonde sur l'idée que les Québécois forment une nation et ont donc droit à l'autodétermination. En 1995, les québécois ont eu le choix de se séparer du Canada pour une deuxième fois. Le référendum fut encore rejeté et cette fois ci à 50,58%. Le projet de nation ayant été rejeté deux fois déjà, est-ce que le patriotisme québécois exprimé à travers le souverainisme est moral? D’un côté, selon Rawls et le libéralisme, le patriotisme n’est pas moral et ne peut désigner

du 11 mars 1882, publiée sous le titre de Qu'est-ce qu'une nation ?, Ernest Renan analyse une idée claire en apparence, mais dont les interprétations multiples peuvent données lieu à des malentendus dangereux : le terme de nation. L'enjeu du texte est donc double. Il s'agit d'une part de critiquer les mauvaises définitions de la nation, définitions que l'on peut qualifier de « fondamentalistes » au sens où elles cherchent à fonder la nation dans la race, la langue ou dans tout autre élément particulier

et dont son pouvoir est créateur de droit, c’est la souveraineté parlementaire qui aurait pris sa force dans une Constitution répartissant subjectivement les pouvoirs. C’est aussi ce que l’on nomme souveraineté nationale puisque dans ce cadre, la nation détenteur de la souveraineté l’a remise par le biais d’élection à des représentants de celle-ci. Dans ces cas, la souveraineté n’appartient qu’a une seule et unique institution au risque d’entraîner l’anarchie entre les détenteurs du pouvoir. De