La Pensée De Beccaria

: La réflexion prend place dans le cadre d'un renouvellement des cadres de pensée concernant le droit pénal et le sens de l'enfermement, avec les œuvres de Jonas Hanway, Solitude in Imprisonment (1776), défend l'idée d'un isolement carcéral des individus, de John Howard, The State of the Prisons in England and Wales (1777) qui prône la réforme des prisons afin d'en faire des moyens d'amender le prisonnier, à Cesare Beccaria, Des délits et des peines (1764) 2. Ce mouvement réformateur aboutit, au Royaume-Uni

divers: celui de Mn" Du Deffand est hostile aux philosophes, alors que Mn" Geoffrin reçoit t d'Alembert, Helvétius et d'Holbach. Ce dernier accueille pendant près de trente ans les encyclopédistes que rejoint toute une société cosmopolite - Hume, Beccaria, Grimm. Le salon de M'" Necker réunit des philosophes et des hommes politiques. Jamais l'art de la conversation n'a été porté si haut. Rousseau le « [. .. ) on condamnera: JI apprend à plaider avec art la cause du mensonge, à ébranler à force de

procédure pénale I- L’objet commun : le phénomène criminel A. Critères juridiques du phénomène criminel Comportement délictueux : plusieurs critères : Fait. L’existence d’une infraction pénale suppose l’accomplissement d’un fait matériel. (la simple pensée pas punissable). Maxime : « pas d’infraction sans activité matérielle ». Fait positif (Crim. 4/11/10). Une abstention n’est pas une infraction même si exceptions. Le fait doit être contraire à l’ordre social, c'est-à-dire qu’il doit porter atteinte

; De plus en plus philosophes ont su s’extraire des philosophies sur la place de dieu dans la pensée économique et philosophique dans lignée de Machiavel Hobbes et Locke en Angleterre qui rompt avec la pensée traditionnelle catholique. On a une approche naturaliste des auteurs « jus naturalis ». Ces naturalistes considèrent que la société est une donnée humaine. Alors que dans pensée catholique la pensée est une donnée divine. Là ou tout le monde s’interroge c’est au niveau de la société. Dieu n’est

aussi 3 démocraties en plus des EU : Taiwan, le Japon et l’Inde. Il aurait fallu reprendre tous les arguments du débat donc toute son histoire depuis la publication en 1764, "Des délits et des peines" d’un jeune homme de vingt-six ans, Cesare Beccaria, amorce du premier mouvement abolitionniste. Dans une grande partie de l'Europe, mais aussi dans le monde, l'ouvrage rencontra un succès prodigieux et, pendant deux siècles, le débat sur la peine de mort ne cessera jamais totalement et est encore

saisissante à l’esprit. Ce livre est resté bien plus vivant qu’on ne l’imagine. Si vous l’ouvrez et que vous commenciez à le parcourir, il vous tient bientôt et vous entraîne. La variété des connaissances qui s’y déploient, le mouvement rapide de la pensée et la vivacité du style, vous empêchent de lâcher prise. Il semble qu’on assiste à ces conversations de Voltaire dont les contemporains rapportent les séductions irrésistibles. C’est Voltaire « sachant instruire et amuser en même temps », comme disait

Cesare Beccaria (1738-1794) ainsi qu'aux nombreuses sorties de philosophes tels que Voltaire (1694-1778) et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) que le discours sur la peine de mort a pu déboucher sur un débat public. Ces penseurs dénoncent alors la ringardise du Code pénal, démontrent la barbarie inutile des tortures qu'on inflige aux condamnés et insistent sur la nécessité de prévenir le crime plutôt que d'avoir à le punir. Ils incitent à la réflexion sur le sujet de la peine capitale. Beccaria sera

Raison de la loi, raison d’être de la règle établie d’où l’interprétation tire la mesure de la pleine application de celle-ci. Il s’agit de la volonté déclarée ou supposée du législateur qui fonde l’infraction. Distinction entre mens legis : La pensée du législateur La ratio legis : La protection de l’intérêt protégé par la loi. Conception large : esprit profond de la loi, contexte de l’adoption de la loi pénale Conception stricte : Volonté du législateur Exception d’illégalité : Voie

doctrine et la jurisprudence : elle inclut donc la jurisprudence dans les sources du droit. Mais en France, tradition légaliste très forte, héritée de Montesquieu et Beccaria : > Montesquieu : « les juges sont les bouches prononçant les paroles de la loi ; des êtres inanimés qui n’en peuvent modérer ni la force, ni la rigueur ». > Beccaria : « les juges ne peuvent pas interpréter la loi, car ils ne sont pas législateurs »  Donc, l’interprétation est nécessaire, obligatoire : on lui reconnaît donc une

Apparition de la théorie de la responsabilité (prise en compte de la légitime défense, état de nécessité, contrainte ...) Peine arbitraire. But de la peine: expiation, neutralisation et intimidation. Critiques par les philosophes (Montesquieu, Beccaria): formulation du principe de légalité des délits et des peines. But: utilité de la peine. §2. DROIT PENAL DE FORME. A. Système accusatoire. Public, oral et contradictoire. Administration de la preuve: les parties doivent rapporter la preuve