La Pitié Est Un Sentiment Naturel Rousseau

lumieres de la Foy, de l’Evangile ont dissipé les tenebres, l’aveuglement du genre humain. Les Payens n’ont connu Dieu que par la lumière naturelle… » Raison : « La droite raison, c’est la lumière naturelle. » Le premier combat des Lumières, qui fonde tous les autres, consiste à repousser les lumières de la foi, de la Révélation au profit de la lumière naturelle. Ce qui peut dissiper les ténèbres, c’est la raison qui s’appuie sur l’observation et l’expérience. Cette conviction repose sur la confiance

grec « sum », avec, et « pathos », sentiment, souffrance→ attrait spontané d'une personne vers une autre, concordance, accord de mêmes affinités, goûts, etc.→ synonyme de compassion (mot d'origine latine, même construction étymologique que celui d'origine grec) : partager les souffrances, les sentiments de quelqu'un – éprouver ensemble→ processus d'identification à autrui (on reconnaît ce que l'on a déjà vécu dans ce qu'est en train de vivre l'autre)→ sentiment chaleureux et bienveillant ressenti

est radicalement rejeté par les tenants de l’hédonisme. L’hédonisme est un courant de pensée qui considère que le bonheur réside dans la maximisation des plaisirs. Le bonheur n’étant pas un état stable, un état de béatitude comblée mais bien un sentiment de plaisir dont l’intensité dépend de la capacité de satisfaire un maximum de désirs. Le culte hédoniste de la jouissance s’oppose donc radicalement à l’austérité de la démarche volontaire et rationnelle de l’eudémonisme. D’un côté, nous avons

parle pas des romantiques allemands ; elle parle de Goëthe, qui est contre les romantiques dans l’Allemagne. Elle y célèbre la modernité, le rôle de l’inspiration et du génie, l’âme romantique : « ce que l’homme a fait le plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l’incomplet de sa destinée » . * dans Corrine sur le mal du siècle : « notre imagination mélancolique nous rend heureux pour un moment, car elle nous fait rêver de l’infini. » Benjamin Constant Né à Lausanne, fait ses études

la tragédie et corriger les mœurs en riant avec la comédie ». Cette bienséance et cette volonté morale s’accompagnent de la bienséance langagière, même si la comédie est plus libre dans ce domaine. La volonté d’exemplarité impose aussi un souci du naturel et du vraisemblable, parfois en conflit avec le vrai. Les auteurs doivent ainsi défendre la cohérence des personnages et rechercher l’universalité en se plaçant dans la continuité des Anciens dont la survie littéraire démontre qu’ils avaient su parler

rapport au bonheur, et ce enquoi il doit consister. Il se définit en fonction de mon idéal de l'immagination et de mon expérience. Le calcul des plaisirs Ceux qui ont le plus besoin de l'opulence sont ceux qui s'y sont habitués. Or, un désir naturel est plus facile à satisfaire que les désirs vains. Le plaisir que l'on ressent lorsqu'on supprime un manque. Il faut donc faire un calcul des plaisirs : satisfaction immédiate ou non. La liberté morale contre le penchant III] Le bonheur dans

philosophie ne vise pas un but ou une fin qui lui est étrangère, elle est une fin en soi et non pas un moyen au service d’une fin. La science est théorique et la philosophie (la raison) est à la fois théorique et pratique. La science peut donner un sentiment de puissance et de confiance. Le scientisme est la théorie qui affirme que la science peut répondre à toutes nos interrogations. III – Philosophie et pratique La pratique est : L’application de la théorie ; L’action ; La morale : la raison

puissances défilent sans être inquiété. Arrive alors l’âne qui représente le peuple, il avoue qu’il a mangé de l’herbe, c’est lui qu’on l’on décide de sacrifié. Cet fable montre donc une justice injuste, inéquitable. Une justice qui condamne sans pitié. LA N°1 I/ La description de la peste ( V1 à 14 ) 1/ Une description de l’horreur. À l’époque, la Peste représente l’horreur absolue : v1/2 « Un mal qui répand la terreur/Mal que le ciel en sa fureur » : idée d’intervention divine. La maladie

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Les confessions’’ (1765-1770) Autobiographie de Jean-Jacques ROUSSEAU pour lequel on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 10) l’intérêt littéraire (page 12) l’intérêt psychologique (page 13) l’intérêt philosophique (page 17) la destinée de

et déjà réaliste. D’autre part, son texte essaie d’imiter, de rendre par les mots une représentation picturale. * Texte 2 : extrait de Lettre à d’Alembert sur les spectacles de Rousseau (1758) A l’opposé de l’admiration que le XVIIIème siècle montre pour le théâtre et l’œuvre de Molière, Jean-Jacques Rousseau condamne pour sa part la représentation théâtrale qui, selon lui, met en valeur des défauts des hommes et tourne leurs qualités en ridicule. « On convient, et on le sentira chaque