La Passion Est Elle Une Aliénation

par un individu «qui se croit inspiré ou posséder par l'esprit de la divinité» ce qui a un sens pour expliquer le fanatisme religieux. On peut dire que le fanatisme repose sur une forme de passion. Passion inconditionnelle de penser, passion de posséder la vérité, passion d'imposer sa propre vérité. La passion est un état affectif dont l'individu n'est pas le maître, un goût immodéré pour quelque chose qui domine la vie de l'individu qui l'éprouve ce qui fait penser que cet état n'est pas positif

48 Chapitre 3 : La servitude passionnelle ........................ 49 2 « Persévérer dans son être » .......................................... 49 Le désir........................................................................... 52 Les passions ................................................................... 55 Les hommes naturellement ennemis les uns des autres 58 La critique du moralisme ............................................... 60 Le problème de l’éthique...................

que le désir est « l'essence même de l'homme » (son conatus) et que la raison y est soumise. Si Spinoza n'a pas une conception négative du désir, certains y voient une souffrance : Le désir entraîne une aliénation de la raison : « La raison est, et elle ne peut qu'être l'esclave des passions » (Traité de la nature humaine, Hume, 1740). L'insatiabilité des désirs est source de souffrance, car l'homme ne peut jamais être heureux et en paix : « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose,

pourrait donc penser que lorsqu’on est seul, on est plus à même de prendre conscience de soi. Car c'est souvent lors d'un repli sur soi, d'un isolement momentané, quand l’on est éloigné de tous nos mœurs (parfois superficiels, Rousseau disait que les passions, en venaient à étouffer la voix de la conscience) que surgissent un ensemble de réflexions et de questionnements, comme le fameux « suis-je ? » qui amène à la prise de conscience de soi, car c’est lorsque l’Homme est seul, et qu’il se ressent seul

question fondamentale : faut-il voir dans cette dimension de la culture humaine un facteur de progrès, de développement, de libération et d’épanouissement de l’homme, en un mot un fait positif, ou faut-il y voir au contraire un danger, le risque d’une aliénation ou d’une régression ? A. Le travail est une contrainte pénible Cette ambivalence du travail et de la technique se retrouve dans les divers mythes qui essaient d’en expliquer l’origine. Ces mythes, comme toujours, ne nous renseignent évidemment

cit., p. 254. Bibliographie indicative Abadie, Stéphane (dir.), Clinique du sport et de ses pratiques physiques, Nancy, P.U. de Nancy, 2008. Baillette, Frédéric, Brohm, Jean-Marie (dir.), Critique de la modernité sportive, Paris, Ed. de la Passion, 1995. Bellocq, François, Sport et dopage, la grande hypocrisie, Paris, Le Félin, 1991. Brissonneau, Christophe, L’épreuve du dopage : sociologie du cyclisme professionnel, Paris, PUF, 2008. Carrier, Claire, L’adolescent champion, contrainte ou

Michel Tremblay est né le 25 juin 1942 dans le quartier montréalais. Il met en scène dans ses récits, ainsi que dans ses pièces de théâtre des personnages québécois qui racontent leurs histoires avec autant d’attendrissants, la passion pour la langue jouale et de la colère face à leurs conditions de vie. Vers les années 60, sa première pièce Les Belles-sœurs met en scène des personnages vrais, désespérés par leurs conditions de vie et ce qui a fait complètement ébranler le public québécois qui

condition d’être humain ne relève-t-il pas du mythe ou de l’utopie? Nous verrons que l’Homme est responsable de son état de liberté, et qu’être libre est avant tout un travail de libération de soi-même, libérer son égo de ses passions, ses haines, ses peurs. Libérer son ego des aliénations qui l’entravent. Ce travail de libération de soi, de dégrossissage de la pierre brute que nous sommes tous un chacun, pour devenir un être à part entière, est la première étape d’un travail plus important de création d’une

personne qui veut se séparer de sa liberté. Car la liberté est un droit naturel, indissociable de l’homme. Il est responsable de sa vie et de ses actions, conception très moderne qui est à la base des démocraties modernes. Il ne veut pas non plus d’une aliénation de ce droit en faveur d’une sécurité assurée par un chef unique détenteur du pouvoir. La liberté ne peut être aliénée, de même que la vie ne peut faire l’objet d’une transaction, car ce sont des biens sans prix, dont nous ne jouissons pas en vertu

nécessaire : désirs qui ne sont pas indispensable au bonheur, s’il n’est pas satisfait il n’engendrera pas de la souffrance Plaisir catastématique : c'est le plaisir dans le repos qui consiste moins à accumuler les plaisirs qu'à éviter la souffrance. Aliénation : perte de liberté Désir mimétique : c’est le fait de désirer une chose parce que d’autres la désire Désir intériorisé : c’est le fait de croire qu’un désir mimétique nous est propre Désir de reconnaissance (HEGEL) : le désir d'avoir traduit