La Passion D Oreste

destinée à former, avec l'action principale, l'intrigue. Il joue le rôle du "tiers amoureux", et, érigé en quasi double de Titus, pouvait devenir un rival et créer une situation potentiellement conflictuelle. Il est un peu entre Titus et Bérénice comme Oreste entre Hermione et Pyrrhus. Mais Antiochus ne tente rien, accepte sans broncher son bannissement par Bérénice, et n'est même pas utilisé par l'un ou l'autre des amants comme moyen de chantage : Racine tourne le dos à l'esthétique de la "Fureur"

dénouement tragique fourni par la tradition, à le montrer, à le rendre nécessaire, par l'analyse approfondie des passions humaines qui l'ont produit. Aussi l’action, en elle-même, est-elle très simple. Entre l’exposition et le dénouement, aucun événement nouveau : rien que le jeu des sentiments. C'est ce que Racine appelle : « faire quelque chose de rien. » — L'amour est, de toutes les passions, celle qui tient le plus de place dans les pièces de Racine. Mais, pour ne pas tomber dans la galanterie à la

à la Grèce, Andromaque à Troie. Les personnages sont marqués par leurs pères héros et /ou meurtriers, la périphrase pour dénommer Pyrrhus qu’utilise Andromaque vers 310 « des soins dignes du fils d’Achille » même des personnages non présents tels Oreste v. 274 en est un exemple « le fils d’Agamemnon vient hâter son supplice » et déjà lorsqu’Andromaque parle de son fils Astyanax dès le vers 262 elle emploie la périphrase « le seul bien qui me reste et d’Hector et de Troie ». La gloire de la guerre

dans Le Malade imaginaire. ▪ La tragédie tente, elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières : ▪ d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle de bienséance) ; ▪ ensuite,

Encore ceux-ci ne sont-ils pas tous autant représentés. Ainsi, la malédiction des Atrides est elle la plus illustrée par les tragiques : les trois pièces constituant l'Orestie chez Eschyle, Électre chez Sophocle, et, chez Euripide, une Électre, un Oreste, mais aussi deux pièces consacrées à Iphigénie : Iphigénie en Tauride et Iphigénie à Aulis. Une telle coïncidence ne devait pas être rare : un discours de Dion Chrysostome porte ainsi sur trois pièces d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, toutes trois

parlant des services qu’ils se rendent « cent fois » mutuellement. 2. Grâce à ce désintéressement, ils ne connaissent « aucune rivalités »  3. Ce désintéressement se retrouve même dans les conquêtes amoureuses : « le premier qui s’aperçut de la passion de son ami, se retira. Ce fut Felix. » C) Une certaine unité entre les deux amis : 1. Les deux amis paraissent interchangeables : « l’un… l’autre ».Ils sont liés pour toute la durée de leur vie, lorsque Felix tire le billet de la milice Olivier dit

sur la légitimité des lois. Dans la tragédie grecque la dimension politique est omniprésente avec l’opposition entre l’individu et la société. Antigone est condamnée pour avoir violer la loi édictée par Créon , figure d’autorité. Dans l’Orestie, Oreste obtient sa grâce à l’issue d’un procès au cours duquel il va devoir justifier le meurtre de sa mère Clytemnestre. Dans les deux cas, le déroulement de l’action expose au spectateur les phases de la résolution du conflit du fait de l’aspect démonstratif

catharsis Elle correspond à l’épuration des passions par le moyen de la représentation dramaturgique. Le spectateur doit être touché et se sentir concerné par ce qui se déroule sur la scène. Exemples : Dans Andromaque de Jean Racine, la règle de bienséance est respectée à la fin de l’œuvre, car la mort de Pyrrhus (qui meurt sous les coups des grecs pendant la guerre de Troye) n’est pas représentée mais rapportée par un des personnages, Oreste : « Madame, c’en est fait, et vous êtes servie

au marquis de la cour de Louis XIV une peinture des passions ; même dans les épanchements les plus tendres de l'amour paternel, ne manquait jamais d'appelé son fils monsieur " . Enfin, Stendhal se sert de l'oeuvre Andromaque écrite par Racine citer précédemment pour illustré son argumentation. Cet exemple nous montre a nouveau la retenu dont devait faire preuve la société de l'époque " c'est pour cela que Pylade d'Andromaque dit toujours à Oreste Seigneur et cependant quelle amitié que celle d'Oreste

Introduction . Malgré les hésitations de Racine sur le titre de sa pièce ( Phèdre et Hippolyte , ou même, si l'on en croit certains contemporains, Hippolyte ), Phèdre est une pièce dont le personnage central est évidemment la femme animée d'une passion interdite avec laquelle elle mène un combat mortel (cf. le 1er paragraphe de la préface de Racine). Or, de façon tout à fait remarquable, la pièce débute par une scène d'exposition qui, certes, remplit parfaitement son rôle informatif (Où ? A Trézène